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à la page d’accueil du site : https://www.geriatrie-albi.fr
Dernière mise à jour le 26 avril 2024
voir aussi : GérontoLiberté avec deux
publications par semaine le mardi et le vendredi
Les
éléments les plus récents apparaissent en premier dans la liste ci-dessous :
Le 6 mai 2024
Ajout
à la page ci-dessous.
Mise
en garde : il existe un risque de sous-estimation des capacités de compréhension
et d’expression des personnes auxquelles nous nous adressons. Cette situation
peut être très défavorable à l’image que la personne se fait d’elle-même.
Aussi, ce type de langage doit être proportionné, adapté aux capacités de notre
interlocuteur-trice.
https://geriatrie-albi.com/communicationdement.htm
Le 26 avril 2024
Comparaison France-Oregon quant au projet de
loi sur la fin de vie (France) et la loi (Oregon) :
France
(projet de loi au 26 avril 2024) Pour accéder à l’aide à mourir, une personne doit
répondre aux conditions suivantes : |
Oregon
(loi actuelle au 26 avril 2024) Pour accéder à l’aide à mourir, une personne doit
répondre aux conditions suivantes : |
1° Être âgée d’au moins 18 ans |
1° Être âgée d’au moins 18 ans |
2° Être
de nationalité française ou résider de façon stable et régulière en France |
Pas
de condition de résidence dans l’Etat d’Oregon |
3° Être atteinte d’une affection grave et incurable engageant
son pronostic vital à court ou moyen |
3° Être
diagnostiquée d’une affection terminale aboutissant à la mort dans les six
mois. |
4°
Présenter une souffrance physique ou psychologique liée à cette affection qui
est soit réfractaire aux traitements, soit insupportable lorsque la personne
ne reçoit pas ou a choisi d’arrêter de recevoir des traitements |
Pas
d’équivalent en Oregon |
5° Être apte à
manifester sa volonté de façon libre et éclairée |
2°
Doit être capable de formuler et de communiquer ses décisions quant à ses
soins aux professionnels du soin |
Le 26 avril 2024
Ajout à la
page relative à la communication avec des personnes souffrant de troubles
sensoriels et/ou cognitifs :
Tout d’abord s’assurer de l’absence d’obstacle sensoriel à la compréhension et à l’expression : absence indue de lunettes, de prothèse auditive ou dentaire.
https://geriatrie-albi.com/communicationdement.htm
Le 24 avril 2024
C’est avec
plaisir que je vous invite à noter les dates de la prochaine
visioconférence-débat de l’Association Tarnaise de Gérontologie :
Le mardi 21 mai
2024, Nathalie Firminy viendra débattre de 18 h à 20h (heures de métropole) de
son ouvrage préfacé par Véronique Lefebvre des Noëttes et postfacé par Didier
Buffet.
Le
thème :
Le parcours des vieux du domicile à la fin de vie en
institution.
A
partir du livre : "Ma vie de soignante en EHPAD : en immersion
chez ces grands oubliés"
https://www.amazon.fr/Ma-vie-soignante-Ehpad-immersion/dp/B0CPVYPHSX/ref=monarch_sidesheet
Les
inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes à bpradines@aol.com
Questionnaire
préalable anonyme. Saurez-vous répondre ?
https://forms.gle/WFQnMoQtKWiznUx76
Le 3 avril 2024
La lettre de l'ARG en avril 2024 : https://www.geriatrie-albi.com/lettreARG140.pdf
Le 30 mars 2024
La fin de vie en question
A l’occasion de ses trente ans, l’Association Roger Garin (ARG) vous invite à une conférence-débat sur le thème de la fin de vie.
Si vous
souhaitez vous
inscrire à
cette conférence-débat qui aura lieu le mardi 18 juin 2024 de 20 heures à 22
heures à la salle dite de "l'Atelier" dans le village de
Labastide-Dénat près d'Albi.
Localisation
exacte : dans le village, parking immédiatement après le cimetière sur la
route d'Albi - (D 121) en venant d’Albi ou de Castres. Pour toute
précision, écrire à assorogergarin@gmail.com
Entrée
libre. Possibilité de dons ou d’adhésion à l’ARG.
Inscription recommandée :
https://forms.gle/JdTHNjKGyUMXQrky9
Intervenant
principal : Bernard Pradines, praticien hospitalier en retraite, ancien
gériatre et anesthésiste réanimateur, trésorier de l’Association Roger Garin.
En présence de René Manteau, ancien infirmier en soins de longue durée, président de l’ARG et de Jean-Paul Bèges, vice-président.
Pourquoi ?
L’actualité législative
L’actualité récente nous a montré à quel point ce moment de la vie est important pour chacun d’entre nous et pour la société toute entière. De nouvelles lois ont été promulguées dans le monde après la première d’entre elles qui a concerné l’Etat de l’Oregon (USA) en 1997.
En France, depuis l’avis 139 du Conseil Consultatif National d’Ethique (CCNE) de septembre 2022 puis celui de la Convention Citoyenne en avril 2023, la controverse est vive avec un débat prévu à l’Assemblée national en mai 2024 à la suite de l’interview du président de la République le 10 mars 2024.
Pour faire le point sur ces controverses et fort de notre expérience en soins de longue durée, nous souhaitons vous faire partager nos interrogations. Nous n’oublierons pas d’exposer les arguments en présence.
Extrait de l’avis du CCNE cité ci-dessus :
« Si le législateur venait à s’emparer de ce sujet, le CCNE considère « qu’il existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir, à certaines conditions strictes, avec lesquelles il apparait inacceptable de transiger ». Celles-ci devront allier de manière indissociable un renforcement des mesures de santé publique en faveur des soins palliatifs et la prise en compte de repères éthiques majeurs dans les mesures législatives qui seraient prises. »
Les statuts de notre association prévoient ce genre d’activité. Extrait de nos statuts :
« Toute activité, réflexion, étude ou formation susceptible de contribuer au bien-être des personnes âgées »
Le 28 mars 2024
L'accès aux soins des personnes en situation de handicap
Questionnaire
pour connaitre les difficultés d’une personne en situation de handicap pour
accéder aux soins :
https://www.handifaction.fr/questionnaire/
Baromètre
de l’accès aux soins des personnes en situation de handicap :
https://www.handifaction.fr/barometre/
Le 6 mars 2024
|
Le 5 mars 2024
Expériences étrangères : nous sommes prévenus
Le 20 février 2024
Mise à jour de la page sommaire des
soins palliatifs :
Débat sur la fin de vie
Association
médicale mondiale, les deux principaux textes en relation avec le thème :
Adoptée
par la 70ème Assemblée
Générale, Tbilissi, Géorgie, octobre 2019
Projet
· Un projet notable de maison de vie et de répit dans
le Tarn (France)
Rapports et
recommandations
Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France. Troisième édition 2023
Méthode Recommandations pour la pratique clinique. TEXTE DES RECOMMANDATIONS. Janvier 2020.
Le 18 février 2024
C’est
avec plaisir que je vous invite à noter les dates de la prochaine
visioconférence-débat de l’Association Tarnaise de Gérontologie :
Le mardi 21 mai 2024, Nathalie Firminy viendra débattre de 18 h à 20h (heures de métropole) de son ouvrage préfacé par Véronique Lefebvre des Noëttes et postfacé par Didier Buffet.
Il s’agit de « Ma vie de soignante en
EHPAD » que vous trouverez ici en versions papier et électronique.
https://www.amazon.fr/Ma-vie-soignante-EHPAD-immersion/dp/2378831730
Les inscriptions sont
d’ores et déjà ouvertes à bpradines@aol.com
Le 10 février 2024
«Nul ne peut retirer la vie à autrui dans une
démocratie» : quand Robert Badinter s’opposait à l’euthanasie
Bernard Pradines
Le 18 janvier 2024
Le lien ci-dessous
vous mènera au deuxième livre de Maylis Dubasque. Il vient de paraître. Une
édition sur les grandes plateformes telles que la FNAC et Amazon devrait suivre
:
Pourquoi
écouter le replay de la visioconférence du 16 janvier 2024
avec Maylis Dubasque ?
· Parce que le
son y est meilleur qu’en direct, par exemple si on utilise le haut-parleur d’un
smartphone ou si l’on règle bien son ordinateur en privilégiant les sons aigus.
· Parce que le
thème est dense, voire complexe, et mérite d’être réécouté.
Voici les résultats
du questionnaire anonyme sur le thème. Il vous a
été proposé avant la visioconférence :
https://www.geriatrie-albi.com/CR_Questionnaire_Maylis_14-01-24.pdf
Voici le premier ouvrage de
Maylis Dubasque dont il était question :
« Masques et tragédie du mal dans le soin »
Enfin, la participation aux
visioconférences de l’Association Tarnaise de Gérontologie est gratuite.
Toutefois, si vous voulez contribuer à l’indemnité des intervenants, seule
réelle attribution de la collecte de cotisations, vous pouvez adhérer à l’ATG
en 2024 pour la somme annuelle de 10 Euros sans engagement à long terme.
l Soit par carte
bancaire sur HelloAsso (contribution facultative
à la plateforme) :
https://www.helloasso.com/associations/association-tarnaise-de-gerontologie/adhesions/atg-adhesion
l Soit par chèque libellé
pour ATG à Bernard Pradines, trésorier de l’ATG, 54 rue Louis Blériot, 81000
ALBI
Le 16 janvier 2024
Véronique Lefebvre des Noëttes et Evelyne Josse,
psychologue belge spécialiste en psycho-trauma et résilience évoquent le thème
suivant : "stress, cerveau et Alzheimer".
https://www.youtube.com/watch?v=8XtLGGkhER0
Le 24 décembre 2023
Le 18 décembre 2023
Le 17 décembre 2023
Contentions : encore des progrès à faire
Le 16 décembre 2023
Lettre n°138 de janvier 2024 de l'Association Roger Garin
Le 1er décembre 2023
La prochaine
visioconférence-débat de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) portera
sur le thème suivant :
« Masques et tragédie du mal dans le soin »
La question de l’intention
Du nom de l’ouvrage en lien ci-dessus issu d’une thèse de philosophie pratique soutenue en 2019 à l’Université Gustave-Eiffel (Paris Est Marne la Vallée).
Avec Maylis Dubasque, autrice, médecin généraliste le mardi 16 janvier 2024 de 18h à 20h.
A l’heure de la publication du projet d’une loi censée améliorer la fin de la vie, Maylis Dubasque nous livre ses réflexions issues de sa pratique et de ses études de philosophie.
Maylis Dubasque est en attente de la publication de son deuxième ouvrage dont le titre sera "Qui a peur des médecins qui pensent ? Dire la chair du soin".
Inscription indispensable auprès de bpradines@aol.com
Un questionnaire anonyme en ligne vous sera proposé après inscription. Il pourra être renseigné avant le samedi 13 janvier 2024 au soir :
https://forms.gle/LXQ4QmBbVoJ9D9Ff8
Une fois inscrit·e, le lien Zoom vers la visioconférence-débat vous parviendra le dimanche 14 janvier 2024.
La participation est gratuite. Si vous voulez contribuer à l’indemnité des intervenants, seule vraie attribution de la collecte de cotisations, vous pouvez adhérer à l’ATG pour 2024 pour la somme annuelle de 10 Euros sans engagement à long terme.
Soit en carte bancaire sur Hello Asso (contribution facultative à la plateforme) :
https://www.helloasso.com/associations/association-tarnaise-de-gerontologie/adhesions/atg-adhesion
Soit chèque à Bernard Pradines, trésorier de l’ATG, 54 rue Louis Blériot, 81000 ALBI
Le 29 novembre 2023
Biographie de l'auteur
membre titulaire de la CRSA Occitanie depuis le 30 octobre 2023, membre titulaire de la CSDU et de la CSMS Occitanie
Le 26 novembre 2023
L'anxiété chez la personne âgée peut se manifester de manière inhabituelle. Elle ne requiert pas le même type de traitement si elle est accompagnée de dépression ou d'autres troubles mentaux : recommandations de l'HAS en 2018 relatives à l'utilisation des benzodiazépines.
Le 24 novembre 2023
Seitz S, Pradines B. «Faire évoluer les conditions de la fin de vie. Les directives anticipées.» Association de Soins Palliatifs en Comminges. Le 23 novembre 2023.
Le 23 novembre 2023
Lefebvre des Noëttes V, Pradines B. Grand âge et fin de vie : les ambivalences de notre société – NPG -Vol 23 - N° 137. P. 291-296 - octobre 2023.
Le 22 novembre 2023
Visioconférence d'Elodie
Brunel le 21 novembre 2023
Le
replay
Le
diaporama
https://www.geriatrie-albi.com/Albi_2023_Elodie_Brunel_def.pdf
Les
résultats du questionnaire avec les réponses attendues entourées en cadre
rouge :
https://www.geriatrie-albi.com/Rep_quest_Elodie_Brunel_def.pdf
Eléments
de réflexion de Bernard Pradines
Peut-on
mourir de vieillesse ?
https://free-geriatrics.overblog.com/2014/06/peut-on-mourir-de-vieillesse.html
et
https://free-geriatrics.overblog.com/2022/09/elisabeth-ii-morte-de-vieillesse.html
Le 16 novembre 2023
Le 6 novembre 2023 sur RCF :
https://www.rcf.fr/actualite/linvite-de-la-redaction?episode=420792
Rappel :
Annonce de la visioconférence avec Elodie Brunel du 21 novembre 2023 : l'admission en réanimation des personnes âgées
Replay
de la visioconférence avec Roland Fardel le 24 octobre 2023 : https://youtu.be/RyGQa37oCcQ
Le 8 novembre 2023
Principales lois concernant les personnes âgées :
Principales
chartes concernant les personnes âgées, en particulier en établissement
Recommandations : l'exemple des contentions
Date |
Source |
Titre et lien |
Octobre
2000 |
ANAES
(devenue HAS en 2004) |
|
Novembre
2004 |
ANAES-FHF |
|
Juin
2005 |
HAS |
Contention
physique de la personne âgée. |
Octobre
2007 |
DGS-DGAS-SFGG |
|
Juin 2009 |
HAS-SFGG |
Évaluation et prise en charge des personnes âgées
faisant des chutes répétées |
Février
2011 |
AFSSAPS
(devenue ANSM en 2012) |
|
Février
2017 |
HAS |
Contention
mécanique en psychiatrie générale. |
Septembre
2021 |
HAS |
Manuel de certification des établissements de santé pour la
qualité des soins |
Novembre
2021 |
ANSM |
Recommandations pour assurer la sécurité des patients
nécessitant une contention médicale. |
2. La
contention physique est-elle inévitable ?
Le 30 octobre 2023
Complément
de présentation de l'auteur :
Le 7 octobre 2023
Dans le département, du Tarn, il est possible de s'adresser à deux personnes depuis le 17 juin 2023 : désignation de personnes qualifiées par la préfecture du Tarn, l’ARS Occitanie et le Conseil Départemental du Tarn.
Le 2 octobre 2023
Pétition pour une mise en place rapide de la Loi Grand Âge et du projet Bien
Vieillir :
Le 16 septembre 2023
Voir ou
revoir la conférence-débat avec Gérard Brami du 14 septembre 2023
Bernard Pradines
Gérard Brami est l’auteur
de plusieurs ouvrages sur le thème dont le dernier est paru en février 2023 : « Les oubliées » relatif aux droits des personnes âgées, en
particulier en EHPAD.
Voici
l’adresse du replay du 14 septembre 2023 de la visioconférence-débat :
Ci-dessous l’adresse des réponses attendues au
questionnaire anonyme en ligne, préalable à la visioconférence :
https://www.geriatrie-albi.com/Reponses_attendues_questionnaire_Gerard_Brami_14-09-23.pdf
Le 14 septembre 2023
Une fois l'image ouverte, cliquer pour agrandir.
https://www.geriatrie-albi.com/Geroscopie_14-09-23.jpg
Le 13 septembre 2023
Résultats bruts du questionnaire en ligne
relatif aux droits des personnes âgées :
https://www.geriatrie-albi.com/Reponses_questionnaire_Gerard_Brami_12-09-23v2.pdf
Le 5 septembre 2023
L’Association Tarnaise de Gérontologie vous propose une visioconférence-débat avec Gérard Brami, ancien directeur d’EHPAD. Elle aura lieu le jeudi 14 septembre 2023 de 18 heures à 20 heures.
Inscription auprès de bpradines@aol.com
Gérard Brami est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le thème dont le dernier est paru en février 2023 : « Les oubliées ».
Nous proposons un questionnaire anonyme en vue de cette visioconférence-débat.
Les réponses sont anonymes. Il est impossible de vérifier leur provenance; nous comptons donc sur les répondants pour ne renseigner qu'un seul questionnaire. Réponses attendues avant le lundi 11 septembre 2023 au soir :
Les réponses sont anonymes. Il est impossible de vérifier
leur provenance; nous comptons donc sur les répondants
pour ne renseigner qu'un seul questionnaire. Mise en ligne par
bpradines@aol.com ...
Le 27 août 2023
Grand âge et fin de vie : les ambivalences de notre société
V. Lefebvre des Noëttes, B. Pradines
Moyennant
quelques coquilles qui seront corrigées lors de la parution finale : https://tinyurl.com/bn2rvzud
Le 30 juillet 2023
A
paraitre sur GérontoLiberté :
Sarcopénie chez la
personne âgée : comment la détecter et l’évaluer ?
Sarcopénie : mot
d’origine grecque composé de deux étymologies : sarco
= chair envisagé ici comme muscle et pénie = manque envisagé ici comme diminution.
Il s’agit donc d’une
diminution de la masse et de la force musculaires.
Un consensus dans la littérature internationale reconnait désormais la
grille ci-dessous dite SARC-F comme l’outil recommandé par le groupe européen
de travail sur la sarcopénie (European Working Group on Sarcopenia in Older People,
EWGSOP). Une mise à jour dite EWGSOP2 a confirmé cette recommandation pour
détecter et évaluer la sarcopénie,,. Ce qui n’exclut pas d’envisager les autres outils
ainsi que la critique de la SARC-F, en particulier quant à sa faible
sensibilité retrouvée dans des études malgré sa bonne spécificité,,.
En voici la version originale en langue anglaise : https://fitgreystrong.com/wp-content/uploads/2019/12/Malmstrom-Edit-SARC-F-questionnaireJAMDAAug2013.pdf
Nous avons trouvé une version française dont la traduction
nous semble discutable, il est vrai dans des détails .
Aussi, nous proposons la version suivante :
Composant |
Question |
Score |
Force |
Quelle difficulté avez-vous pour soulever et porter un poids de 4,53 kg (10 livres) ? |
Aucune = 0 Un peu = 1 Beaucoup ou incapable = 2 |
Assistance à la marche |
Quelle difficulté avez-vous pour traverser une
pièce en marchant ? |
Aucune = 0 Un peu = 1 Beaucoup ou incapable sans aide = 2 |
Se lever d’une chaise |
Quelle difficulté avez-vous pour le transfert à
partir d’une chaise ou d’un lit ? |
Aucune = 0 Un peu = 1 Beaucoup ou incapable sans aide = 2 |
Monter les escaliers |
Quelle difficulté avez-vous pour monter dix
marches ? |
Aucune = 0 Un peu = 1 Beaucoup ou incapable = 2 |
Chutes |
Combien de fois êtes-vous tombé(e) l’année
passée ? |
Aucune = 0 1-3 chutes = 1 4 chutes ou davantage = 2 |
Quel est le score considéré comme significatif ?
Les résultats de Sacar et
al. suggèrent que
SARC-F ≥ 1 seuil doit être utilisé comme outil de dépistage probable de
la sarcopénie en raison de sa sensibilité élevée.
Rappelons que le dépistage proposé actuellement en
France utilise l’outil ICOPE dont nous avons fait état ici à plusieurs reprises.
Cruz-Jentoft AJ, Bahat G, Bauer J, Boirie Y,
Bruyère O, Cederholm T, Cooper C, Landi F, Rolland Y,
Sayer AA, Schneider SM, Sieber CC, Topinkova E, Vandewoude M, Visser
M, Zamboni M; Writing Group
for the European Working
Group on Sarcopenia in Older
People 2 (EWGSOP2), and the Extended Group for EWGSOP2. Sarcopenia: revised
European consensus on definition and diagnosis. Age Ageing. 2019 Jan
1;48(1):16-31.
Bahat
G, Ozkok S, Kilic C, Karan MA.
SARC-F Questionnaire Detects Frailty in Older Adults. J Nutr
Health Aging. 2021;25(4):448-453.
Ha YC, Won Won C, Kim M, Chun KJ, Yoo JI. SARC-F as a Useful Tool
for Screening Sarcopenia in Elderly Patients with Hip Fractures. J Nutr Health Aging. 2020;24(1):78-82..
M. Joerger, T. Fauchier,
F. Le Duff, M.-C. Ciabrini-Moretti, T. Dahan, X. Hébuterne, S. Schneider. Évaluation du questionnaire
SARC-F dans le dépistage de la sarcopénie liée à l’âge. Nutrition Clinique et
Métabolisme, Volume 30, Issue 1, 2016, Pages 46-47.
Voelker SN, Michalopoulos N, Maier AB, Reijnierse
EM. Reliability and
Concurrent Validity of the SARC-F and Its Modified Versions: A Systematic
Review and Meta-Analysis. J Am Med Dir Assoc. 2021 Sep;22(9):1864-1876.e16. doi: 10.1016/j.jamda.2021.05.011. Epub
2021 Jun 16. PMID: 34144049.
Kera T, Kawai H, Hirano H, Kojima M, Watanabe Y, Motokawa K, Fujiwara Y, Osuka Y,
Kojima N, Kim H, Ihara K, Obuchi S. Limitations of SARC-F in the diagnosis of
sarcopenia in community-dwelling older adults. Arch Gerontol
Geriatr. 2020 Mar-Apr;87:103959.
doi: 10.1016/j.archger.2019.103959. Epub 2019 Sep 24. PMID: 31945638.
https://fitgreystrong.com/wp-content/uploads/2019/12/Malmstrom-Edit-SARC-F-questionnaireJAMDAAug2013.pdf
Le 26 juillet 2023
Mise à jour de la page relative à la cotation des démences : échelle CDR et la CDR-SB, outil d'évaluation des démences.
Le 12 juillet 2023
Le 11 juillet 2023
Le 3 juillet 2023
Projet de centre de santé public en albigeois : le résumé.
Prévention : la canicule selon ICOPE
Le 29 juin 2023
Le 24 juin 2023
Pdf de la présentation de Véronique Lefebvre des Noëttes du jeudi 15 juin 2023 à propos de son récent ouvrage paru le 19 avril 2023 : « Mourir sur ordonnance, ou être accompagné jusqu'au bout ? »
Ce format permet d’activer
des liens vers des références citées lors de cette visioconférence :
https://www.geriatrie-albi.com/webinaire15062023Mourirquandonestvieux.pdf
Citée aussi :
Lettre
ouverte de Bernard Pradines à Jacqueline Jencquel en 2018.
https://www.geriatrie-albi.com/Lettre_ouverte_Mme_Jencquel_2018.pdf
Le 22 juin 2023
Replay de la visioconférence de Véronique Lefebvre des Noëttes le jeudi 15 juin 2023 de 18 heures à 20 heures à propos de son récent ouvrage : « Mourir sur ordonnance, ou être accompagné jusqu'au bout ? » :
Le 2 juin 2023
Questionnaire
anonyme avant visioconférence à renseigner avant le mardi 13 juin 2023 au
soir :
https://forms.gle/HxEERLXmWQkmvq9T6
L’association tarnaise de gérontologie (ATG) a le plaisir de
vous inviter à sa prochaine visioconférence en compagnie de Véronique Lefebvre
des Noëttes le jeudi 15 juin 2023 de 18 heures à 20 heures à propos de son
récent ouvrage : « Mourir sur ordonnance, ou être accompagné jusqu'au bout ? »
Le lien
vers la visioconférence vous parviendra après inscription auprès de bpradines@aol.com, dans les 48 heures qui précéderont l’heure de la réunion.
Vous
pouvez déjà m’adresser vos questions et remarques.
Véronique
Lefebvre des Noëttes a déjà participé à deux de nos visioconférences dont voici
les replays en lien :
Le 5
avril 2022 : Vieillir n'est pas un
crime. Pour en finir avec l'âgisme. Véronique Lefebvre des Noëttes
Le 18 octobre 2022. Que faire face à Alzheimer ? Véronique Lefebvre
des Noëttes
Lien vers
notre dernière visioconférence : Jacques Ricot le 24 mai 2023
Le 27 mai 2023
Jacques
Ricot, philosophe le 24 mai 2023. Visioconférence sous l'égide de l'ATG.
"Quelle liberté de choisir sa mort"
Le 20 mai 2023
Le 20 mai 2023
Le cri
d’un responsable d’établissement et services à domicile
Bernard Pradines
Je me permets
d’attirer l’attention sur les établissements et services à domicile pour
personnes âgées, difficultés liées à l’intérim des professions
paramédicales :
- Impossibilité
de recruter dans les établissements donc une dépendance de plus en
plus importante à l’intérim.
- Absences fréquentes
et récurrentes des intérimaires en dernière minute, souvent sans
prévenir, faisant peser sur les équipes en poste à la fois l’angoisse de se
demander sans cesse quel intérimaire ne sera pas là;
de plus, c'est extrêmement coûteux en termes de charge de
travail à la fois administrative, de réorganisation et de surcharge de dernière
minute. La qualité de vie au travail s’en trouve absolument dégradée pour nos
équipes de titulaires qui sont sans cesse pénalisées par le fait que
des soignants sont mieux payés qu’eux et libérés de toutes les
contraintes, d’où injustice et colère, désengagement et perte de confiance.
- Tarifs incroyablement élevés
donc budget extrêmement conséquent à la fois pour les établissements et pour
les soins financés par l’Agence Régionale de Santé (ARS), y
compris la gestion administrative. Ce sont des tarifs de luxe pour un service
qui est loin de s’approcher de celui du luxe.
- Au
lieu de constater une amélioration de qualité correspondant
à la hausse de budget, c’est tout le contraire : nous assistons à la
dégradation de la qualité de vie du résident et de la qualité de vie au travail
des personnels soignants titulaires, mieux à un démarchage des
titulaires par des intérimaires.
- Impossibilité
d’appliquer le droit du travail : les établissements ne peuvent pas
recruter en contrat à durée indéterminée (CDI) sur leurs postes
vacants et sont contraints d’y placer des intérimaires.
- Trop
d’événements indésirables sont rapportés du fait d'un personnel aux
qualités professionnelles insuffisantes, voire douteuses : règles de base
non respectées, plaintes de résidents quant aux comportements inadaptés,
manque d’investissement de l’aveu même de beaucoup
d’intérimaires : « je ne serai pas là demain donc je m’en fous »…
- Nombre
d’intérimaires n’effectuent que très partiellement la charge de travail pour
laquelle ils sont en contrat : 3 toilettes sur la matinée, ne
finissent pas leurs couchers. Il en résulte un report de travail sur les
titulaires.
- Sentiment
de dévalorisation du personnel titulaire qui voit des personnes mieux rémunérées que lui travailler mal sans
conséquences alors que les établissements demandent aux titulaires de la qualité.
- Sentiment
d’injustice car les primes aux titulaires seront limitées en conséquence d’une
explosion de budget liée à l’intérim.
- Cercle
vicieux : à force de constater des interventions d’intérimaires très
discutables, les personnels titulaires quittent leur CDI pour aller faire de
l’intérim avec un meilleur salaire et aucune responsabilité.
Commentaires de Bernard Pradines : cette situation est comparable à celle des médecins « mercenaires » dans les établissements de soins. C’est ici plus spécifiquement l’attractivité des métiers des soins aux personnes âgées qui est en cause. L’amélioration des salaires et des conditions de vie au travail est un préalable indispensable à la limitation de l’intérim, voire à son extinction.
Le 18 mai 2023
Référence de publication en 2022 : Pradines B, Montandon MC, Manteau R, Pradines V, Lambert GP. Contentions de la personne âgée : un défi persistant. Rev Fr Med hosp Polyval, 2022;6(3):21-32.
Le 17 mai 2023
Douleurs neuropathiques : avantage à la duloxétine ?
D’après une revue de littérature et une métaanalyse parue dans Cochrane en mai 2023 (Birkinshaw et al, 2023), le seul antidépresseur efficace dans le traitement de la douleur chronique neuropathique est la duloxétine. Elle se montre modérément efficace dans tous les critères de jugement à dose standard chez l’adulte, soit 60 mg quotidiens. Un doute existe sur le milnacipran. Toutefois, il n'existe actuellement aucune preuve fiable de l'efficacité à long terme d'un antidépresseur, ni bien sûr de l'innocuité des antidépresseurs.
Remarque : la recherche a porté sur la douleur chronique chez l’adulte et non spécifiquement chez la personne âgée.
Source : Birkinshaw H, Friedrich CM, Cole P, Eccleston C, Serfaty M, Stewart G, White S, Moore RA, Phillippo D, Pincus T. Antidepressants for pain management in adults with chronic pain: a network meta-analysis. Cochrane Database Syst Rev. 2023 May 10;5(5):CD014682.
Le 11 mai 2023
Actualisation du document :
Références de droits et
recommandations potentiellement utiles :
Le 3 mai 2023.
Le 2 mai 2023
Pradines B. Fin de vie et économie : aucune relation ? Médiapart, 18 avril 2023
Le 1er mai 2023
Quelle liberté de choisir sa mort ?
Dans le cadre de l’ATG, nous vous proposons une visioconférence-débat avec Jacques Ricot, philosophe, sur le sujet très actuel d’une éventuelle modification de la loi sur la fin de la vie telle que promise par le président de la république française.
Vous pouvez vous rapporter au débat entre philosophes et législateurs le 6 mars 2023 à l’assemblée nationale auquel a participé Jacques Ricot.
Cette visioconférence aura lieu le mercredi 24 mai 2023 de 20 heures à 22 heures. Attention horaire différent de l’ordinaire.
Il est indispensable de s’inscrire auprès de moi : bpradines@aol.com
Un lien vous parviendra dans les 48 heures précédant la visioconférence-débat.
Le 26 avril 2023
Association
Tarnaise de Gérontologie
Les statuts du 12 avril 2023
Le bureau et le conseil d'administration du 12
avril 2023
Des visioconférences de l'ATG
Le 24 avril 2023
Références de droits et
recommandations potentiellement utiles :
Le 15 avril 2023
La capsaïcine topique en patchs (Qutenza*) contre
les douleurs post-zostériennes, un extrait de piment rouge dont nous
n'avons pas l'expérience mais cité par Pickering en 2023. Absente
de l'algorithme de Finnerup, la
capsaïcine serait indiquée en deuxième intention selon Nalamachu (Nalamachu et al, 2012). Pour la revue Prescrire en 2023 qui
liste les médicaments à écarter, utilisée dans les douleurs neuropathiques,
elle est à peine plus efficace qu’un placebo, mais elle expose à des
irritations, des douleurs importantes et des brûlures y compris du deuxième
degré.
Le 7 avril 2023
Le 7 avril 2023
Prochaine visioconférence
de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) le mardi 25 avril 2023 de 18
heures à 20 heures.
Le thème :
« Sauvés par des presque riens ? »
Inscription auprès de bpradines@aol.com
Jean Barré est neurologue
et gériatre mais plutôt gériatre d'exercice à Angers, avec des passerelles vers
la neurologie : filières mémoires, maladie de Parkinson et pathologies
neuro-vasculaires. Il enseigne dans d'autres diplômes d’université sans être
universitaire : psychiatrie de la personne âgée, gériatrie, addictologie,
pharmacie clinique, master de psychologie.
L’idée est d’attirer
l’attention sur le fait qu’une personne âgée très fragile peut être anéantie, ou
sauvée par un presque rien, une petite attention, un lien relationnel régulier,
une échéance ou un petit projet apparemment minime.
Il s’agit de choses
potentiellement utiles ou essentielles mais qui échappent aux fiches de poste
et aux approches réductrices des fonctions des métiers et des différents
intervenants dans une structure de soin : rôle collectif de la sonnette à
portée de main, personne n’a pour fonction spécifique de donner de la vie dans
les services de soins, de faire sourire un patient et de gagner son estime et
sa confiance…
L’idée est d’attirer
l’attention sur la valeur sémiologique d’un très grand nombre de signes
objectifs et fiables, mais négligés et non tracés sur les observations
médicales, et qui sont pourtant pertinents et déterminants pour la
compréhension d’une situation, ce qui crée un décalage souvent frappant entre
l’image que l’on se fait d’un patient âgé à la lecture de son dossier médical
et la réalité de celle ou de celui que l’on découvre dans sa chambre.
Ce sont les
particularismes réels, les exceptions manifestes, les situations qui échappent
aux approches trop standardisées ou normatives.
Il s’agit de rafraîchir le
sens des mots pour réapprendre à penser juste : le « je ne sais
quoi ».
Voici tout ce qui existe
mais que l’on ne voit pas, le caractère partiel, tronqué des informations dont
on dispose pour décider et agir (biais de Diagoras,
concept de rationalité limitée).
En résumé, l’idée est de
souligner que les enseignements « traditionnels » n’insistent pas
suffisamment sur l’importance de tout ce qui est hors cadre, hors champ,
impensé, difficile à nommer, non prévu sur les fiches de postes et qui font
toute la différence.
L’objectif de la
présentation de Jean Barré, à travers quelques exemples, est de susciter un
dialogue où chacune et chacun peut à tour de rôle être amené à faire part de
son expérience, en évoquant des presque riens à soi, des « je ne sais
quoi », de « presque tout », qui apparaissent pertinents après
les avoir préalablement définis.
L’ATG vous invite à une
réunion Zoom planifiée.
Sujet : Jean
Barré - « Sauvés par des presque riens ? »
Heure : mardi 25
avril 2023 17:45 heure de Paris
Participer à la réunion
Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/82314312173?pwd=S1RuM3lXMElFNUxqOGVkWCtnS3QxQT09
ID de réunion : 823
1431 2173
Code secret : 526631
Votre numéro
local (France)
Le 5 avril 2023
Position de l'auteur de ce site sur le futur projet de loi de fin de vie.
Le 25 mars 2023
La lettre 137 de l'ARG : inauguration du square Roger Garin au centre hospitalier d'Albi
Le 21 mars 2023
Position
éthique et politique personnelle sur la proposition de loi de fin de vie :
sur Médiapart
Le 22 février 2023
Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France. Deuxième édition 2020
Le 20 février 2023
J’ai toujours
pratiqué l’aide active à mourir
Bernard Pradines
Si l’on en croit la
presse, une convention citoyenne de 184 citoyens vient d’approuver très
majoritairement l’aide active à mourir, répondant ainsi au désir du président
de la république française. Un scoop ? A 72 ans,
les bras m’en tombent. A moins que je ne tombe de ma chaise ou pire de
l’armoire. Car une telle décision enfonce les portes ouvertes.
Pour ma part, j’ai toujours pratiqué l’aide active à
mourir en assistant au maximum, parfois difficilement, non sans reproche,
quelque 1300 personnes, principalement en réanimation et en soins de longue
durée. Je l’ai fait en pratiquant la médecine palliative que je connaissais au
moment où j’étais amené, aux côtés d’autres soignants tels que les infirmières,
à apaiser les souffrances d’un·e malade en fin de
vie. Au début de ma carrière, ce fut en sédatant ou en endormant les patients
qui n’avaient pas pu bénéficier des soins palliatifs que nous connaissons
aujourd’hui. C’était une autre époque. Puis en affinant mes connaissances par
le suivi de formations et en suivant les lois et recommandations en vigueur
dont je constate si souvent à quel point elles sont méconnues et inappliquées.
A présent, beaucoup reste à faire pour généraliser et
rendre opposables les soins palliatifs en France. Ce serait le noble objectif
d’une nouvelle loi.
Euh… j’ai mal lu la suite : il s’agit aussi de suicide assisté, de suicide médicalement assisté et d’euthanasie. Non, donner la mort n’est pas un soin.
Le 20 janvier 2023
Mise à jour de la page de l'Association Roger Garin et publication de la lettre n°135 de cette association.
Le 12 janvier 2023
https://www.geriatrie-albi.com/apres09-01-23.pdf
Le
8 janvier 2023
Réponses
au questionnaire sur la fin de la vie dans la perspective de la visioconférence-débat du Dr Jean-Marie Gomas dans le cadre de
l'Association Tarnaise de Gérontologie qui aura lieu le lundi 9 janvier 2023 de 18
heures à 20 heures (heure de métropole) :
https://www.geriatrie-albi.com/pour09-01-23.pdf
Le 4 janvier 2023
Journée de soins palliatifs à Toulouse le 27 janvier 2023
Le 4 janvier 2023
Publication dans la revue "Prescrire" : Pradines B. C'est bête une chaise. La Revue Precrire. Janvier 2023. Tome 43, n°471;p 74
Le
28 décembre 2022
La
visioconférence-débat du Dr Jean-Marie Gomas dans le cadre de
l'Association Tarnaise de Gérontologie aura lieu le lundi 9 janvier 2023 de 18 heures à
20 heures (heure de métropole).
Inscription
gratuite indispensable à la visioconférence-débat
auprès de bpradines@aol.com
Inscrit·e, vous
recevrez un mail contenant l’adresse de la réunion au matin de la
visioconférence-débat.
Seules
seront admises les personnes inscrites. Sinon, possibilité de consulter
la rediffusion (replay). Cette rencontre étant enregistrée, vous
devez éteindre votre caméra si vous voulez protéger votre image.
Dans
cette optique, nous vous proposons un test dont l'anonymat des résultats
est garanti, y compris pour ceux qui l'ont conçu : Jean-Marie Gomas et moi-même
(Bernard Pradines).
Le voici
: https://forms.gle/Jbd7Ta5E8QUmGwca6
Ce questionnaire
comporte une question ouverte qui vous permet d’interpeler anonymement à
l’avance le conférencier.
Les
résultats anonymes seront communiqués aux inscrits après la visioconférence.
Dernier
ouvrage de Jean-Marie
Gomas (avec Pascale Favre) : "Fin de vie : peut-on
choisir sa mort ?"
Préface
de Marie de Hennezel
Extrait :
"L’euthanasie, je suis pour ! » Opinion si souvent entendue dès
lors que l’on aborde la question de la fin de vie. Surprenante de simplicité
apparente dans ce contexte. Comme si la mort était réduite à un événement
ponctuel, un « problème » qu’il convient de régler dans les meilleurs délais.
La solution semble évidente, facile, efficace. La situation est maîtrisée, le
chemin du mourir disparaît, les bien-portants peuvent rester dans l’agitation
de leur vie trépidante et les médecins n’ont qu’à s’exécuter…"
Le 22 décembre 2022
Mise à jour de la page de l'Association Roger Garin + carte de voeux :
Le 17 décembre 2022
Mise à jour du lien vers SDAPALL :
Echelle SEDAPALL : http://asp-toulouse.fr/sedapall-sfap/
Le 27 novembre 2022
Fin provisoire de de l'actualisation de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Le 20 novembre 2022
Mise
à jour de l'introduction de la page relative aux contentions :
Exposé du 21 octobre
2022 sur les contentions aux étudiants américains du Curry college du Massachusetts.
Diapos en pdf : https://www.geriatrie-albi.com/Contention-Ambialet21-10-22.pdf
Le 24 octobre 2022
Mise en ligne des diapositives présentées lors des exposés du vendredi 21 octobre 2022 sur les contentions et la fin de vie devant des étudiants américains du Curry college du Massachusetts à Ambialet (Tarn)
Diapos en pdf :
A
propos des contentions :
https://www.geriatrie-albi.com/Contention-Ambialet21-10-22.pdf
A propos de la fin de vie :
https://www.geriatrie-albi.com/EAS21-10-22.pdf
Le
19 octobre 2022
Que faire
face à Alzheimer ?
Voici le replay de la visioconférence du mardi 18 octobre 2022 au soir animée par Véronique Lefebvre des Noëttes ainsi que les résultats du questionnaire préalable et les réponses considérées comme justes.
Le
replay :
https://www.youtube.com/watch?v=FoGWJl4qFC0
Vos
résultats au questionnaire préalable et les réponses proposées :
https://www.geriatrie-albi.com/Q36.pdf
Le
livre :
https://livre.fnac.com/a16038331/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-Que-faire-face-a-Alzheimer
Le
14 octobre 2022
Rappel
Véronique Lefebvre des Noëttes animera une
visioconférence le mardi 18 octobre 2022 de 18 heures à 20 heures sous
l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie sur le thème de son
livre paru en 2019 : « Que faire face à Alzheimer ? »
Dans ce contexte,
vous pouvez renseigner et critiquer le questionnaire en ligne suivant avant le
11 octobre 2022 :
https://forms.gle/sVDKNCm22XfcKYKx9
N’hésitez pas, les
réponses sont anonymes, y compris pour le rédacteur qui est votre serviteur.
S'inscrire auprès de bpradines@aol.com
Le livre :
https://livre.fnac.com/a16038331/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-Que-faire-face-a-Alzheimer
Le livre de la
même auteure paru le 7 septembre 2022 intitulé "La Force de la caresse" :
https://livre.fnac.com/a17071826/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-La-force-de-la-caresse
Le 2 octobre 2022
Correction
d'erreur de lien :
Exposés du 1er juin 2022 sur les contentions et la fin de vie devant des étudiants américains du Curry college du Massachusetts à Ambialet (Tarn)
Diapos en pdf :
A propos des contentions :
Le 29 septembre 2022
Mise à jour de la traduction du PRUQ
Tableau 2
PRUQ en anglais |
traduction personnelle |
Q1 Protecting an older person from falling out of
bed? Q2 Protecting an older person from falling out of
chair? Q3 Protecting an older person from unsafe
ambulation? Q4 Preventing an older person from wandering? Q5 Preventing an older person from taking things
from others? Q6 Preventing an older person from getting into
dangerous places or supplies? Q7 Keeping a confused older person from bothering
others? Q8 Preventing an older person from pulling out
catheter? Q9 Preventing an older person from pulling out a
feeding tube? Q10 Preventing an older person from pulling out an
IV line? Q11 Preventing an older person from breaking open
sutures? Q12 Preventing an older person from removing a
dressing? Q13 Providing quiet time or rest for an overactive
older person? Q14 Providing for safety when judgment is impaired? Q15 Substituting for staff observation? Q16 Protecting staff or other patients from physical
abusiveness/combativeness? Q17 Managing agitation? |
Q1
Empêcher une personne âgée de tomber du lit ? Q2
Empêcher une personne âgée de tomber de sa chaise ? Q3
Empêcher une personne âgée d’effectuer des déplacements dangereux ? Q4
Empêcher une personne âgée d’effectuer une déambulation ? Q5
Empêcher une personne âgée de prendre des choses aux autres personnes ? Q6
Empêcher une personne âgée d'accéder à des endroits ou à des fournitures ou
des matériels dangereux ? Q7
Empêcher une personne âgée confuse de déranger les autres personnes ? Q8
Empêcher une personne âgée de retirer un cathéter ? Q9
Empêcher une personne âgée de retirer une sonde d'alimentation ? Q10
Empêcher une personne âgée de retirer une voie intraveineuse ? Q11
Empêcher une personne âgée d’ouvrir une plaie ou des plaies suturées ? Q12
Empêcher une personne âgée d'enlever un pansement ? Q13
Permettre des moments de calme ou de repos à une personne âgée
hyperactive ? Q14
Assurer la sécurité de la personne lorsque son jugement est altéré ? Q15
En remplacement de la surveillance par l'équipe soignante ? Q16
Protéger le personnel ou d'autres patients de la violence physique/de la
combativité de la personne ? Q17 Gérer l'agitation ? |
Le
29 septembre 2022
Un pense-bête utile publié par Geripal (16 juin 2022) pour le diagnostic des infections urinaires.
Source : https://geripal.org/managing-urinary-symptoms-and-utis-in-older-adults/
Le 26 septembre 2022
Traduction personnelle de l'échelle de Rudas
Le 25 septembre 2022 :
Ajout du tableau des recommandations françaises en matière de contention mécanique.
Tableau 7.
Date |
Source |
Titre et lien |
Octobre
2000 |
ANAES
(devenue HAS en 2004) |
|
Novembre
2004 |
ANAES-FHF |
|
Juin
2005 |
HAS |
Contention physique de la personne âgée. |
Octobre
2007 |
DGS-DGAS-SFGG |
|
Juin
2009 |
HAS-SFGG |
Évaluation
et prise en charge des personnes âgées faisant des chutes répétées |
Février
2011 |
AFSSAPS
(devenue ANSM en 2012) |
|
Février
2017 |
HAS |
Contention mécanique en psychiatrie générale. |
Septembre
2021 |
HAS |
Manuel de certification des établissements de santé pour la
qualité des soins |
Novembre
2021 |
ANSM |
Recommandations pour assurer la sécurité des patients
nécessitant une contention médicale. |
Le
12 septembre 2022 :
Véronique Lefebvre des Noëttes animera une
visioconférence le mardi 18 octobre 2022 de 18 heures à 20 heures sous
l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie sur le thème de son
livre paru en 2019 : « Que faire face à Alzheimer ? »
Dans ce contexte,
vous pouvez renseigner et critiquer le questionnaire en ligne suivant avant le
11 octobre 2022 :
https://forms.gle/sVDKNCm22XfcKYKx9
N’hésitez pas, les
réponses sont anonymes, y compris pour le rédacteur qui est votre serviteur.
S'inscrire auprès de bpradines@aol.com
Le livre :
https://livre.fnac.com/a16038331/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-Que-faire-face-a-Alzheimer
Le livre de la
même auteure paru le 7 septembre 2022 intitulé "La Force de la caresse" :
https://livre.fnac.com/a17071826/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-La-force-de-la-caresse
Le 26 juillet 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
On lira avec intérêt la publication bretonne de 2004, époque comparable à celle des graphiques ci-dessus : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/maryvonne_manach_et_joseph__etienne_diapo_bretagne.pdf
Une information de toutes les familles est donc indispensable dès l'entrée en établissement de longue durée tels qu'USLD OU EHPAD. En voici un exemple en Ile-de-France : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/system/files/2018-08/Mooc5_Info_contention_familles_16.pdf
Le 8 juillet 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
En France, l'AFSSAPS devenue ANSM en 2012 publie des recommandations le 28 février 2011.
Les six principaux arguments retrouvés dans la littérature médicale et dans mon expérience sont les suivants :
risque de chute,
comportements d’agitation compromettant la
sécurité ou la qualité des soins (indication contestée)
déambulation jugée excessive (indication
contestée)
nécessité de maintien d'un dispositif médical,
en particulier une perfusion intraveineuse, une sonde, un pansement ou une
minerve
interdiction d’appui suite à une opération
chirurgicale ou une fracture
une nouvelle indication s'est faite
jour récemment : la contention pour éviter ou limiter les contaminations
virales lors de la pandémie de Covid-19 ayant éclos en France au début de
l'année 2020 (Lefebvre des
Noëttes Véronique, Vieillir n'est pas un crime !), (Okuno,
2021) (Font, 2021). Une publication suisse évoque aussi cette
nouvelle difficulté chez des adultes en situation de handicap intellectuel (Dugerdil et al. 2020).
Le 7 juillet 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Les médicaments comportent des effets secondaires qui peuvent favoriser les chutes : hupotension artérielle, moindre perception de l'environnement, myorealaxation, etc.
La contention est bien souvent plus délétère que bénéfique.
Elle ne doit être utilisée
qu'en dernier recours. Il faut d'abord faire pratiquer des bilans posturaux par
les kinés avec évaluation du risque de chutes, à l'arrivée des patients et
réévaluer régulièrement, privilégier l'aménagement de l'environnement, l'entretien
des capacités résiduelles, l'accompagnement par les soignants et l'utilisation
de matériel adapté d'aide à la marche.
La contention est bien
souvent plus délétère que bénéfique.
Elle
ne doit être utilisée qu'en dernier recours. Il faut d'abord faire pratiquer
des bilans posturaux par les kinés avec évaluation du risque de chutes, à
l'arrivée des patients et réévaluer régulièrement, privilégier l'aménagement de
l'environnement, l'entretien des capacités résiduelles, l'accompagnement par
les soignants et l'utilisation de matériel adapté d'aide à la marche.
Par
ailleurs, la déambulation, pour les personnes atteintes de troubles cognitifs,
est un besoin à favoriser autant que possible.
Les
contentions sont bien souvent utilisées, suite à des menaces d'ordre judiciaire
de la part de proches des résidents. Si cette solution est choisie, la balance
bénéfices/ risques doit pencher côté bénéfices, notamment suite
à plusieurs chutes ayant induit des conséquences fâcheuses (transfert
aux urgences, fractures, hospitalisations...).
Le 1er juillet 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Il existe une contradiction entre la charte des personnes âgées dépendantes et le principe des contentions. Les articles 1 et 3 du texte mios à jour en 1996 stipulent en effet :
Article
I - Choix de vie
Toute personne
âgée dépendante garde la liberté de choisir son mode de vie.
Elle doit pouvoir
profiter de l’autonomie permise par ses capacités physiques et mentales, même
au prix d’un certain risque. Il faut l’informer de ce risque et en prévenir
l’entourage.
La famille et les
intervenants doivent respecter le plus possible son désir profond.
Article
III - Une vie sociale malgré les handicaps (extrait)
Toute personne
âgée dépendante doit conserver la liberté de communiquer, de se déplacer et de
participer à la vie de la société.
Les urbanistes
doivent prendre en compte le vieillissement de la population pour l’aménagement
de la cité.
Les lieux publics et
les transports en commun doivent être aménagés pour être accessibles aux
personnes âgées, ainsi qu’à tout handicapé et faciliter leur participation à la
vie sociale et culturelle.
La vie quotidienne
doit prendre en compte le rythme et les difficultés des personnes âgées
dépendantes, que ce soit en institution ou au domicile.
Toute personne âgée
doit être informée de façon claire et précise sur ses droits sociaux et sur
l’évolution de la législation qui la concerne.
Autrement dit, "la contention est une solution difficilement acceptable et pose des problèmes éthiques". (L'infirmier(e) et les soins palliatifs: Prendre soin : éthique et pratiques)
Quant au code civil français dans son article
16-3, il fait référence à toute atteinte à l'intégrité
corporelle dont on sait qu'elle peut être eremise en
question lors des contentions :
Article 16-3 (Version
en vigueur depuis le 07 août 2004)
« Il ne peut
être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité
médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique
d'autrui.
Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à même de consentir. »
Le 21 juin 2022 :
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
9.
A noter que la HAS française publie en 2017 des recommandations en psychiatrie
générale où elle distingue plusieurs types de contentions, dont les contentions
physique et mécanique :
« Contention
physique (manuelle) : maintien ou immobilisation du patient en ayant recours à
la force physique.
Contention mécanique : utilisation de tous moyens, méthodes, matériels ou vêtements empêchant ou limitant les capacités de mobilisation volontaire de tout ou partie du corps dans un but de sécurité pour un patient dont le comportement présente un risque grave pour son intégrité ou celle d’autrui. »
Ainsi, une brochure éditée par cet
organisme, mise à jour en mars 2006, résume les avantages et risques de
ces dispositifs. Elle est jugée d'actualité en 2017
Elle énumère
les dangers et inconvénients de la contention au lit par barrières :
étranglement, suffocation, blessure corporelle ou
même décès quand les patients ou une partie de leur corps sont piégés entre les
barres ou bien entre les barres et le matelas,
blessures sérieuses quand les patients
enjambent les barrières et tombent du lit,
contusions cutanées, plaies et éraflures,
genèse de comportements d’agitation quand
les barrières de lit sont utilisées comme des contentions,
sentiment d’isolement ou de limitation sans
nécessité,
empêchement, pour les personnes qui sont aptes à
sortir du lit, de se livrer aux activités habituelles de la vie quotidienne
telles qu’aller à la salle de bains ou aller chercher quelque chose dans un
placard.
Il convient de souligner le risque de
pendaison ou de compression du résident lorsqu'un élément du corps demeure
coincé dans les barrières alors que la partie la plus lourde de la personne se
situe déjà à l'extérieur du lit.
Par ailleurs, cette brochure énumère des recommandations pour éviter les accidents liés aux barrières. La première est de tenter d'éviter leur usage.
La plupart des patients peuvent être au lit en toute sécurité sans barrières de lit.
Utilisez des lits qui peuvent être
surélevés et abaissés près du sol pour répondre aux besoins des patients et des
soignants.
Maintenez le lit dans la position la
plus basse possible avec les roues bloquées.
Lorsque le patient risque de tomber
du lit, placez des matelas à côté du lit, tant que cela n'augmente pas le
risque d'accident.
Utilisez des aides au transfert ou à
la mobilité.
Surveillez fréquemment les patients.
Anticipez les raisons pour lesquelles
les patients sortent du lit, comme la faim, la soif, le fait d'aller aux
toilettes, l'agitation et la douleur ; répondez à ces besoins en offrant aliments liquides, en prévoyant de
nombreuses toilettes et en proposant des interventions apaisantes et un
soulagement de la douleur.
Lorsque des barrières de lit sont
utilisées, effectuez une évaluation continue de l'état physique et mental du
patient ; surveillez de près les patients à haut risque. Considérer ce qui
suit:
Utilisez un matelas de taille appropriée
ou un matelas avec des bords en mousse surélevés pour éviter que les patients
ne soient coincés entre le matelas et la barrière.
Réduisez les espaces entre le matelas
et les barrières latérales.
Le 9 juin 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
durée de résidence, degré de care dépendance et limitation de la mobilité (Hofmann et al. 2015)
Hofmann H, Schorro E, Haastert B, Meyer G. Use of physical restraints in nursing homes: a multicentre cross-sectional study. BMC Geriatr. 2015 Oct 21;15:129.
Hofmann H, Schorro E, Haastert B, Meyer G.
Use of physical restraints in nursing homes: a multicentre
cross-sectional study. BMC Geriatr.
2015 Oct 21;15:129.
Le 8 juin 2022
Mise à jour du lien vers la chaine vidéo de l'auteur :
Le 7 juin 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
La raison la plus souvent invoquée est la prévention des chutes dans l'étude de Retsas (Retsas et al. 1997), dans celle de Karlsson (Karlsson et al. 1998) ainsi que dans celle de Berzlanovich (Berzlanovich et al. 2012) ou de Zanetti (Zanetti et al. 2018).
Zanetti E, Zani M, Poli M, Mottin C, Marin M. La contenzione a domicilio: indagine di prevalenza tra gli utenti del Servizio di Assistenza Domiciliare dell’Azienda ULSS n. 7 Pedemontana di Bassano del Grappa [The use of physical restraints in older adults receiving home care: a cross-sectional study in an italian district of northen Italy]. Assist Inferm Ric. 2018 Apr-Jun;37(2):62-67. Italian.
Les nouvelles technologies de surveillance sont censées venir fournir une alternative aux contentions physiques. Pourtant, si l'on en croit Favez (Favez et al. 2022), les technologies de surveillance sont utilisées en complément de la contention physique au fauteuil et au lit, non en alternative.
Favez L, Simon M, Bleijlevens MHC, Serdaly C, Zúñiga F. Association of surveillance technology and staff opinions with physical restraint use in nursing homes: Cross-sectional study. J Am Geriatr Soc. 2022 Apr 18.
Le 3 juin 2022
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Toujours en Chine, Li (Li et al. 2022) estime que la pratique des contentions est insuffisamment standardisée dans un contexte d'insuffisances de compétence des équipes soignantes.
Li Y, Wang Y, Gu Y, Gong D, Jiang S, Li J, Xu H. Knowledge, Attitude, and Practice of Nursing Home Staff Regarding Physical Restraint in China: A Cross-Sectional Multicenter Study. Front Public Health. 2022 May 6;10:815964.
Le 1er juin 2022
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Le 24 mai 2022
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1. Evaluations dans le service de Soins de Longue Durée du Centre Hospitalier d'Albi entre 2000 et 2008 : une amélioration possible
Graphique 1. Usage de la contention au fauteuil par une ceinture pelvienne le 3 mars 2000, le 31 octobre 2005 et le 12 juin 2008 dans le service de Soins de Longue Durée du Centre Hospitalier d'Albi.
en bleu : contenus
en violet : non contenus
(purple : those who must be restrained on their
armchair, blue : those who are restrained by the mean of a restraining belt.)
Ci-dessous la prévalence des barrières de lit dans le service.
Graphique 2. Utilisation barrières de lit dans le service le 4 décembre 2000, le 31 octobre 2005 et le 12 juin 2008. Bien qu’en évolution favorable, la contention au lit par des doubles barrières est encore trop fréquente.
Ci-dessous :
En blanc : deux barrières de lit
En bleu : pas de barrière
En violet : 1 barrière de lit
(white :
those who must be restrained by two bedrails, blue : those who are never
restrained by bedrails, purple : those who are retrained by one
bedrail only.)
Le 23 mai 2022
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8. Une définition se revendiquant internationale (Bleijlevens et al. 2016), a été rédigée à partir de trente-quatre définitions différentes identifiées lors d’une recherche documentaire. Après trois tours de vote, 45 (95,7 %) des 47 experts restants étaient d'accord avec la nouvelle définition proposée : "La contention physique est définie comme toute action ou procédure qui empêche la liberté de mouvement du corps d'une personne vers une position de son choix et/ou un accès normal à son corps par l'utilisation de toute méthode, attachée ou adjacente au corps d'une personne, qu'elle ne peut pas contrôler ou retirer facilement."
Le 22 mai 2022
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En Espagne, une étude (Estevez-Guerra et al. 2017) retrouve que la prévalence des résidents avec au moins une contention physique était de 84,9 % (IC à 95 % : 81,7-88,1), avec une variabilité entre les centres de 70,3 à 96,6 % (valeur p du test de Kruskal Wallis < 0,001). Les deux barrières latérales étaient le plus souvent utilisées (84,5 ; IC à 95 % : 81,1-87,9), mais d'autres types de contention étaient également fréquemment utilisés. L'analyse multivariée a montré que le degré d'atteinte fonctionnelle augmentait la probabilité de recours à la contention. Une association significative a également été trouvée entre l'utilisation de la contention et l'état cognitif altéré des résidents.
Estévez-Guerra
GJ, Fariña-López E, Núñez-González E, Gandoy-Crego M,
Calvo-Francés F, Capezuti EA. The use of
physical restraints in long-term care in Spain: a multi-center cross-sectional
study. BMC Geriatr. 2017 Jan 21;17(1):29.
Les secteurs dits protégés sont aussi des secteurs fermés. De plus, les visites de personnes extérieures peuvent y être plus rares tant ils renvoient une image jugée défavorable (Arcelin, 2019)
Arcelin Jean. Tu verras Maman tu seras bien. 2019
impossibilité de se rendre aux toilettes avec mise en place de couches (changes uniques, palliatifs...) |
Cette auteure décrit la souffrance de la fille d'un résident multichuteur, ayant nécessité de nombreuses sutures cutanées, désormais contenu et vite muni de palliatifs du fait de sa contention. |
Elles pourraient être définies par les injonctions collectives et répétées adressées à la personne en vue de réduire sa libre mobilité. Il est possible d'en rapprocher ce que l'on pourrait qualifier de "contention humaine" qui associe une contrainte physique humaine à des injonctions de restrictions de déplacements ou de mouvements. Dans ce cas, la personne est observée en permanence par un entourage qui limite sa mobilité, en particulier dans la crainte d'une chute.
Encore plus proche de notre propos, Wang (Wang et al. 2022) évalue le rôle des diverses disciplines soignantes dans la prise de décision de contentions physiques. Ainsi, d’après cet auteur, dans une étude menée en soins de longue durée en Chine, seulement 14,72 % des contentions des personnes âgées sont accompagnées d’une prescription médicale. De plus, 77,74% des contentions physiques ont été décidées par des infirmières ou des aides-soignants sans l'intervention d'un médecin. Le même auteur relève des différences dans les connaissances, attitudes et pratique de ces deux catégories soignantes dans le domaine des contentions et appelle à améliorer la formation des soignants.
Wang J, Liu W, Wang H, Zhao Q, Xiao M. Difference of Physical Restraint Knowledge, Attitudes and Practice Between Nurses and Nursing Assistants in Long-Term Care Facilities: A Cross-Sectional Study. Risk Manag Healthc Policy. 2022 Feb 16;15:243-255.
Le 21 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Allant plus avant, Crutchfield (Crutchfield et al. 2019) avance que l’utilisation de la contention physique éthiquement justifiable exige certaines conditions nécessaires et suffisantes. Ces conditions sont que le médecin ait obtenu un consentement éclairé pour leur application, que leur application soit médicalement appropriée et que la contention soit le moyen le moins restrictif de liberté pour obtenir le bénéfice escompté. C'est une autre question de savoir si leur application est jamais médicalement appropriée, étant donné le manque de preuves de leur efficacité.
Crutchfield P, Gibb TS, Redinger MJ, Ferman D, Livingstone J. The Conditions for Ethical Application of Restraints. Chest. 2019 Mar;155(3):617-625.
Ainsi une publication française stipule-t-elle que "l'utilisation de contentions physiques, ainsi que chimiques, est soumise à une prescription médicale. C'est une décision médicale, le plus souvent heureusement prise en équipe. Des responsabilités sont engagées lors de sa mise en œuvre" (Carthalade, 2021).
Carthalade C. Liberté et contrainte du patient qui déambule [Freedom and constraint of the ambulatory patient]. Soins Gerontol. 2021 Jan-Feb;26(147):40-44. French.
Le 20 mai 2022 :
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Autrement dit, "la contention est une solution difficilement acceptable et pose des problèmes éthiques". (L'infirmier(e) et les soins palliatifs: Prendre soin : éthique et pratiques)
Toute décision de contention (soumise en France à une prescription médicale) ou d’absence de contention doit être clairement notée dans le dossier du patient pour pouvoir justifier ultérieurement du choix retenu, de la démarche professionnelle qui a permis de mesurer le risque inhérent, des modalités de surveillance et de suppléance mises en œuvre pour pallier l’inconfort ajouté (L'infirmier(e) et les soins palliatifs : Prendre soin : éthique et pratiques).
d) une nouvelle indication s'est faite jour récemment : la contention pour éviter ou limiter les contaminations virales lors de la pandémie de Covid-19 ayant éclos en France au début de l'année 2020 (Lefebvre des Noëttes Véronique, Vieillir n'est pas un crime !)
Le 19 mai 2022
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En 2019, l'OMS attire l'attention sur l'association entre isolement et contentions, en particulier "dans de nombreux services de santé mentale, mais aussi comme forme de punition" (WHO, 2019).
a) Qui décide de la
pose d'une contention physique ?
A mon arrivée en
soins de longue durée en novembre 1991, il était difficile de savoir qui avait posé
l'indication : la famille du résident, les infirmières, les aides-soignantes,
"l'équipe" ? Une fois mise en place, il était implicite que cette
mesure serait irréversible. Depuis lors, les recommandations de 2000 de l'ANAES (HAS) sont venues placer un cadre théorique relativement
précis. La contention physique ne doit être instituée et renouvelée que
prescrite par un médecin, tracée et remise régulièrement en question. Il ne
semble pas en aller ainsi dans nombre de pays.
Ainsi, le dilemme éthique de la décision demeure l'apanage des infirmières dans des publications récentes consultées en 2022 :
En Iran, en Espagne,
en Jordanie, en Chine en soins intensifs : Salehi (Salehi et al. 2020), Via-Clavero (Via-Clavero et al. 2019,
2020), Suliman (Suliman et
al. 2017), (Cui et al. 2019). En Turquie, toujours en soins intensifs, Kisacik (Kisacik et al.
2020) évoque la possibilité de mise en place des contentions par des
infirmières sans prescription médicale.
Elles pourraient être définies comme l'utilisation des locaux à des fins de réduction de la libre mobilité des personnes.
1. Le cas le plus fréquent est
l'enfermement du résident dans sa chambre
C'est
ce type de contention qui est principalement dénoncé dans le livre de Victor Castanet
"Les Fossoyeurs" paru le 26 janvier 2022.
- un matelas de lit au sol à côté du lit :
C'est la préconisation d'Olivier Saint-Jean dans son livre controversé "Alzheimer le grand leurre" écrit avec Éric Favereau et publié le 18 avril 2018.
Le 18 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.
Il est possible de distinguer quatre types de contentions :
- Les contentions
physiques ou mécaniques : elles peuvent être appliquées au fauteuil ou au lit
du résident. Utilisé isolément, le terme de "contention" renvoie trop
facilement à ces seules modalités.
- Les contentions pharmacologiques ou médicamenteuses : elles utilisent des psychotropes, c'est à dire des médicaments psychoactifs sédatifs.
- Les contentions architecturales.
- Les contentions psychologiques.
La contention physique devrait être le dernier recours dans les indications envisagée (Bachmann et al. 2022)
Bachmann L, Vatne S, Mundal IP. Safeguarding patients while implementing mechanical restraints: A qualitative study of nurses and ward staff's perceptions and assessment. J Clin Nurs. 2022 Feb 17. doi: 10.1111/jocn.16249. Epub ahead of print. PMID: 35178794.
Le 17 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.
De quoi rebuter des directions administratives
ou soignantes frileuses. Pourtant, si l'on en croit Redmond (Redmond et al.
2022), c'est la compétence liée à l'éducation des infirmières et non leur
expérience qui conditionne le plus leurs attitudes et leurs intentions
vis-à-vis de la contention. Ce constat rejoint celui d'Eskandari (Eskandari et al. 2017)
dans un contexte malaisien où les infirmières décident de la pose des
contentions.
Redmond LG,
Hyland PK, Orr PM, White M. Title of research article: An exploration of
nurses' knowledge, attitudes and intentions regarding restraint use in elderly
residential care facilities. J Nurs Scholarsh. 2022 May 14.
Eskandari F,
Abdullah KL, Zainal NZ, Wong LP. Use of physical restraint: Nurses' knowledge,
attitude, intention and practice and influencing
factors. J Clin Nurs.
2017 Dec;26(23-24):4479-4488.
Le 16 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.
De manière générale, on peut distinguer deux types de matériels utilisés :
- des dispositifs prévus à cet effet, clairement identifiés comme des moyens de contention tels que les ceintures pelviennes.
- des moyens détournés à des fins de contention, tels qu'un drap utilisé pour sangler une personne ou bien une attache d'un fauteuil à un radiateur.
Le 15 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.
A domicile, en 2020, Scheepmans (Scheepmans 2020) retrouve, en fonction de la définition utilisée, une prévalence entre 7% (Hamers et al. 2016), 9.9% (Beerens et al. 2014) et 24.7% (Scheepmans et al. 2017, 2018). Mais la prévalence des contentions physiques chez la personne âgée souffrant de troubles cognitifs est estimée à 38% (95% CI 35–42) (Moermans et al. 2018).
Le 14 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.
En 2018, un auteur
belge, Moermans (Moermans
et al. 2018) introduit la notion de 'involontary treatment" que je traduis volontiers par traitement
non désiré à domicile englobant :
les contentions physiques
les mesures pharmacologiques :
antidépresseurs, sédatifs
les soins imposés et les médicaments
cachés
Cette classification me semble discutable car ne différenciant pas un traitement éventuellement utile et vaccepté de celui qui est inutile et/ou imposé. Je contacte l'auteur pour avoir davantage de précisions. Elle a toutefois le mérite de révéler que des soins non consensuels étaient le plus souvent utilisés (73 % ; IC à 95 % 70-77), les contentions physiques étant présentes dans 38 % des cas (IC à 95 % 35-42). L'utilisation d'un traitement non désiré était associée à la dépendance pour les activités de la vie quotidienne (OR 1,50 ; IC à 95 % 1,33-1,69), aux troubles cognitifs (1,39 ; IC à 95 % 1,25-1,55), au fardeau des aidants naturels (OR 1,05 ; IC à 95 % 1,01 -1,10) et au vieillissement (OR 0,97 ; IC à 95 % 0,95-0,99). Les aidants naturels (71 %), suivis des médecins généralistes (47 %) ont le plus fréquemment demandé le recours aux soins non désirés et les infirmiers (81 %) l'ont majoritairement appliqué.
Le 13 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.
Ecoutons Poch (Poch et al. 2018) : "La contention ou l’enfermement induisent de graves troubles du comportement et de l’humeur aux conséquences néfastes. À côté de leur disposition architecturale, l’intérêt essentiel des unités Alzheimer réside dans la présence d’une équipe de soins spécialisée, qualifiée, préparée à la prise en soin de ces patients fragiles, suffisante en effectif, motivée, à l’encadrement compétent dans ce soin très particulier — soin qui permet et tient compte aussi de la présence de la famille."
Le 12 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.
La notion de dignité est liée avec le problème de la contetion dans le référentiel de l'HAS de 2021 pour la certification des établissements.
En 2022, le référentiel de l'HAS de 2021 pour la certification des établissements indique sans ambiguïté que la contention mécanique relève d'une décision médicale motivée, c'est-à-dire justifiée explicitement par écrit. Dans le domaine de la psychiatrie qui se superpose parfois avec celui de la psychiatrie, ce référentiel attribue la décision finale au psychiatre.
c) Toutes les solutions de substitution, toutes les alternatives doivent être obligatoirement envisagées pour la contention mécanique selon le référentiel de 2021 de l'HAS pour la certification des établissements.
Le 9 mai 2022
Début de la mise à jour de la page relative aux contentions. Ceci devrait prendre environ quatre mois :
https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Le 7 mai 2022
Le
28 avril 2022
La prochaine visioconférence avec débat sous
l’égide de l’Association Tarnaise de
Gérontologie (ATG) aura lieu le mardi
7 juin 2022 de 18 heures à 20 heures (heures françaises de métropole)
Elle sera animée par Valérie Meurou
et aura pour titre :
« Ce que
les personnes âgées dépendantes peuvent partager avec les personnes en
situation de handicap »
Inscription souhaitable auprès de bpradines@aol.com
Questionnaire anonyme à renseigner dès que possible
permettant de mieux connaître vos connaissances et attentes :
https://forms.gle/qFFEFCPxVuRdpTsZ6
Lien Zoom vers la visioconférence :
ID de réunion : 827 9214 0837
Code secret : 157809
Trouvez votre numéro local : https://us02web.zoom.us/u/kt8OM9lr1
Identité : Valérie MEUROU -
53 ans.
Signe particulier : en situation de
handicap moteur.
Passion : une seule, la Vie.
Expériences : 30 ans de
réinvention de soi, au fil des dysfonctionnements fonctionnels d'un corps
chahuté par un accident de la voie publique, ses séquelles et les contraintes
engendrées au quotidien.
Leitmotiv : défendre les
droits des plus vulnérables (personnes âgées / personnes en situation de
handicap), porter la parole de celles et ceux qui n'osent pas, qui n'en ont
plus la force, la capacité, la volonté ou la possibilité... afin que chacun
conserve sa place de citoyen pleine et entière, quels que soient ses choix et
modes de vie.
Actions réalisées et/ou en
cours : parcours inscrit
dans les instances institutionnelles, professionnelles et associatives (Groupes
de travail et réflexion ministériels, IGA/IGAS, Conseil Départemental,
ARS, MDPH... ASKORIA,
Établissements scolaires et/ou de formation, Associations gestionnaires
d'Établissements et services - personnes en situation de handicap moteur,
sensoriels, troubles du neurodéveloppement... Soutien aux Aidants...
Sensibilisation aux conduites addictives / PJJ, Maison d’arrêt...
Urbanisme et accessibilité et sécurité, actions de prévention et formations
auprès des professionnels de l’accompagnement au quotidien et travailleurs
sociaux, co-construction de nouvelles formes d’habitat inclusif pour personnes
dépendantes...)
Devise : parce que la vie ne
s'inscrit pas toujours dans le mouvement, quand elle est synonyme de
réinvention de soi, d'ouverture aux autres, quand elle regarde au-delà ce qui
dysfonctionne, alors, la différence devient, pour la société, une réelle
chance....
Souvenir et Sourire : "Ben
??? A ton âge, t'es toujours en poussette
?" "Oui, comme ça je vais plus vite que les autres en
descente... Waouh c'est super, tu me montres, on fait un tour ? ... ok, allez
viens ! (interpellation d'un tout jeune
enfant : quand le regard de l'innocence vous donne une vraie leçon de vie...)
Le 20 avril 2022
Pradines
B. Déserts
médicaux : Les personnes âgées parmi les premières vicimes.
Paru
initialement dans AgeVillagePro. AgeVillagePro,
13 avril 2022
Le 9 avril 2022
Association Tarnaise Gérontologie : la visioconférence-débat du mardi 5 avril 2022.
Le replay
: https://youtu.be/qfRkHfyeyFo
« Vieillir
n’est pas un crime ! Pour en finir avec l’âgisme. »
Avec Véronique LEFEBVRE des NOËTTES
Véronique LEFEBVRE des
NOËTTES est médecin psychiatre et gériatre à l’APHP depuis 35 ans à l’hôpital
Emile Roux de Limeil-Brévannes, grand hôpital de près de 900 lits et place de
gériatrie dont elle est la seule psychiatre. Elle a ouvert une des premières
consultations mémoire de l’APHP en 1988 avec adossés des ateliers mémoire et
des groupes d’aides aux aidants.
Depuis 2001 elle a créé un
DU sur la maladie d’Alzheimer et démences apparentées à l’UPEC, puis un DU
d’éthique et numérique en 2021,
Elle est enseignante et
chercheure à l’UPEC mais aussi dans de nombreuses universités.
Elle est membre du conseil
scientifique de l’espace éthique de l’APHP, espace régional d’IDF et national
sur les maladies neuro-évolutives avec Emmanuel
Hirsch et Fabrice Gzil.
Par ailleurs elle a
soutenu une thèse de philosophie pratique et d’éthique médicale en 2016 sur le
sentiment d’exister des malades d’Alzheimer : « esprit es-tu
là ? » sous la direction d’Éric Fiat, elle est donc Docteure en
Philosophie pratique et Ethique médicale UGE.
Enfin
elle est Co-directeure du département de recherche Ethique Biomédicale au
Collège des Bernardins.
Elle
a reçu en 2014 et 2017 le prix d’éthique Pierre Simon et en 2020 le prix Littré
Paul Fleury
Elle
a publié de nombreux articles et livres.
UPEC : Université Paris-Est Créteil
UGE :
Université Gustave Eiffel
Le 28 mars 2022
Peut-on choisir sa mort ?
https://www.geriatrie-albi.com/Couv_PEUT_ON%20CHOISIR.pdf
Le 28 février 2022
L’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG)
L’Association Tarnaise de Gérontologie a vu le jour le 22 février 2001.
Au départ, elle
rassemblait des médecins du Tarn, essentiellement gériatres, dans trois buts
principaux :
L’amélioration des
connaissances et des projets dans le domaine de la gériatrie.
La demande de moyens humains
et matériels indispensables à la dignité des personnes âgées.
La rupture de l'isolement
des acteurs de soins en encourageant les réseaux et la coordination
gérontologique.
Depuis lors, l’association
a évolué. Elle est désormais ouverte à toute personne intéressée par le sort
des personnes âgées, quelle que soit sa profession ou sa localisation
géographique.
L’arrivée des visioconférences a permis un nouveau développement depuis le 8 décembre 2020 dans le sens de l’ouverture de débats qui se veulent constructifs car faisant discuter de thèmes variés par des participants divers.
Trois exemples de
conférences publiques :
« Personnes âgées :
le bouleversement historique qui éclaire le présent » par Bernard Pradines
le 28 mai 2021 : https://youtu.be/1ry5UIZsge8
« Le cinquième risque
par » par Joëlle Le Gall le 22 octobre 2021 : https://tinyurl.com/5aae5cvs
« La place des vieux dans la société : passé, présent » par Philippe Albou le 16 novembre 2021 : https://tinyurl.com/2p878jc2
Une cotisation annuelle facultative de dix Euros vise seulement à un geste symbolique envers les intervenants.
Toute proposition est la bienvenue à mailto:bpradines@aol.com
Le 17 février 2022
Ces livres qu'il faut lire
(publié en septembre 2021)
Le 8 février 2022
Ces livres qu'il faut lire
(publié en septembre 2019) :
Le 6 février 2022
Extrait : « Au début de
ma carrière, j’ai vendu des baskets chez Go Sport. Eh bien, gérer des personnes
âgées en maison de retraite, c’est exactement comme vendre des baskets. »
Castanet, Victor. Les
fossoyeurs : Révélations sur le système qui maltraite nos aînés (Documents)
(French Edition) (p. 123). Fayard. Édition du Kindle.
Le 28 janvier 2022
Le 25 janvier 2022
Cancer et personnes âgées,
évaluation : le G8
Le 12 janvier 2022
Lettre 134 de
janvier 2022 de l’Association Roger Garin
Le 8 janvier 2022
En visioconférence sous
l’égide de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) :
Limiter le nombre de
personnes âgées dépendantes : le programme ICOPE présenté par le professeur
Bruno Vellas
Le mardi 25 janvier 2022
de 18 heures à 20 heures (heures de métropole française)
L’ATG vous invite à
cette réunion Zoom planifiée ouverte à tout public.
Entrée en séance à
partir de 17 heures 45 après inscription auprès de bpradines@aol.com
Lien vers la
visioconférence :
ID de réunion : 871
1783 1163
Code secret : 537393
Trouvez votre numéro
local : https://us02web.zoom.us/u/kdYv6Zc1X8
Le
Professeur Bruno Vellas
Né
le 10 Mai 1957 à Toulouse, le Professeur Bruno Vellas est coordonnateur du Gérontopôle à Toulouse, Chef de
service du département de médecine interne et de gériatrie du CHU de Toulouse,
responsable du CMRR (Centre de mémoire de ressource et de recherche clinique de
la maladie d'Alzheimer) à l’Université de Toulouse et membre de l’unité Inserm
U1027.
Le
Professeur Vellas est à l’origine de l’EADC (European Alzheimer Disease
Consortium), il coordonne le réseau du CeNGEPS
sur la maladie d’Alzheimer et a présidé la société mondiale de Gérontologie et
de Gériatrie.
Il
a obtenu son diplôme de médecine et de professeur à l’université Paul Sabatier
de Toulouse. Depuis plus de quinze ans, il est très impliqué dans l'activité de
recherche autour de la maladie d'Alzheimer et a publié plus de 500 articles
dans des revues internationales.
Il
est membre du comité scientifique de nombreuses revues scientifiques
internationales.
Il
est le principal investigateur de nombreux essais thérapeutiques internationaux
sur la maladie d'Alzheimer.
Il
est membre correspondant de l’Académie de Médecine.
Source de
cette biographie : https://tinyurl.com/2p82a62v
En
savoir davantage quant à ICOPE : https://cloud.leviia.com/s/Sqei8KEfkoEXcMX
Le 3 janvier 2022
Obésité : une évaluation du risque au-delà de
l’obésité :
https://www.geriatrie-albi.com/edmonton-obesity-staging-system-staging-tool.pdf
Source : Sharma AM, Kushner RF. A proposed clinical staging
system for obesity. Int J Obes (Lond). 2009 Mar;33(3):289-95. doi: 10.1038/ijo.2009.2. Epub 2009 Feb
3. PMID: 19188927.
Le 28 décembre 2021
En 2020, Chou et al. tentent d’évaluer l'effet négatif de l'utilisation de la
contention physique dans les suites de l’hospitalisation des patients âgés.
Il s’agit de sujets
âgés de 65 ans et plus qui ont été admis entre avril et décembre 2017 dans un
hôpital de Taïwan.
4 352
participants (âge moyen 78,7 ± 8,7 ans, 60,2 % d’hommes) ont été inclus et 8,3
% ont subi une contention physique. Les résultats de la régression logistique
multivariée ont montré que les sujets soumis à des contraintes physiques
étaient plus à risque de déclin fonctionnel (risque relatif ajusté 2,136,
intervalle de confiance à 95 % 1,322-3,451, p = 0,002), des séjours
hospitaliers plus longs (risque relatif ajusté 5,360, intervalle de confiance à
95 % 3,627-7,923, p<0,001) et mortalité (risque relatif ajusté 4,472,
intervalle de confiance à 95 % 2,794-7,160, p<0,001) après ajustement pour
les covariables. Ainsi l'utilisation de contraintes
physiques pendant l'hospitalisation a augmenté le risque de suites
hospitalières défavorables, telles qu'un déclin fonctionnel, une durée
d'hospitalisation plus longue et une mortalité accrue. Il convient toutefois de
rester prudent devant ces résultats du fait d’une possibilité de causalité
inverse.
Le 25 décembre 2021
Lien vers le compte-rendu de
l’enquête albigeoise sur la désertification médicale et l’opportunité d’un
centre de santé :
https://www.youtube.com/watch?v=NIFqHWn0les
Le 11 décembre 2021
Le bouleversement historique
qui éclaire le présent :
https://www.youtube.com/watch?v=1ry5UIZsge8
Le 10 décembre 2021
Quand les choses sont bien
dites
Véronique Lefebvre des
Noëttes animera une visioconférence le mardi 5 avril 2022 de 18
heures à 20 heures sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie.
S'inscrire gratuitement auprès de bpradines@aol.com
Paru en 2021 :
https://www.geriatrie-albi.com/image_0423347_20211201_ob_52ee3a_vieillir-n-est-pas-un-crime.jpg
Le 26 novembre 2021.
Lien vers le replay de la
visioconférence-débat du 16 novembre 2021 animée par le Dr Philippe Albou sur le thème :
« La
place des vieux dans la société : passé, présent »
https://www.youtube.com/watch?v=FVvtZnkWcG0
Les diapositives seules
sont disponibles à l’adresse suivante :
https://www.geriatrie-albi.com/Conference_ALBI_16-11-21.pdf
Des références sont accessibles
par liens dans le document suivant :
https://www.geriatrie-albi.com/References_ALBI_16-11-21.pdf
Rappel : qui est
Philippe Albou ?
Gériatre et psychogériatre
à St-Amand-Montrond (Cher).
Historien de la médecine,
il est l’auteur d'articles et de livres portant sur l'histoire de personnes
âgées, en particulier « L'image des personnes âgées à travers
l'histoire » (1999) et « Alzheimer, Pick, Cotard et les autres. Une
histoire de la psychogériatrie à travers les éponymes » (2005).
Dépression
et douleur au grand âge : ne pas oublier l’autre sans l’une.
Une
nouvelle avenue commune physiopathologique pour nous le rappeler :
Le vieillissement est un processus inévitable et représente l'accumulation d'altérations corporelles au fil du temps. La dépression et la douleur chronique sont très répandues chez les personnes âgées. On estime que 13 % de la population âgée souffrira simultanément des deux affections. De plus en plus de preuves suggèrent que la neuroinflammation joue un rôle essentiel dans la pathogenèse de la dépression et de la douleur chronique. En dehors des mécanismes physiopathologiques communs, cependant, les deux entités ont plusieurs liens cliniques. Leur prise en charge est difficile pour le médecin de la douleur ; cependant, des approches pharmacologiques et non pharmacologiques sont disponibles et peuvent être utilisées lorsque les deux conditions sont comorbides chez les patients âgés.
Source :
Zis P, Daskalaki A, Bountouni I, Sykioti P, Varrassi G, Paladini
A. Depression and chronic pain in the elderly: links
and management challenges. Clin Interv Aging.
2017 Apr 21;12:709-720.
Dire
que le passé éclaire le présent est un truisme. En quoi ceci est-il pertinent
pour mieux comprendre les personnes âgées contemporaines, en particulier quant
au recours à des établissements spécialisés ? Une évolution à rebours des
désirs des intéressés dans les enquêtes d’opinion. Sans parler de leur vie
solitaire croissante. Comment ceci est-il possible ?
Pour en discuter, je vous invite
à une nouvelle visioconférence que j’animerai le vendredi 28 mai 2021 de 18
heures à 20 heures (heures de métropole française) sous
l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie :
Personnes
âgées : le bouleversement historique qui éclaire le présent
Inscription à bpradines@aol.com
Selon Georges Lambert, ancien gériatre, l'assentiment en USLD et en
EHPAD est le nom du savoir-faire des soignants dans le prendre soin.
Il en parlera et échangera autour de ce
thème lors d’une visioconférence le jeudi 8 avril 2021 de 20h30 à 22h30
(heures de Paris) sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie.
Comprendre l'assentiment quand le consentement est impossible
L'assentiment en USLD et en EHPAD est le nom du savoir-faire des soignants dans le prendre soin.
Inscription à bpradines@aol.com
Non, résolument non !
Bernard
Pradines
Ancien
gériatre, j’émets les plus vives réserves quant à une évolution rétrograde de la
loi de 2016 concernant les soins lors de la fin de la vie. Pour moi l’aide
active à mourir, qui prévoit des mesures radicales telles que l’euthanasie et
le suicide médicalement assisté, ne peut être intégrée à une stratégie
palliative.
Reste
à pouvoir appliquer à bon escient les dispositions de la loi citée ci-dessus
dont une sédation profonde dans les cas précis qui le requièrent. La
pratique m’a montré la tendance diffuse de notre société à trouver
embarrassante la persistance d’états de dépendance censés coûter cher dans sa
course effrénée à la rentabilité et au profit. Si les uns y recourent,
pourquoi pas les autres qui n’ont pas encore compris qu’ils sont onéreux
et que leur image fait souffrir la société et leur famille ?
L’Histoire
et l’émergence des Droits de l’Homme nous ont enseigné le rejet des pratiques
expéditives et nous a conduits à aller plus loin : vers le respect de la
vie des citoyens âgés vulnérables. Je souhaite que ces personnes, de plus en
plus nombreuses, terminent leur vie dans la dignité, c’est-à-dire respectées,
correctement accompagnées et soignées jusqu’au bout.
C’est
pourquoi je partage les objectifs de la SFAP* et ses objections quant au récent
projet de loi visant à procurer une « aide active à mourir ».
*SFAP
Sans me livrer à une vraie
revue de littérature, je repère les publications qui me semblent dignes
d’intérêt depuis le 18 mars 2021 dans le listing
quotidien de Kamps et Hoffmann : https://covidreference.com/top10
A
noter que les mises à jour de cette page ne feront pas
systématiquement l'objet d'un avis de publication par courriel comme les
autres articles. Depuis le 3 avril 2021, une phrase en bleu en français
introduit les références choisies.
Je souhaite vous inviter à une
visioconférence sur un sujet d'actualité qui exige réflexion.
Cette
visioconférence a lieu sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie
et est ouverte à tous publics ; elle aura lieu le mercredi 24 mars 2021 de 18
heures à 20 heures (heures de métropole
française) sur le thème suivant :
« La philosophie des soins à l’épreuve
de la covid-19 »
L’animateur en sera Christophe Pacific,
qualifié enseignant chercheur / maitre de conférence
en Sciences infirmières, Docteur en Philosophie de l’Ecole Ethique de la
Salpêtrière (Paris – France), enseignant à l’IFSI d’Albi (France).
Vous
pouvez d’ores et déjà vous inscrire à bpradines@aol.com
Covistress : faire état du stress de
celles et ceux qui travaillent dans le secteur de l'aide et des soins au
grand âge
Au
travers du questionnaire anonyme en lien ci-dessous, le CHU de
Clermont-Ferrand souhaite étudier l’impact du COronaVIrus sur
votre vie et votre STRESS, en particulier sur le travail
et la vie personnelle. Même si vous n’avez pas eu de contact avec une personne
porteuse du virus, l’impact que peut avoir cette épidémie sur votre vie est
intéressant pour faire un bilan du retentissement de la pandémie sur les
aidants professionnels. Cette étude est une collaboration internationale entre
plusieurs Institutions (Centres Hospitaliers Universitaires, Universités, CNRS,
Santé au Travail).
Si vous travaillez auprès des personnes âgées, vous choisirez : " Vous travaillez dans le secteur de l'Aide et des soins liés au grand âge"
La contention mécanique est dangereuse
La revue des incidents et accidents de matériovigilance déclarés à l’ANSM, sur la période du 1er janvier 2011 au 10 décembre 2019, sur des dispositifs médicaux de contention, a permis de faire le point sur les dispositifs médicaux de contention au fauteuil et au lit.
Parmi les contentions connues, mécanique, architecturale, médicamenteuse et psychologique, la première d’entre elles continue à occasionner la mort de personnes, en particulier âgées.
C’est ce que relève le rapport de l’ANSM de novembre 2020.
Parmi le observations relevées, l’absence de maintien pelvien au fauteuil apparait comme une erreur pouvant mener à la strangulation ou à la compression thoracique.
Bien sûr, il ne faut pas s’en tenir à cette considération de bon sens et prendre connaissance des accidents décrits et des recommandation prescrites contenues dans le document en lien ci-dessous.
Ces considérations rejoignent les résultats d’études déjà publiées.
A noter que les contentions utilisées chez les personnes âgées sont généralement effectuées au fauteuil et au lit mais non sous la forme de « couchage de contention ».
https://ansm.sante.fr/content/download/186673/2444527/version/1/file/20201110_Rapport-Contention.pdf
Thierry Marmet est professeur associé de médecine palliative à l’Université Toulouse III
Extrait :
« Sachant qu’environ une personne sur huit vivant en France se trouve en dessous du seuil de pauvreté… cela commence à concerner beaucoup de monde.
Parallèlement l’offre de soins s’est aussi dégradée tant dans les dispositifs de premier recours qu’à l’hôpital. L’épidémie de Covid-19 en est un douloureux témoignage. L’âge pourrait être devenu un facteur discriminant d’accès aux soins de réanimation. »
Texte complet :
http://www.geriatrie-albi.com/19-12-20_Discrimination_Thierry-Marmet.pdf
Tsuji (Tsuji et al, 2020) émet
l'hypothèse que la lombalgie, qui est la maladie la plus courante chez les personnes
âgées, est associée à la fragilité et / ou à la sarcopénie et contribue à la
progression de l'une ou l'autre condition. L’objectif était d'évaluer la
relation entre la lombalgie, la sarcopénie et la fragilité chez les adultes
âgés vivant à domicile dans la population japonaise rurale.
730 participants âgés de 65 ans et plus ont été
recrutés. Ils ont été examinés entre novembre 2016 et décembre 2018. L'Oswestry Disability Index (ODI) a
été utilisé pour évaluer quantitativement la lombalgie et les scores ont été
comparés pour les groupes fragiles définis par la version japonaise de l'étude
sur la santé cardiovasculaire et les groupes de sarcopénie par le groupe de
travail asiatique pour la sarcopénie 2019.
Parmi 730 participants, la prévalence de la lombalgie
était de 57,8 %. Il y avait des différences significatives dans les scores de
l’échelle d’incapacité d’Oswestry
(ODI) [1] entre les groupes robustes, pré-fragiles et fragiles (p
<0,001). L'analyse de régression logistique a montré que la prévalence de la
lombalgie et les scores ODI étaient significativement associés à la fragilité
après ajustement pour l'âge, le sexe et l'indice de masse corporelle (odds ratio 3,41, intervalle de confiance à 95% 1,39-8,39, p
= 0,008 et odds ratio 1,06, intervalle de confiance à
95% 1,04-1,09, p <0,001, respectivement).
Il existe une association étroite entre lombalgie et
fragilité. Non seulement le déclin de la fonction physique mais aussi des
facteurs neuropsychiques, y compris la douleur chronique, constituent un cercle
vicieux de fragilité chez les personnes âgées vivant à domicile.
Tsuji S, Shinmura K, Nagai K, Wada Y, Kusunoki H, Tamaki K, Ito M, Sano K, Amano M, Hasegawa Y, Kishimoto H, Maruo K, Iseki T, Tachibana T. Low back pain is closely associated with frailty but not with sarcopenia: Cross-sectional study of rural Japanese community-dwelling older adults. Geriatr Gerontol Int. 2020 Nov 27. doi: 10.1111/ggi.14100. Epub ahead of print. PMID: 33245209.
[1] En français à l’adresse : https://fedris.be/sites/default/files/assets/FR/Documentation_medicale/Documentation_lombalgie/Autres/oswestryfr.pdf
Traduction en français par l’Agence fédérale belge des risques professionnels
Echelle d’incapacité d’Oswestry (ODI) pour les lombalgies (traduction en français par l’Agence fédérale belge des risques professionnels)
Pendant la quarantaine,
les patients souffrant de douleur chronique ont été contraints de rester à la
maison et de nombreux patients qui auraient dû bénéficier d’une consultation
spécialisée ont choisi de demeurer à domicile par peur d'une infection au COVID-19.
Maintenant que la
quarantaine est levée dans de nombreuses régions de Chine, beaucoup hésitent
encore à demander des soins de santé en présentiel. Nous devons envisager des
stratégies pour encourager les personnes ayant des problèmes de santé à les
prendre en considération, éventuellement grâce au recours à la télémédecine.
Dans le même temps, les prestataires de soins doivent savoir que la douleur
peut être liée à une infection au COVID-19 sous des présentations variées, soit
comme un signe précoce d'infection, soit comme une séquelle d'infection et
d'effets iatrogènes tels que l'alitement prolongé et le stress
psychologique.
Enfin, la douleur peut
très bien être une manifestation d'un processus non lié au COVID-19. Nous devons
nous préparer à voir davantage de patients qui ont contracté une infection au
COVID-19 à la clinique de la douleur alors que l'épidémie a ralenti.
Source : Song XJ, Xiong DL, Wang ZY, Yang D, Zhou L, Li RC. Pain Management During the COVID-19 Pandemic in China: Lessons Learned. Pain Med.
2020 Nov 7;21(7):1319-1323. doi:
10.1093/pm/pnaa143. PMID: 32321173; PMCID: PMC7188156.
AINS et maladie
thromboembolique
Depuis quelques années, l'attention
est attirée sur le risque augmenté de maladie thromboembolique (MTE) chez les
patients sous antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS). C’est ce que propose Ungprasert[1] dans sa revue systématique
de la littérature et sa métaanalyse en 2015. Pour Schmidt[2], ce risque accru concerne
aussi des patients ne présentant pas de facteur de risque de MTE. Pour ce
dernier auteur, le risque est multiplié par deux ou davantage pour les AINS
classiques et pour les inhibiteurs de la COX2.
Pour
Lee, ce risque est augmenté chez des patients souffrant de gonarthrose, à
l'exception du naproxène[3].
En
2020, Kinsey[4] retrouve que l’utilisation
récente des AINS est associée à un risque accru de MTE par rapport à la
non-utilisation, mais l'association est nulle ou diminuée par rapport à
l'initiation par le paracétamol. D’après cet auteur, les risques élevés de MTE
associés à l'utilisation d'AINS dans les études observationnelles peuvent en
partie refléter des risques de base différents chez les personnes ayant besoin
d'analgésiques et peuvent surestimer le risque encouru par les patients par
rapport aux alternatives pharmacologiques.
En conclusion, il semble utile de considérer le risque accru de MTE chez des patients relevant d’un traitement antalgique par paracétamol ou AINS, que le mécanisme physiopathologique soupçonné soit lié à ces thérapeutiques ou au terrain sous-jacent.
[1] Ungprasert P, Srivali N, Wijarnpreecha
K, Charoenpong P, Knight EL. Non-steroidal
anti-inflammatory drugs and risk of venous thromboembolism: a systematic review
and meta-analysis. Rheumatology (Oxford). 2015 Apr;54(4):736-42. doi: 10.1093/rheumatology/keu408. Epub
2014 Sep 24. PMID: 25252703
[2] Schmidt M,
Christiansen CF, Horváth-Puhó E, Glynn RJ, Rothman
KJ, Sørensen HT. Non-steroidal anti-inflammatory drug use and risk of venous
thromboembolism. J Thromb Haemost.
2011 Jul;9(7):1326-33. doi: 10.1111/j.1538-7836.2011.04354.x. PMID: 21592304.
[3] Lee T, Lu N, Felson
DT, Choi HK, Dalal DS, Zhang Y, Dubreuil M. Use of non-steroidal
anti-inflammatory drugs correlates with the risk of venous thromboembolism in
knee osteoarthritis patients: a UK population-based case-control study.
Rheumatology (Oxford). 2016 Jun;55(6):1099-105. doi:
10.1093/rheumatology/kew036. Epub 2016 Mar 15. PMID:
26983451; PMCID: PMC6281031.
[4] Kinsey TL, Stürmer T, Funk MJ, Poole C, Simpson RJ, Glynn RJ. Incidence of venous thromboembolism following initiation of non-steroidal anti-inflammatory drugs in U.S. women. Rheumatology (Oxford). 2020 Sep 1;59(9):2502-2511. doi: 10.1093/rheumatology/kez653. PMID: 31990357; PMCID: PMC7449805.
Le 11 septembre 2020 :
Le vaccin classique ZOSTAVAX*, commercialisé en France, est crédité d’une efficacité préventive de l’ordre de 50 % [2,3]. Une nouvelle formulation inclut une sous-unité inédite (HZ/su) associant une glycoprotéine E (IgE) et un adjuvant stimulant les cellules T. Il s’agit du SHINGRIX*, qui semble nettement plus efficace que le ZOSTAVAX* chez les plus de 60 ans. A noter que seul le ZOSTAVAX* est actuellement commercialisé en France. Le SHINGRIX* doit encore être évalué quant à son efficacité clinique et à ses effets adverses ; son immunogénicité est forte et les effets secondaires les plus fréquents sont représentés par la douleur au site d’injection sans autre conséquence grave [4]. Cet effet local semble plus important avec la voie sous-cutanée qu’avec la voie intramusculaire [5,6]. Les autres effets indésirables constatés sont la fatigue, les céphalées, les myalgies et les frissons [7]. Enfin, deux cas de pathologies en relation avec l’immunité ont été attribués à la vaccination pratiquée chez 634 personnes en phase III [8]. Il est désormais disponible en Allemagne depuis 2018 mais non en France.
Le 6 septembre 2020 : mise à jour, essentiellement de forme, de la page relative aux troubles du comportement : http://geriatrie-albi.com/CAP.html
Le 22 août 2020 :
Sommes-nous égaux face à la douleur de nos semblables ?
Bernard Pradines
L’étude de l’empathie à la douleur passe désormais par l’imagerie cérébrale de ceux à qui on présente l’image d’une personne souffrante. Pour les soignants, ces résultats doivent encourager à l’écoute et à l’interdisciplinarité lors la détection et de l’évaluation de la douleur.
C'est ce que nous suggère déjà l'étude d’Osborn publiée en 2009 (Osborn et al, 2009). Des images ou de courts clips montrant des situations douloureuses sont présentés à des sujets non douloureux. Approximativement un tiers d'entre eux font état d'une authentique expérience douloureuse lors du visionnement de ces scènes. Parmi les « répondeurs », dix d'entre eux sont comparés à dix « non-répondeurs » dans une étude avec IRM encéphalique. On présente alors à tous les sujets des images fixes de situations douloureuses. Les répondeurs activent des aires cérébrales en relation avec les sensations et les émotions éprouvées lors d'une expérience douloureuse. Ceci contraste avec les non-répondeurs qui activent très peu ces zones.
Cette étude est fort instructive quant aux disparités observées lors de l'hétéroévaluation de la douleur chez la personne âgée non verbalisante.
La subjectivité de l'observateur est un élément majeur de l'appréciation clinique. Ces constats demandent encore à être précisés. Mais il est troublant de constater que des marqueurs d’imagerie encéphalique d’empathie à la douleur peuvent être différents selon un critère aussi trivial que l’attractivité du visage (Kopis et al, 2020). Tremblay retrouve aussi des variations interindividuelles face à des représentations faciales de douleur (Tremblay et al, 2020). Autre exemple, une relation entre empathie à la douleur d’autrui et le fait d’être un consommateur excessif d’alcool a été mise en évidence par Rae (Rae et al, 2020). L’épilepsie essentielle pourrait aussi jouer un rôle (Jiang et al, 2020) négatif sur l’empathie à la douleur.
Ainsi, les résultats de diverses études récentes sont troublants et pourraient nous aider, encore timidement, à comprendre pourquoi nous n’avons pas tous la même aptitude à ressentir la douleur d’autrui. Ceci aura des conséquences philosophiques, anthropologiques et psychologiques considérables. Pour les soignants, c’est la modestie individuelle qui est au rendez-vous du travail en équipe et de l’écoute des autres témoins de la personne douloureuse.
Références :
Osborn J, Derbyshire SW. Pain sensation evoked by observing injury in
others. Pain. 2010;148(2):268-274. doi:10.1016/j.pain.2009.11.007
Kopiś N, Francuz P,
Zabielska-Mendyk E, Augustynowicz P. Feeling Other People's Pain: An
Event-Related Potential Study on Facial Attractiveness and Emotional
Empathy. Adv Cogn
Psychol. 2020;16(2):169-175. Published 2020 May 29. doi:10.5709/acp-0294-8
Tremblay MB, Marcoux A, Turcotte V, et al. I Can But I Shall Not Always Be Empathic [published online ahead of print, 2020 Aug 5]. Psychol Rep. 2020;33294120945180. doi:10.1177/0033294120945180
Rae CL, Gierski
F, Smith KW, et al. Differential
brain responses for perception of pain during empathic response in binge
drinkers compared to non-binge drinkers. Neuroimage
Clin. 2020;27:102322. doi:10.1016/j.nicl.2020.102322
Jiang Y, Zhu M, Yu F, Wang K. Impaired empathy in patients with idiopathic generalized epilepsy: An event-related potentials study [published online ahead of print, 2020 Jul 18]. Epilepsy Behav. 2020;111:107274. doi:10.1016/j.yebeh.2020.107274
Le 18 août 2020 :
Dans la page relative au schéma corporel : http://geriatrie-albi.com/bonhommedouleur.html
- la pratique ancienne de documents situés près du lit du malade ou du résident a été largement supprimée. Aussi, il conviendra de disposer ce schéma dans un endroit différent mais situé à la vue du plus grand nombre d’intervenants.
Le 17
août 2020 :
Une question fréquente : comment accéder
au dossier médical d'un parent décédé.
Voir aussi : https://www.cada.fr/administration/dossier-m%C3%A9dical-dun-ayant-droit dont les références 20150661 et 20161232 dans lesquels vous trouverez « la composition de l’ordre successoral »
Le 16 août 2020 :
Dans les établissements pour
personnes âgées, l’exemple du département du Tarn (France) :
Dans
le département, du Tarn, il est possible de s'adresser à cinq personnes depuis
le 17 juin 2020 : désignation
de personnes qualifiées par la préfecture du Tarn, l’ARS du Tarn et le Conseil
Départemental du Tarn.
C'est peu dire que les droits des personnes âgées vulnérables sont mal connus. Par exemple en cas de volonté de recours contre une décision les concernant dans un différend avec un établissement. On peut penser bien sûr d'abord à un placement en contrainte. Pour cela, la loi a pourtant prévu une disposition demeurée confidentielle : la personne qualifiée.
Article L311-5 du Code de l'action sociale et des familles :
« Toute personne prise en charge par un établissement ou un service social ou médico-social ou son représentant légal peut faire appel, en vue de l'aider à faire valoir ses droits, à une personne qualifiée qu'elle choisit sur une liste établie conjointement par le représentant de l'Etat dans le département, le directeur général de l'agence régionale de santé et le président du conseil général. La personne qualifiée rend compte de ses interventions aux autorités chargées du contrôle des établissements ou services concernés, à l'intéressé ou à son représentant légal dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat ».
Source : http://tinyurl.com/n8lygpe
Le 21 juillet 2020 :
Mise en ligne de la lettre n°133 de l’association Roger Garin :
http://www.geriatrie-albi.com/lettreARG133.pdf
Le 19 juillet 2020 :
Masques
Une nouvelle publication d’étude
concernant le masquage généralisé : en mars 2020, le Mass General Brigham, la plus grande organisation de soins de santé du
Massachusetts (12 hôpitaux, plus de 75000 employés), a mis en place un masquage
universel de tous les travailleurs de la santé et des patients à l’aide de
masques chirurgicaux. Pendant la période de pré-intervention, le taux de
positivité du SARS-CoV-2 a augmenté de façon exponentielle, avec un temps de
doublement des cas de 3,6 jours. Au cours de la période d'intervention, le taux
de positivité a diminué linéairement de 14,65% à 11,46%, avec une baisse
moyenne pondérée de 0,49% par jour et une variation nette de la pente de 1,65%
de baisse supplémentaire par jour par rapport à la période pré-intervention.
Source :
Wang
X, Ferro EG, Zhou G, Hashimoto D, Bhatt DL. Association
Between Universal Masking in a Health Care System and SARS-CoV-2 Positivity
Among Health Care Workers. JAMA. 2020 Jul 14. PubMed:
https://pubmed.gov/32663246. Full-text:
https://doi.org/10.1001/jama.2020.12897
La douleur après l’orage
Selon Vittori (Vittori
et al, 2020), les conséquences prévisibles à long terme de la Covid-19
devraient être anticipées.
Première stratégie :
l'anticipation des risques posés par une pandémie de COVID-19 pour les patients
et les professionnels de santé. Les autorités devraient être incitées à
mobiliser des ressources à ces fins et à réunir des équipes multidisciplinaires
à mesure que la pandémie augmente et commence à se dissiper, pour identifier
les patients et les professionnels les plus vulnérables afin de gérer leurs
problèmes de santé mentale.
La deuxième stratégie consiste à
surveiller les survivants du SDRA de la COVID-19 pour identifier les facteurs
de risque de développement d’un état de stress post-traumatique (ESPT), d’une
douleur chronique et d'un syndrome de type fibromyalgique.
Cette surveillance devrait être dotée d’outils thérapeutiques
(pharmacologiques, psychologiques et professionnels) visant à atténuer le
risque de développer un syndrome douloureux et ses séquelles.
La troisième et dernière
stratégie devrait se concentrer sur la
planification d'études multidisciplinaires et multicentriques pour identifier
la prévalence et l'histoire naturelle des incapacités physiques et
psychologiques, y compris la douleur chronique et d'autres séquelles à long
terme chez les survivants du SDRA du COVID-19 afin d'évaluer l’efficacité des
traitements mis en œuvre.
Source :
Vittori A, Lerman
J, Cascella M, et al. COVID-19 Pandemic Acute Respiratory Distress
Syndrome Survivors: Pain After the Storm? Anesth Analg. 2020;131(1):117-119.
Le 30 juin 2020 :
Covid-19 et douleurs
L’infection par le SARS-CoV-2 est
susceptible de provoquer des douleurs aigues à types de myalgies, arthralgies,
douleurs abdominales, céphalées et douleurs thoraciques. Il reste à évaluer le
risque de douleurs chroniques, potentiellement plus fréquentes chez les
personnes âgées, après tout séjour en
réanimation pour syndrome de détresse respiratoire aiguë. Des aspects
spécifiques à la Covid-19 pourraient concerner des troubles neurologiques
susceptibles d’entrainer des neuropathies, des effets indésirables neurogènes
des médicaments tels qu’antiviraux et hydroxychloroquine, enfin les états de
stress post-traumatiques accrus par la distanciation tout au long du parcours
de soin et l’isolement vestimentaire des soignants.
Source:
Lambru G, Elias
LA, Yakkaphan P, Renton T. Migraine
presenting as isolated facial pain: A prospective clinical analysis of 58 cases
[published online ahead of print, 2020 Jun 17]. Cephalalgia. 2020;333102420933277. doi:10.1177/0333102420933277
Lien vers le document
complet :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7261464/
Le 4
mai 2020 :
Evaluation
de la qualité du sommeil d’après l’université de Laval (Québec) : le score
ISI
Score ISI (Index
de Sévérité de l’Insomnie)
Depuis le 17
mars 2020 : désormais notre
blog GérontoLiberté est totalement orienté contre le Covid-19 : http://free.geriatrics.overblog.com/
·
le 8
février 2020 : lettre 132 de l'ARG
·
le 8 décembre 2019. La lettre n°131 de
l'Association Roger Garin
· le 8 décembre 2019 :
Résultats
surprenants d’une étude portant sur l'ensemble de la population âgée de 65 ans
ou plus au Danemark.
De nombreuses publications
font état d’un usage moindre des opioïdes chez les personnes âgées démentes.
Aussi, les résultats ci-dessous doivent nous interpeller. La prévalence de
l'usage des opioïdes a augmenté de 35 % (24,2 à 32,5 %) chez les personnes
âgées atteintes de démence et de 13 % chez les non atteintes (14,9 à 16,8 %)
entre 2000 et 2015. L'augmentation disproportionnée de la consommation
d'opioïdes chez les personnes âgées atteintes de démence est principalement
attribuable à une augmentation des opioïdes forts (démence : 11,7 à 23,1 % ;
sans démence : 5,9 à 7,4 %). L'utilisation d'antipsychotiques a diminué au
cours de la même période (démence : 31,3 à 19,3 % ; aucune démence : 4,5 à 2,7
%).
Commentaires personnels : le message de suspicion de douleur en cas de troubles
comportementaux aurait-il été entendu au-delà de son objectif ? Encore
faudrait-il pouvoir affirmer la présence d'une douleur à l’origine des
troubles. Vaste difficulté. En tout cas, le fameux "test antalgique"
doit toujours être questionné, tant les biais de son interprétation sont
multiples. Si la médecine
gériatrique était facile, cela se saurait ...
Source
: Jensen-Dahm C, Christensen AN, Gasse C, Waldemar
G. The Use of Opioids and Antipsychotics in Elderly with Dementia - Have
Opioids Replaced Antipsychotics in Treating Behavioral Symptoms in Dementia? J
Alzheimers Dis. 2019 Nov 18.
Le 23 novembre 2019, mise en ligne du score de Poitiers
encore qualifié de score de Barbot d'après http://www.apsp-paca.net/documents/StephanieOddouLeschimiotherapiespalliativesGAP28SEPT2012.pdf :
Source :
Barbot AC, Mussault P, Ingrand
P, Tourani JM. Assessing 2-month clinical prognosis
in hospitalized patients with advanced solid tumors. J Clin
Oncol. 2008 May 20;26(15):2538-43.
Le 4 octobre 2019 :
Lettre n° 130 de l'Association Roger
Garin
Le 23 septembre 2019 :
Le 5 septembre 2019 : lien vers un outils québécois
de mesure de l'autonomie (SMAF) publié sur le site de la Société de
Gérontologie Centre Auvergne
http://sgca.fr/outils/SMAF.pdf
Le 27 juillet 2019 :
Faute de solutions spectaculaires,
nous disposons désormais de diagnostics de plus en plus pertinents sur la
situation des personnes âgées en France. Deux exemples : le rapport
parlementaire Iborra-Fiat de mars 2018.
http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/rap-info/i0769.pdf
et le rapport Libault de mars 2019 :
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dp_rapport-grand-age_280319.pdf
Le 25 juin 2019 :
AINS et cancers : des doutes
Il est toujours inconfortable de se remettre en question.
Une équipe britannique (1) a procédé à une revue de la littérature récente. Les
bases de données Medline® et Embase® ont fait l'objet
de recherches dans les publications jusqu'en novembre 2018. Les essais
contrôlés randomisés (ECR) et les études contrôlées en double aveugle ont été
examinés et ont porté sur l'utilisation des AINS pour la gestion de la douleur
liée au cancer chez les adultes. Les études animales, les études de cas et les
données d’observation rétrospectives ont été exclues.
Trente études
sur l'utilisation des AINS dans la gestion de la douleur cancéreuse ont été
identifiées. Il existe un manque de fort niveau de preuves concernant
l'efficacité analgésique des AINS dans la douleur cancéreuse, les études étant
brèves et l'hétérogénéité des méthodologies limitant la capacité à tirer des
conclusions significatives.
Commentaires de
l’auteur de ce site : les AINS sont censés trouver leur place dans le
traitement des douleurs liées aux atteintes osseuses des cancers. Ils la
partagent en principe en phase aiguë avec la radiothérapie, les
vertébroplasties, les biphosphonates, les
radiopharmaceutiques, les opioïdes et les corticoïdes (2). Enfin, je ne reviens
pas ici sur les difficultés de maniement des AINS chez la personne âgée.
(1) Magee DJ, Jhanji
S, Poulogiannis G, Farquhar-Smith P, Brown MRD.
Nonsteroidal anti-inflammatory drugs and pain in cancer patients: a systematic
review and reappraisal of the evidence. Br J Anaesth.
2019 May 20.
(2) Wong M, Pavlakis N. Optimal
management of bone metastases in breast cancer patients. Breast Cancer (Dove Med Press). 2011 May 2;3:35-60.
Le 9 juin 2019 :
Etat bucco-dentaire des
personnes âgées : trop souvent négligé
Afin de
pourvoir à cette insuffisance, un outil de dépistage est actuellement
proposé ; il s’agit de l’OHAT (Oral Health Assessment Tool). Bien sûr, un outil ne peut pas tout. Mais
il constitue souvent un excellent pense-bête pour … ne
rien oublier. Une version française est
disponible, issue de la présentation suivante : http://www.medecine.ups-tlse.fr/capacite/2016/la_bouche.pdf
L’interprétation en est fournie dans le même document :
Autres références :
Chalmers JM, King PL, Spencer AJ,
Wright FA, Carter KD. The oral health assessment tool--validity and
reliability. Aust Dent J. 2005 Sep;50(3):191-9.
Thèse : http://thesesante.ups-tlse.fr/19/1/2012TOU33067.pdf
Le 31 mai 2019 :
Une équipe d’anesthésie des USA a procédé à une revue
systématique de la littérature et à une métanalyse d’essais contrôlés
randomisés portant sur l’administration de kétamine en perfusion dans des
douleurs chroniques qualifiées de réfractaires.
Sur 696 études analysées, seules 7 ont satisfait aux
critères d’inclusion.
Parmi elles, 3 ont démontré des effets analgésiques d’une
durée de deux semaines lors de la métaanalyse. De
manière plus surprenante, le type de douleur (neuropathique, mixte ou
nociceptive) n’influence pas les
résultats.
Source: Orhurhu
V, Orhurhu MS, Bhatia A, Cohen SP. Ketamine Infusions
for Chronic Pain: A Systematic Review and Meta-analysis of Randomized
Controlled Trials. Anesth Analg. 2019 May 9.
Le 15 avril 2019 :
Peut-on affirmer un pronostic vital à court terme en soins palliatifs ? La question se
pose surtout depuis que la loi française du 2
février 2016 évoque le "pronostic vital à court terme" à l'origine
des décisions de sédation éventuellement maintenue jusqu’au décès.
Pour aider les
équipes soignantes, la SFAP a émis un « fiche repère » en mai 2017.
La société recommande une évaluation en équipe et l’utilisation de l’outil PPS
V2 :
http://www.sfap.org/system/files/courtterme_v2_16052017_0.pdf
Le 14 avril 2019 :
La
conversion entre opioïdes, en particulier lors de la rotation, demande une
prudence qui ne doit plus tenir compte des abaques traditionnels.
On s'inspirera désormais de l'outil suivant mis au point et en cours de
développement sous l'égide de la SFAP, l'AFSSOS et la SFETD :
Le 14 avril 2019.
Au total, les dossiers de
2282 patients souffrant d’un cancer avancé de 17 centres
dans 11 pays européens ont été inclus par Kotlinska-Lemieszek (Kotlinska-Lemieszek et
al, 2014). Les patients ont reçu en moyenne 7,8
médicaments (intervalle de 1 à 20). Plus d'un quart d'entre eux prenaient
10 médicaments ou plus. Les médicaments et les classes de
médicaments les plus fréquemment
administrés en concomitance avec des
opioïdes étaient les suivants :
inhibiteurs de la pompe à protons, laxatifs, corticostéroïdes, paracétamol,
AINS, métoclopramide,
benzodiazépines, anticoagulants, antibiotiques, anticonvulsivants, diurétiques et antidépresseurs.
L'utilisation des non-opioïdes et des
adjuvants essentiels variait d'un pays à
l'autre. Environ 45 % des patients ont
reçu des médicaments inutiles ou potentiellement inutiles, et environ 7 %
ont reçu des agents en double ou
antagonistes.
Les expositions aux interactions
médicament-médicament étaient fréquentes et augmentaient le
risque de sédation, d’ulcères
gastriques, de saignements, de complications neuropsychiatriques et
cardiaques. De nombreux patients ont
été exposés à des interactions médicament-médicament
pharmacocinétiques mettant en cause
le cytochrome P450, dont environ 58 % le
CYP3A4 (izoenzyme du
cytochrome P450) et plus de 10 % ont
reçu des inhibiteurs ou inducteurs
majeurs du CYP3A4.
Source : Kotlinska-Lemieszek A, Paulsen O, Kaasa S, Klepstad P. Polypharmacy in patients with advanced
cancer and pain: a European cross-sectional study of 2282 patients. J Pain Symptom
Manage. 2014 Dec;48(6):1145-59.
Le 2 avril 2019 : mise à jour de forme de la page relative à une enquête
anonyme sur la maltraitance auprès du personnel d'une institution gériatrique :
http://geriatrie-albi.com/enquetemaltraitance2003.htm
Le 21 mars 2019 : présentation à Clermont-Ferrand sur la communication
soignante auprès de la SFAP. Diapositives.
Le 9 janvier 2019 : la lettre 126 de l'Association Roger Garin
http://www.geriatrie-albi.com/lettreARG126.pdf
Le 3 décembre 2018
Douleurs : une
histoire de sexe ?
Au cours des dernières années, on a assisté
à un intérêt de la recherche sur les différences entre les sexes dans le
domaine de la douleur. L'abondante littérature dans ce domaine suggère
clairement que les hommes et les femmes diffèrent dans leurs réponses à la
douleur, avec une sensibilité et un risque accru de douleurs couramment observé
chez les femmes. De plus, on a observé des différences dans la sensibilité aux
interventions antalgiques pharmacologiques et non pharmacologiques ; toutefois,
ces effets ne sont pas toujours uniformes et semblent dépendre du type de
traitement, des caractéristiques de la douleur et de l'intervenant. Bien que
l'origine de ces différences sexuelles soit inconnue, il semble que de
multiples processus biologiques et psychosociaux y contribuent. Par exemple, de
nouvelles données suggèrent que le génotype et le fonctionnement des opioïdes
endogènes jouent un rôle causal dans ces disparités, et de nombreuses études
mettent en cause les hormones sexuelles comme facteurs influençant la
sensibilité à la douleur. Cependant, l'effet modulateur spécifique des hormones
sexuelles sur la douleur chez les hommes et les femmes nécessite une étude plus
approfondie pour pouvoir conclure. Les processus psychosociaux comme
l'adaptation à la douleur et l'exposition précoce au stress peuvent également
expliquer les différences de douleur selon les sexes, en sus des rôles
respectifs stéréotypés qui peuvent contribuer aux différences d'expression de
la douleur. Les orientations futures de ce domaine de recherche pourraient
déboucher sur la mise au point de traitements « sexospécifiques ».
Bartley EJ, Fillingim RB. Sex differences in pain: a brief review of
clinical and experimental findings. Br J Anaesth.
2013 Jul;111(1):52-8. Review.
Hurley RW, Adams MC. Sex, gender, and pain: an overview of a complex
field. Anesth Analg. 2008
Jul;107(1):309-17.
Pieretti S, Di Giannuario
A, Di Giovannandrea R, Marzoli
F, Piccaro G, Minosi P, Aloisi AM. Gender differences
in pain and its relief. Ann Ist Super Sanita. 2016
Apr-Jun;52(2):184-9.
Aloisi AM. Why We Still Need To Speak About Sex Differences and Sex Hormones in Pain.
Pain Ther. 2017 Dec;6(2):111-114. doi:
10.1007/s40122-017-0084-3. Epub 2017 Oct 20.
Koons AL, Rayl Greenberg M, Cannon RD,
Beauchamp GA. Women and the Experience of Pain
and Opioid Use Disorder: A Literature-based Commentary. Clin Ther. 2018
Feb;40(2):190-196.
Le 2 décembre 2018
:
Métabolisme des opioïdes : danger génomique
Le métabolisme des opioïdes est dépendant de
variations génétiques qui peuvent occasionner des effets secondaires
graves ; la recherche en est au début de son parcours dans un domaine qui
a pris son essor depuis le décryptage du génome humain.
La conséquence pratique est la
nécessité d’une connaissance précise de
la pharmacologie des médicaments antalgiques et des interactions
possibles. Dans cette optique, la rotation des opioïdes présente un
danger particulier du fait des voies métaboliques différentes et du changement
brutal de molécule. Ce risque serait présent chez 20 % des patients (1). Ainsi,
une application sur PC devrait rapidement voir le
jour : OPIOCONVERT. Elle invalidera les équivalences déjà publiées en
privilégiant la sécurité aux dépens de l’efficacité lors de la première
rotation.
Un exemple de variabilité génétique : l’oxycodone
L'enzyme CYP3A4 métabolise l'oxycodone par N-déméthylation en noroxycodone dénuée de potentiel analgésique, et l'enzyme CYP2D6 catalyse l'O-déméthylation de l'oxycodone en oxymorphone, qui est 14 fois plus puissante que l'oxycodone (2) Les polymorphismes génétiques CYP2D6 ont un effet majeur sur l'efficacité analgésique et le profil des effets secondaires de l'oxycodone ; les
personnes métabolisant rapidement l’oxycodone du fait de
leur variété de CYP2D6 présentent un effet analgésique et une toxicité accrus, tandis que la variété « CYP2D6 métaboliseur lent » présente une efficacité réduite de l’oxycodone.
Ci-dessous un exemple d’interaction médicament
–médicament : fluconazole et oxycodone,
médicaments tous deux fréquemment utilisés au cours des cancers.
En somme, le blocage de la voie de neutralisation de
l'oxycodone par le CYP3A4 entraîne une disponibilité accrue
d’oxycodone pour la voie du CYP2D6 qui peut elle-même conduire, chez
des métaboliseurs rapides, à une production d'oxymorphone qui
est 14 fois plus puissante que l’oxycodone.
Un exemple d’interaction médicament-médicament
selon Thériaque :
FLUCONAZOLE
+ OXYCODONE
- Nature du risque et mécanisme d'action :
majoration des effets indésirables, notamment respiratoires, de
l'oxycodone par diminution de son métabolisme hépatique par le fluconazole.
- Niveau de contrainte :
association déconseillée.
- Conduite à tenir :
aucune information recensée.
2. Informations Thériaque
Le mécanisme de cette interaction est une inhibition enzymatique du
métabolisme hépatique de l'oxycodone métabolisée par
l'isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450) par le fluconazole, inhibiteur enzymatique modéré
de l'isoenzyme CYP 3A4 (1) du cytochrome P450).
(1) Les principaux inhibiteurs de l'isoenzyme CYP3A4 connus
(diminution de l'activité des CYP) sont :
. jus de pamplemousse,
. amiodarone,
. antagonistes des
canaux calciques (diltiazem, vérapamil),
. antifongiques azolés (kétoconazole, itraconazole, fluconazole, miconazole, posaconazole, voriconazole),
. cimétidine,
. delavirdine,
. inhibiteurs de protéases (ritonavir, nelfinavir, amprénavir, indinavir, atazanavir),
. imatinib,
. macrolides (érythromycine, clarithromycine, josamycine, télithromycine),
. association quinupristine + dalfopristine,
. stiripentol.
L'inhibition, à l'inverse de l'induction, s'exerce le plus souvent au niveau
d'un seul CYP.
L'inhibition, à l'inverse de l'induction, est rapide et répond schématiquement
à deux mécanismes :
- une réelle inactivation du CYP par
l'inhibiteur ;
- une compétition au niveau d'un même CYP entre deux substances
administrées simultanément, fixées et métabolisées par le
même CYP.
Ce deuxième mécanisme, plus fréquemment impliqué, résulte d'une affinité de la
substance inhibitrice pour le CYP considéré, qui est
supérieure à celle de la substance inhibée. En fonction de leur degré
d'affinité pour un CYP donné, certains médicaments peuvent, dans ces
conditions, se comporter comme des inhibiteurs du métabolisme de
médicaments moins affines, mais aussi voir leur métabolisme inhibé par d'autres
médicaments plus affines.
Une synthèse sur les interactions médicamenteuses et
les cytochromes ainsi qu'une liste non exhaustive de médicaments
(principes actifs) métabolisés préférentiellement par un CYP, et donnant
lieu à des interactions cliniquement significatives, établie par l'ansm (http://ansm.sante.fr/) est présentée dans la
rubrique informations utiles sur www.theriaque.org.
Pour en savoir davantage :
Sources :
Knezevic NN, Tverdohleb T, Knezevic I, Candido KD. The Role of Genetic Polymorphisms in
Chronic Pain Patients. Int J Mol Sci. 2018 Jun 8;19(6)
Poulain P. Quand une douleur devient rebelle. Congrès du 22
novembre 2018. Nice. Le CLEF. La sédation en soins
palliatifs dabs une démarche d’accompagnement.
Le 20
novembre 2018 :
Sous-évaluons-nous
la prévalence des douleurs mixtes ?
Cela
pourrait bien être le cas à la lecture des résultats d’une étude finlandaise.
Sans surprise,
les personnes âgées vivant indépendamment à domicile et
souffrant de douleurs
chroniques ont vu leur santé et leur
mobilité se détériorer et se sont senties plus tristes, plus seules et plus
fatiguées que les personnes sans
douleur chronique. Un gériatre a
effectué des évaluations cliniques pour
106 patients souffrant de douleur chronique de 2009 à
2013. De ce nombre, 66 souffraient
de trois localisations, 35 en
avaient deux et 5 souffraient d'une
seule. La douleur musculo-squelettique était la plus intense pour
88 (83 %) des patients.
De manière plus surprenante, elle était
nociceptive pure chez 61 patients (58
%), neuropathique pure chez 9 patients
(8 %), nociceptive et surtout mixte (neuropathique et nociceptive combinées) chez 34 (32 %),
enfin jugée
idiopathique chez 2 patients (2 %). Sur
une échelle d'évaluation numérique de
0 à 10, l'intensité moyenne et maximale
de la douleur était de 5,7 et
7,7, respectivement. L'intensité moyenne et l'intensité
maximale de la douleur diminuent avec
l'âge. La durée de la douleur était
supérieure à 5 ans chez 51 patients (48
%).
Source : Rapo-Pylkkö S, Haanpää M, Liira H. Chronic pain among community-dwelling elderly: a
population-based clinical study. Scand J
Prim Health Care. 2016 Jun;34(2):159-64.
Le 15
novembre 2018 :
En octobre 2018, Coyle (Coyle et al, 2018)
rappellent comment éviter des effets secondaires indus qui ont fait la
réputation des opioïdes : celle de médicaments potentiellement mortels.
La dose de départ doit
être faible, le médicament doit être titré de
manière individuelle afin de laisser au patient
le temps de s'adapter.
Le médicament doit être
administré de façon régulière pour éviter
une chute soudaine des concentrations sanguines
et, dans la plupart des cas, la voie et les autres
modalités d’administration doivent
permettre une absorption progressive afin
d’éviter des pics soudains élevés de
concentration du médicament.
Coyle
S, Elverson J, Harlow T, Jordan A, McNamara P, O'Neill C, Quibell R, Regnard C, Spiller J, Stephenson J. The myth that shames us
all. Lancet. 2018 Oct 6;392(10154):1196.
Le 5
novembre 2018 :
On estime qu'un adulte américain sur
cinq souffrait de douleur chronique en
2016, et 8 % de douleur chronique à fort
impact, définie comme limitant la vie ou
les activités professionnelles la plupart
des jours ou tous les jours au cours des
six derniers mois, selon un rapport du CDC
relatif à 2016.
Selon un rapport de l'Institute of Medicine (IOM) publié en 2011, la
douleur chronique est un problème de
santé publique de plus en plus
préoccupant aux États-Unis, qui coûte
environ 560 milliards de dollars chaque
année en soins médicaux, en perte de
productivité ou en services aux
handicapés. En plus d'interférer avec les
activités quotidiennes, la douleur
chronique est associée à la dépendance
aux opioïdes, à l'anxiété et à la
dépression, et à une mauvaise qualité
de vie, selon le rapport du CDC.
L'analyse a révélé que les Blancs non
hispaniques présentaient la prévalence
de douleur chronique, ajustée selon
l'âge, la plus élevée (21 %) parmi les différents groupes raciaux et ethniques,
bien qu'il n'y ait aucune différence entre
les groupes quant au taux de douleur
chronique à impact élevé. Les anciens
combattants étaient également plus
susceptibles de déclarer des douleurs chroniques (26
%), mais non des
douleurs chroniques à impact élevé. La
douleur chronique était également plus
fréquente chez les femmes (20,8 %), les
adultes qui occupaient auparavant un
emploi mais ne travaillaient pas
actuellement (29,2 %), les adultes
vivant sous le seuil de pauvreté (29,6 %)
ou près de celui-ci (25,9 %) et ceux
vivant en milieu rural (24 %). Les
adultes ayant au moins un baccalauréat
étaient moins susceptibles que les
personnes ayant tous les autres niveaux
de scolarité d'éprouver de la douleur chronique.
Commentaire personnel : des facteurs socio-économiques sont à l'œuvre
dans épidémiologie des douleurs chroniques. Ne considérer que les données de la
science médicale est insuffisant pour les comprendre.
Source : Kuehn B. Chronic Pain Prevalence. JAMA.
2018 Oct 23;320(16):1632.
Le 5
septembre 2018 :
L'accès aux antalgiques dans le monde :
Le 18 juin 2018 :
Douleur chez la personne âgée et addiction aux jeux de hasard : quelle relation ?
Cette
publication m’a été signalée par Monsieur Louis Lacaze.
Parke (Parke
et al, 2017) a voulu savoir
s’il existait chez les seniors une corrélation entre l’addiction aux jeux
d’argent et une éventuelle fragilité physique, une douleur chronique, la
solitude et un état dépressif.
Les auteurs ont
interrogé 595 seniors âgés de 65 à 94 ans dont l’âge moyen était de 74.4 ans.
Ils ont été soumis à des batteries de tests classiques visant à mesurer les
niveaux de leurs éventuels handicaps et une éventuelle correspondance avec leur
participation aux jeux d’argent.
Les
résultats de l’étude ont montré une nette addiction chez 16% des participants,
de haut niveau chez 7.6% des sujets. Les effets de la fragilité physique et de
la douleur chronique, relativement modestes mais statistiquement significatifs,
sont responsables de l’addiction par le biais de
la dépression et de l’anxiété.
Schéma de causalités proposé par les auteurs, inclus dans la
publication complète référencée ci-dessous.
Pour les non anglophones :
Pain : douleur
Frailty : fragilité
Loneliness : solitude
Gambling : jeu de hasard
Source
Parke A, Griffiths M, Pattinson J,
Keatley D. Age-related physical and
psychological vulnerability as pathways to problem
gambling in older adults. J
Behav Addict. 2018 Mar 1;7(1):137-145.
Publication complète : Age-related
physical and psychological vulnerability as pathways to problem gambling in
older adults
Le 19 mai 2018 :
Évaluation de la douleur chez le non-verbalisant :
inefficace ?
La reconnaissance
de la douleur et son évaluation par des
outils appropriés et validés est hautement recommandée chez les patients
atteints de troubles cognitifs suffisants pour les rendre incapables de
s’exprimer verbalement. Les auteurs (Rostad et al,
2018) ont le mérite de s’interroger sur l’efficacité de telles mesures. Du fait
de cette utilisation, des modifications se sont-elles apparues dans les scores
de la douleur ou dans l’utilisation d'analgésiques
chez les résidents de maisons de retraite atteints de démence grave ?
Les auteurs ont
étudié en Norvège les cas de 112 résidents de maisons de retraite âgés de
65 ans et plus atteints de démence qui n'avaient pas la capacité de décrire
eux-mêmes leur douleur ou étaient déclarés « non verbaux ».
Le groupe
expérimental a été régulièrement évalué avec une échelle de douleur
standardisée (le Doloplus-2) deux fois par semaine pendant une période
d'intervention de 12 semaines. Le groupe témoin a reçu les soins habituels. Le
résultat principal était le score de douleur mesuré avec Doloplus-2 et le
résultat secondaire était l'utilisation d'analgésiques (équivalents de morphine
par voie orale et milligramme / jour de paracétamol). Les résultats ont été
relevés au départ et à la fin de la semaine 12. Le personnel infirmier des
groupes expérimentaux et de contrôle avait reçu une formation pour collecter
les données.
Aucun effet
global de l'évaluation régulière de la douleur n'a été trouvé sur le score de
douleur ou sur l'utilisation d'analgésiques. Le score moyen de Doloplus-2 et
l'utilisation d'analgésiques sont demeurés inchangés et supérieurs au seuil
recommandé, et ce dans les deux groupes.
Des hypothèses
expliquant ces résultats décevants ont été émises par les auteurs, même
s’il manque encore des preuves pour conclure qu'une évaluation régulière de la
douleur à l'aide d'un outil d'évaluation n'est pas cliniquement pertinente. Les
résultats indiquent surtout, d’après eux, que la douleur continue d'être
traitée de façon inadéquate chez les résidents de maisons de retraite atteints
de démence grave. Ils avancent l’idée que d’autres recherches sur la façon dont
l'évaluation de la douleur standardisée peut être utilisée sont
nécessaires ; ainsi, ils remettent implicitement en cause l’outil
lui-même.
Commentaires de
Bernard Pradines : il est aussi possible que l’utilisation d’outils
d’évaluation soit non productive si aucune concertation pluridisciplinaire n’a
lieu autour du cas considéré. Dans ce cas, l’outil d’évaluation n’est qu’une
bonne conscience protocolisée qui, au pire, évite de se poser les bonnes
questions.
Si les
compétences en matière de douleur ne sont pas au rendez-vous, l'outil n'y
changera probablement rien, à moins que les limites de l'efficacité
thérapeutique aient été atteintes préalablement à son utilisation. De plus, ces
outils ne peuvent pas rendre compte du mécanisme et du contexte complexe dans
lequel survient la douleur : étiologie, siège, composantes cognitive et
affectivo-émotionnelle, habitudes comportementales, coexistence d’une anxiété
ou d’une dépression, etc. Pire, ils sont incapables, au moins pour les outils
d’hétéro-évaluation, de s'approcher, même de façon
élémentaire, de la physiopathologie : douleurs
nociceptives, neurogènes ou mixtes, douleurs viscérales ou somatiques, etc.
Autrement dit,
devant tant d’incertitudes, l’évaluation devrait être requalifiée en détection
ou en dépistage, tout le reste de la démarche restant à
effectuer.
Source :
Rostad
HM, Utne I, Grov EK, Småstuen MC, Puts M, Halvorsrud
L. The impact of a pain assessment intervention on pain score and analgesic use
in older nursing home residents with severe dementia: A cluster randomised controlled trial. Int J Nurs Stud.
2018 Apr 30;84:52-60.
Addiction aux opioïdes : Bien que le
risque d’addiction aux opioïdes demeure faible chez la personne âgée en France,
il mérite d’être connu et dépisté.
Pour ce faire, on peut se reporter à la
traduction française d’une grille intitulée « Opioids
Risk Tool ». On la trouvera à la page 36, tableau 9 de la publication
suivante sur le site de la SFETD :
Des symptômes pénibles en fin de vie :
Echelle de détresse respiratoire RDOS (Source
: Comment
mettre en œuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès
? Guide de l'HAS du 15 mars 2018)
Rapports et recommandations
Comment mettre en
œuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès ? Guide
de l'HAS du 15 mars 2018
Atlas des soins
palliatifs et de la fin de vie en France. Première édition 2018.
Mesurer la sédation pour l'optimiser
Echelle de Rudkin. On lui préférera
l'échelle de Richmond :
https://www.espacesoignant.com/soignant/neurologie/evaluation-de-la-sedation-score-de-rudkin
Echelle de Richmond :
http://www.sfap.org/system/files/echelle_de_vigilance_-_agitation_de_richmond.pdf
Echelle SEDAPALL :
http://www.sfap.org/system/files/sedapall_vf1_0.pdf
le 21 février 2018
Formulaire d’aide à la rédaction des
directives anticipées proposé la Haute Autorité en Santé française (HAS)
Rédiger des directives anticipées
Formulaire proposé par l'HAS en octobre 2016
Le 17 janvier 2018
Modifications relatives à la page traitant des contentions dont :
Les recommandations consécutives à une
conférence de consensus, relatives à la "liberté d’aller et venir dans les
établissements sanitaires et médico-sociaux, et obligation de soins et de
sécurité" édictées en 2004 par l'ANAES (Agence Nationale
d'Accréditation et d'Évaluation en Santé devenue Haute Autorité de Santé
en 2012) et la FHF (Fédération Hospitalière de
France) sont pour le moins explicites : "la contention est pour le jury
une atteinte à la liberté inaliénable d’aller et venir. La contention
systématique doit être interdite."
Le 8 janvier 2018
Euthanasie des vieillards : une décision
individuelle ?
Le 6 janvier 2018 :
Zona : du nouveau en prévention
Bernard
Pradines et Louis Lacaze
Le zona résulte de la réactivation du virus de la varicelle, souvent
favorisée par l’avance en âge et la diminution de l’immunité cellulaire T.
Cette pathologie peut occasionner des douleurs sévères au cours de l’éruption
cutanée et se compliquer de douleurs chroniques après l’épisode aigu [1].
Le
vaccin classique ZOSTAVAX*, commercialisé en France, est crédité d’une
efficacité préventive de l’ordre de 50 % [2,3]. Une nouvelle formulation inclut
une sous-unité inédite (HZ/su) associant une glycoprotéine E (IgE) et un
adjuvant stimulant les cellules T. Il s’agit du SHINGRIX*, qui semble nettement
plus efficace que le ZOSTAVAX* chez les plus de 60 ans. A noter que seul le
ZOSTAVAX* est actuellement commercialisé en France. Le SHINGRIX* doit encore
être évalué quant à son efficacité clinique et à ses effets adverses ; son
immunogénicité est forte et les effets secondaires les plus fréquents sont
représentés par la douleur au site d’injection sans autre conséquence grave
[4]. Cet effet local semble plus important avec la voie sous-cutanée qu’avec la
voie intramusculaire [5,6]. Les autres effets indésirables constatés sont
la fatigue, les céphalées, les myalgies et les frissons [7]. Enfin, deux cas de
pathologies en relation avec l’immunité ont été attribués à la vaccination
pratiquée chez 634 personnes en phase III [8].
En
conclusion, des espoirs sont fondés sur une nouvelle formulation de la
vaccination préventive du zona chez la personne âgée. Son innocuité, bien que
probable, doit être confirmée.
Références
[1] Cunningham AL. The herpes zoster subunit vaccine. Expert Opin Biol Ther.2016;16(2):265-71. doi: 10.1517/14712598.2016.1134481. Review.
[2] Bakalar N. Jan. 4, 2018
[3] Le P, Rothberg MB.
Cost-effectiveness of the Adjuvanted Herpes Zoster Subunit Vaccine in Older
Adults. JAMA Intern Med. 2018 Jan 2.
[4] Lal H, Poder A, Campora L,
Geeraerts B, Oostvogels L, Vanden Abeele C, Heineman
TC. Immunogenicity, reactogenicity and safety of 2 doses of an adjuvanted
herpes zoster subunit vaccine administered 2, 6 or 12 months apart in older
adults: Results of a phase III, randomized, open-label, multicenter study.
Vaccine. 2018 Jan 2;36(1):148-154.
[5] Diez-Domingo J, Weinke T, Garcia de Lomas J, Meyer CU, Bertrand I, Eymin C, Thomas S, Sadorge C.
Comparison of intramuscular and subcutaneous administration of a herpes zoster
live-attenuated vaccine in adults aged ≥50 years: a randomized
non-inferiority clinical trial. Vaccine. 2015 Feb 4;33(6):789-95.
[6] Vink P, Shiramoto
M, Ogawa M, Eda M, Douha M, Heineman T, Lal H. Safety
and immunogenicity of a Herpes Zoster subunit vaccine in Japanese population
aged ≥50 years when administered subcutaneously vs. intramuscularly.
Hum Vaccin Immunother. 2017
Mar 4;13(3):574-578.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5360149/
[7] Godeaux O, Kovac M, Shu D, Grupping K, Campora L, Douha M, Heineman TC, Lal H.
Immunogenicity and safety of an adjuvanted herpes zoster subunit candidate
vaccine in adults ≥ 50 years of age with a prior history of herpes
zoster: A phase III, non-randomized, open-label clinical trial. Hum Vaccin Immunother. 2017 May
4;13(5):1051-1058.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5443374/
[8] Strezova
A, Godeaux O, Aggarwal N, Leroux-Roels G, Lopez-Fauqued M, Van Damme P, Vanden Abeele C, Vastiau I, Heineman TC, Lal H. A randomized lot-to-lot
immunogenicity consistency study of the candidate zoster vaccine HZ/su. Vaccine. 2017 Dec 4;35(48 Pt B):6700-6706.
Le 1er janvier 2018 :
Prévention des démences de
l’âge avancé : pas de baguette magique
Le 26 novembre 2017
Mise
en ligne de la conférence du 21 novembre 2017 à Albi relative à la fin de la vie
Le 20 novembre 2017 :
Un espoir se fait
jour : trouver des agonistes des récepteurs µ qui auraient moins d’effets
respiratoires et gastro-intestinaux que les opioïdes classiques. Voir schéma et références.
Le 15 novembre 2017
la déclaration d'Edinburgh de l'AMM (2000) relative à la peine
de mort.
Le 8 novembre 2017 :
Lien vers les documentaires et films remarquables
Le 7 novembre
2017
Lien
vers la chaîne vidéo de l'auteur de ce site
Le 23 octobre 2017
Annie de Vivie publie un guide pour les aidants : http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/france-info-seniors/franceinfo-seniors-devenir-aidant-en-10-conseils_2408231.html
Le 29 septembre 2017
· Un projet notable de maison de vie et de répit
dans le Tarn (France)
Le 24 août
2017
The ethics of postoperative pain management: Mapping
nurses' views
Intéressante étude franco-américaine, parue en
2017, sur les opinions des infirmières
hospitalières quant à la répétition des antalgiques en phase post-opératoire à
la demande du patient. Leur point de vue a été comparé avec celui de
non-professionnels, de médecins et d’autres professionnels de santé,
aides-soignants et psychologues : 138 infirmières, 32 aides-soignantes, 33
médecins, 23 psychologues, et 169 non-professionnels ont participé.
Quatre opinions significatives ont été
dégagées : la plupart des infirmières (57 %) ont considéré qu’un refus
n’est pas acceptable, quelles que soient les circonstances. Une
importante minorité des participants, mais 52 % des médecins, ont considéré que
le refus était acceptable si le niveau de
douleur est bas et si le risque de iatrogénie est élevé. Les autres
participants, surtout les non-professionnels, ont estimé que le refus est
acceptable chaque fois qu’un risque d’effet
secondaire, grave ou même léger, était présent.
Commentaires : voici des résultats qui
iraient à l’encontre de l’idée dominante, à savoir la moindre des sensibilités
des professionnels à la douleur d’autrui.
Source :
Cano
Romero MD, Muñoz Sastre MT, Quintard B, Sorum PC, Mullet E. The ethics of
postoperative pain management: Mapping nurses' views. Int J Nurs
Pract. 2017 Apr;23(2).
Mapping French people and health professionals' positions regarding the
circumstances of morphine use to relieve cancer pain
Faut-il
administrer de la morphine aux patients cancéreux en phase terminale ? Cette
question semble triviale en 2017. Le mérite des auteurs est de l’avoir posée en
France à 120 non-professionnels et à 30 professionnels de santé.
En tout, 91%
des participants sont d’accord avec cette attitude quand le score de douleur
est élevé (7 ou davantage sur une échelle numérique de 10) si la décision
d'accroître la dose d’antalgique est prise collectivement. Ce pourcentage chute
à 69 % si l’équipe n’est pas impliquée dans la décision et à seulement 40 % si
le score est bas (4 sur 10). Conclusion des auteurs : si une opposition à
l’utilisation de la morphine existe, elle n’est pas liée à un refus de la
morphine en soi mais aux circonstances de son utilisation.
Source :
Mazoyer J, Sastre MTM, Sorum PC, Mullet E.
Mapping French people and health professionals' positions regarding the
circumstances of morphine use to relieve cancer pain. Support Care Cancer. 2017 Sep;25(9):2723-2731.
Le 1er août 2017
Le 12 juillet 2017.
1.
Fin de l'actualisation du site :
nombreuses améliorations de forme dont la révision des liens.
2.
Un patient souffrant de maladie d'Alzheimer ou de maladie apparentée parvenues
au stade de désorientation avec errance devrait certainement
être porteur, quand ceci est
réalisable, des renseignements contenus dans le document
suivant :
www.geriatrie-albi.com/carte_urgence_Alzheimer.pdf
Le 23 juin 2017 :
Un bon rapport
omega6/oméga 3 est actuellement recherché en prévention dans le domaine
nutritionnel. Selon Sibille (Sibille, 2017) ce rapport
au niveau plasmatique serait corrélé avec la sévérité du
retentissement de la gonarthrose. L’hypothèse physiopathologique repose sur le
rôle bénéfique des oméga 3 et sur celui, délétère, des oméga 6. Reste à définir
si ces résultats auront une incidence thérapeutique.
Source : Sibille KT, King C, Garrett TJ, Glover TL,
Zhang H, Chen H, Reddy D, Goodin BR, Sotolongo A, Petrov ME, Cruz-Almeida Y, Herbert M, Bartley EJ, Edberg JC, Staud R, Redden DT, Bradley LA, Fillingim
RB. Omega-6:
Omega-3 PUFA Ratio, Pain, Functioning, and Distress in Adults with Knee Pain. Clin J Pain. 2017 May 24.
Le 5
juin 2017,
des ouvrages à lire :
2017 |
|
|
2016 |
Le 22 mai 2017 : conférence à Cahuzac-sur-Vère le 6 octobre 2017
www.geriatrie-albi.com/Maquette_Programme_6_octobre_17.pdf
Le 27 avril 2017 :
http://bioethique.com/index.php/relationmedecinmalade/lerefusdesoins/148-ilrefusetoutmemedeselaver
Le 23 mars 2017.
Le retour d’une
vieille connaissance : le méthoxyflurane
Voici une antalgique de retour : j’eus l’occasion de l’utiliser en
anesthésie avant son retrait du marché. Il permettait une économie notable
d’opioïdes. Le voici à nouveau pour l’analgésie en urgence.
Le 19 février
2017 :
Résultats d’une étude norvégienne montrant les possibilités
de réduction des médicaments après prothèse totale de hanche : sont réduits les
antalgiques dont les AINS et les opioïdes, les hypnotiques et les anxiolytiques
mais non les antidépresseurs.
Commentaires personnels : la chirurgie de la hanche peut
être un bon moyen de réduire la polymédication chez une personne âgée.
Source : Blågestad T, Nordhus IH, Grønli J, Engesæter LB, Ruths S, Ranhoff
AH, Bjorvatn B, Pallesen S. Prescription trajectories and effect of total hip
arthroplasty on the use of analgesics, hypnotics, antidepressants, and
anxiolytics: results from
a population of total hip arthroplasty patients. Pain.
2016 Mar;157(3):643-51.
Le 11 février 2017 : publication par l'auteur de ce site dans la revue NPG à
propos de l'anesthésie générale au cours de la maladie d'Alzheimer.
Possibilité de lecture gratuite jusqu'au 31 mars 2017
:
https://authors.elsevier.com/a/1UX9l5o2-h48hZ
Référence :
Pradines B. Anesthésie générale et maladie d’Alzheimer : un autre
coupable ? NPG Vol 17 - N° 97 , P. 1-4 - février
2017
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