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Dernière mise à jour le 8 décembre 2019
voir aussi : GérontoLiberté avec deux publications par semaine
Les éléments les plus récents apparaissent en premier dans la liste ci-dessous :
le 8 décembre 2019. La lettre n°131 de l'Association Roger Garin
le 8 décembre 2019 :
Résultats surprenants d’une étude portant sur l'ensemble de la population
âgée de 65 ans ou plus au Danemark.
le 23 novembre 2019, mise en ligne du score de Poitiers encore qualifié de score de Barbot d'après http://www.apsp-paca.net/documents/StephanieOddouLeschimiotherapiespalliativesGAP28SEPT2012.pdf :
Source :
Barbot AC, Mussault P, Ingrand P, Tourani JM. Assessing 2-month clinical
le 4 octobre 2019 :
le 23 septembre 2019 :
le 5 septembre 2019 : lien vers un outils québécois de mesure de l'autonomie (SMAF) publié sur le site de la Société de Gérontologie Centre Auvergne
le 27 juillet 2019 :
Faute de solutions spectaculaires, nous disposons désormais de diagnostics de plus en plus pertinents sur la situation des personnes âgées en France. Deux exemples : le rapport parlementaire Iborra-Fiat de mars 2018.
http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/rap-info/i0769.pdf
et le rapport Libault de mars 2019 :
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dp_rapport-grand-age_280319.pdf
le 25 juin 2019 :
AINS et
cancers : des doutes
Il
est toujours inconfortable de se remettre en question. Une équipe
britannique (1) a procédé à une revue de la
littérature récente. Les bases de données
Medline® et Embase® ont fait l'objet de recherches dans les
publications jusqu'en novembre 2018. Les essais contrôlés
randomisés (ECR) et les études contrôlées
en double aveugle ont été examinés et ont porté
sur l'utilisation des AINS pour la gestion de la douleur liée
au cancer chez les adultes. Les études animales, les études
de cas et les données d’observation rétrospectives
ont été exclues.
Trente
études sur l'utilisation des AINS dans la gestion de la
douleur cancéreuse ont été identifiées.
Il existe un manque de fort niveau de preuves concernant l'efficacité
analgésique des AINS dans la douleur cancéreuse, les
études étant brèves et l'hétérogénéité
des méthodologies limitant la capacité à tirer
des conclusions significatives.
Commentaires
de l’auteur de ce site : les AINS sont censés
trouver leur place dans le traitement des douleurs liées aux
atteintes osseuses des cancers. Ils la partagent en principe en phase
aiguë avec la radiothérapie, les vertébroplasties,
les biphosphonates, les radiopharmaceutiques, les opioïdes et
les corticoïdes (2). Enfin, je ne reviens pas ici sur les
difficultés de maniement des AINS chez la personne âgée.
(1)
Magee DJ, Jhanji S, Poulogiannis G, Farquhar-Smith P, Brown MRD.
Nonsteroidal anti-inflammatory drugs and pain in cancer patients: a
systematic review and reappraisal of the evidence. Br J Anaesth. 2019
May 20.
(2)
Wong M, Pavlakis N. Optimal management of bone metastases in breast
cancer patients. Breast Cancer (Dove Med Press). 2011 May 2;3:35-60.
le 9 juin 2019 :
Etat
bucco-dentaire des personnes âgées : trop souvent
négligé
Afin
de pourvoir à cette insuffisance, un outil de dépistage
est actuellement proposé ; il s’agit de l’OHAT
(Oral Health Assessment Tool). Bien sûr, un outil ne peut pas
tout. Mais il constitue souvent un excellent pense-bête pour …
ne rien oublier. Une
version française est disponible, issue de la présentation
suivante :
http://www.medecine.ups-tlse.fr/capacite/2016/la_bouche.pdf
L’interprétation
en est fournie dans le même document :
Autres références :
Chalmers JM, King PL, Spencer AJ, Wright FA, Carter KD. The oral health assessment tool--validity and reliability. Aust Dent J. 2005 Sep;50(3):191-9.
le 31 mai 2019 :
Une équipe d’anesthésie des USA a procédé à une revue systématique de la littérature et à une métanalyse d’essais contrôlés randomisés portant sur l’administration de kétamine en perfusion dans des douleurs chroniques qualifiées de réfractaires.
Sur 696 études analysées, seules 7 ont satisfait aux critères d’inclusion.
Parmi elles, 3 ont démontré des effets analgésiques d’une durée de deux semaines lors de la métaanalyse. De manière plus surprenante, le type de douleur (neuropathique, mixte ou nociceptive) n’influence pas les résultats.
Source: Orhurhu V, Orhurhu MS, Bhatia A, Cohen SP. Ketamine Infusions for Chronic Pain: A Systematic Review and Meta-analysis of Randomized Controlled Trials. Anesth Analg. 2019 May 9.
le 15 avril 2019 :
Peut-on
affirmer un pronostic vital à court terme en soins
palliatifs ? La question se pose surtout depuis que la loi française
du 2 février 2016 évoque le "pronostic vital
à court terme" à l'origine des décisions de
sédation éventuellement maintenue jusqu’au
décès.
Pour
aider les équipes soignantes, la SFAP a émis un « fiche
repère » en mai 2017. La société
recommande une évaluation en équipe et l’utilisation
de l’outil PPS
V2 :
http://www.sfap.org/system/files/courtterme_v2_16052017_0.pdf
le 14 avril 2019 :
La conversion entre opioïdes, en particulier lors de la rotation, demande une prudence qui ne doit plus tenir compte des abaques traditionnels.
On s'inspirera désormais de l'outil suivant mis au point et en cours de développement sous l'égide de la SFAP, l'AFSSOS et la SFETD :
le 14 avril 2019.
Au total, les dossiers de 2282 patients souffrant d’un cancer avancé de 17 centres dans 11 pays européens ont été inclus par Kotlinska-Lemieszek (Kotlinska-Lemieszek et al, 2014). Les patients ont reçu en moyenne 7,8 médicaments (intervalle de 1 à 20). Plus d'un quart d'entre eux prenaient 10 médicaments ou plus. Les médicaments et les classes de médicaments les plus fréquemment administrés en concomitance avec des opioïdes étaient les suivants : inhibiteurs de la pompe à protons, laxatifs, corticostéroïdes, paracétamol, AINS, métoclopramide, benzodiazépines, anticoagulants, antibiotiques, anticonvulsivants, diurétiques et antidépresseurs.
L'utilisation des non-opioïdes et des adjuvants essentiels variait d'un pays à l'autre. Environ 45 % des patients ont reçu des médicaments inutiles ou potentiellement inutiles, et environ 7 % ont reçu des agents en double ou antagonistes.
Les expositions aux interactions médicament-médicament étaient fréquentes et augmentaient le risque de sédation, d’ulcères gastriques, de saignements, de complications neuropsychiatriques et cardiaques. De nombreux patients ont été exposés à des interactions médicament-médicament pharmacocinétiques mettant en cause le cytochrome P450, dont environ 58 % le CYP3A4 (izoenzyme du cytochrome P450) et plus de 10 % ont reçu des inhibiteurs ou inducteurs majeurs du CYP3A4.
Source : Kotlinska-Lemieszek A, Paulsen O, Kaasa S, Klepstad P. Polypharmacy in patients with advanced cancer and pain: a European cross-sectional study of 2282 patients. J Pain Symptom Manage. 2014 Dec;48(6):1145-59.
Le 2 avril 2019 : mise à jour de forme de la page relative à une enquête anonyme sur la maltraitance auprès du personnel d'une institution gériatrique : http://geriatrie-albi.com/enquetemaltraitance2003.htm
Le 21 mars 2019 : présentation à Clermont-Ferrand sur la communication soignante auprès de la SFAP. Diapositives.
Le 9 janvier 2019 : la lettre 126 de l'Assocation Roger Garin
http://www.geriatrie-albi.com/lettreARG126.pdf
Le 3 décembre 2018
Douleurs : une histoire de sexe ?
Au
cours des dernières années, on a assisté à
un intérêt de la recherche sur les différences
entre les sexes dans le domaine de la douleur. L'abondante
littérature dans ce domaine suggère clairement que les
hommes et les femmes diffèrent dans leurs réponses à
la douleur, avec une sensibilité et un risque accru de
douleurs couramment observé chez les femmes. De plus, on a
observé des différences dans la sensibilité aux
interventions antalgiques pharmacologiques et non pharmacologiques ;
toutefois, ces effets ne sont pas toujours uniformes et semblent
dépendre du type de traitement, des caractéristiques de
la douleur et de l'intervenant. Bien que l'origine de ces différences
sexuelles soit inconnue, il semble que de multiples processus
biologiques et psychosociaux y contribuent. Par exemple, de nouvelles
données suggèrent que le génotype et le
fonctionnement des opioïdes endogènes jouent un rôle
causal dans ces disparités, et de nombreuses études
mettent en cause les hormones sexuelles comme facteurs influençant
la sensibilité à la douleur. Cependant, l'effet
modulateur spécifique des hormones sexuelles sur la douleur
chez les hommes et les femmes nécessite une étude plus
approfondie pour pouvoir conclure. Les processus psychosociaux comme
l'adaptation à la douleur et l'exposition précoce au
stress peuvent également expliquer les différences de
douleur selon les sexes, en sus des rôles respectifs
stéréotypés qui peuvent contribuer aux
différences d'expression de la douleur. Les orientations
futures de ce domaine de recherche pourraient déboucher sur la
mise au point de traitements « sexospécifiques ».
Bartley EJ, Fillingim RB. Sex differences in pain: a brief review of clinical and experimental findings. Br J Anaesth. 2013 Jul;111(1):52-8. Review.
Hurley RW, Adams MC. Sex, gender, and pain: an overview of a complex field. Anesth Analg. 2008 Jul;107(1):309-17.
Pieretti S, Di Giannuario A, Di Giovannandrea R, Marzoli F, Piccaro G, Minosi P, Aloisi AM. Gender differences in pain and its relief. Ann Ist Super Sanita. 2016 Apr-Jun;52(2):184-9.
Aloisi AM. Why We Still Need To Speak About Sex Differences and Sex Hormones in Pain. Pain Ther. 2017 Dec;6(2):111-114. doi: 10.1007/s40122-017-0084-3. Epub 2017 Oct 20.
Koons AL, Rayl Greenberg M, Cannon RD, Beauchamp GA. Women and the Experience of Pain and Opioid Use Disorder: A Literature-based Commentary. Clin Ther. 2018 Feb;40(2):190-196.
Le 2 décembre 2018 :
Métabolisme des opioïdes : danger génomique
Le métabolisme des opioïdes est dépendant de variations génétiques qui peuvent occasionner des effets secondaires graves ; la recherche en est au début de son parcours dans un domaine qui a pris son essor depuis le décryptage du génome humain.
La conséquence pratique est la nécessité d’une connaissance précise de la pharmacologie des médicaments antalgiques et des interactions possibles. Dans cette optique, la rotation des opioïdes présente un danger particulier du fait des voies métaboliques différentes et du changement brutal de molécule. Ce risque serait présent chez 20 % des patients (1). Ainsi, une application sur PC devrait rapidement voir le jour : OPIOCONVERT. Elle invalidera les équivalences déjà publiées en privilégiant la sécurité aux dépens de l’efficacité lors de la première rotation.
Un exemple de variabilité génétique : l’oxycodone
L'enzyme CYP3A4 métabolise l'oxycodone par N-déméthylation en noroxycodone dénuée de potentiel analgésique, et l'enzyme CYP2D6 catalyse l'O-déméthylation de l'oxycodone en oxymorphone, qui est 14 fois plus puissante que l'oxycodone (2) Les polymorphismes génétiques du CYP2D6 ont un effet majeur sur l'efficacité analgésique et le profil des effets secondaires de l'oxycodone ; les personnes métabolisant rapidement l’oxycodone du fait de leur variété de CYP2D6 présentent un effet analgésique et une toxicité accrus, tandis que la variété « CYP2D6 métaboliseur lent » présente une efficacité réduite de l’oxycodone. De plus, une interaction médicament-médicament est très préoccupante, car les inhibiteurs du CYP3A4 peuvent augmenter considérablement l'effet analgésique et la toxicité de l'oxycodone chez les patients présentant le phénotype « CYP2D6 métaboliseurs rapides ou ultrarapides ». Ci-dessous un exemple d’interaction médicament –médicament : fluconazole et oxycodone, médicaments tous deux fréquemment utilisés au cours des cancers.
En somme, le blocage de la voie de neutralisation de l'oxycodone par le CYP3A4 entraîne une disponibilité accrue d’oxycodone pour la voie du CYP2D6 qui peut elle-même conduire, chez des métaboliseurs rapides, à une production d'oxymorphone qui est 14 fois plus puissante que l’oxycodone.
Un exemple d’interaction médicament-médicament selon Thériaque :
FLUCONAZOLE
+ OXYCODONE
-
Nature du risque et mécanisme d'action :
majoration des
effets indésirables, notamment respiratoires, de
l'oxycodone par diminution de son métabolisme hépatique
par le fluconazole.
- Niveau de contrainte
:
association déconseillée.
- Conduite
à tenir :
aucune information recensée.
2.
Informations Thériaque
Le mécanisme
de cette interaction est une inhibition enzymatique du
métabolisme hépatique de l'oxycodone métabolisée par
l'isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450) par
le fluconazole, inhibiteur enzymatique modéré
de l'isoenzyme CYP 3A4 (1) du cytochrome P450).
(1)
Les principaux inhibiteurs de l'isoenzyme CYP3A4
connus (diminution de l'activité des CYP) sont :
.
jus de pamplemousse,
. amiodarone,
.
antagonistes des
canaux calciques (diltiazem, vérapamil),
. antifongiques azolés (kétoconazole, itraconazole, fluconazole, miconazole, posaconazole, voriconazole),
. cimétidine,
. delavirdine,
. inhibiteurs de protéases (ritonavir, nelfinavir, amprénavir, indinavir, atazanavir),
. imatinib,
. macrolides (érythromycine, clarithromycine, josamycine, télithromycine),
.
association quinupristine + dalfopristine,
. stiripentol.
L'inhibition,
à l'inverse de l'induction, s'exerce le plus souvent au niveau
d'un seul CYP.
L'inhibition, à l'inverse de
l'induction, est rapide et répond schématiquement à
deux mécanismes :
- une réelle inactivation du CYP par
l'inhibiteur ;
- une compétition au niveau
d'un même CYP entre deux substances administrées
simultanément, fixées et métabolisées par
le même CYP.
Ce deuxième mécanisme,
plus fréquemment impliqué, résulte d'une
affinité de la substance inhibitrice pour
le CYP considéré, qui est supérieure à
celle de la substance inhibée. En fonction de leur degré
d'affinité pour un CYP donné, certains
médicaments peuvent, dans ces conditions, se comporter comme
des inhibiteurs du métabolisme de médicaments
moins affines, mais aussi voir leur métabolisme inhibé
par d'autres médicaments plus affines.
Une synthèse
sur les interactions médicamenteuses et les cytochromes ainsi
qu'une liste non exhaustive de médicaments (principes actifs)
métabolisés préférentiellement par
un CYP, et donnant lieu à des interactions cliniquement
significatives, établie par l'ansm (http://ansm.sante.fr/)
est présentée dans la rubrique informations utiles
sur www.theriaque.org.
Pour en savoir davantage :
Sources :
Knezevic NN, Tverdohleb T, Knezevic I, Candido KD. The Role of Genetic Polymorphisms in Chronic Pain Patients. Int J Mol Sci. 2018 Jun 8;19(6)
Poulain P. Quand une douleur devient rebelle. Congrès du 22 novembre 2018. Nice. Le CLEF. La sédation en soins palliatifs dabs une démarche d’accompagnement.
Le 20 novembre 2018 :
Sous-évaluons-nous la prévalence des douleurs mixtes ?
Cela pourrait bien être le cas à la lecture des résultats d’une étude finlandaise.
Sans surprise, les personnes âgées vivant indépendamment à domicile et souffrant de douleurs chroniques ont vu leur santé et leur mobilité se détériorer et se sont senties plus tristes, plus seules et plus fatiguées que les personnes sans douleur chronique. Un gériatre a effectué des évaluations cliniques pour 106 patients souffrant de douleur chronique de 2009 à 2013. De ce nombre, 66 souffraient de trois localisations, 35 en avaient deux et 5 souffraient d'une seule. La douleur musculo-squelettique était la plus intense pour 88 (83 %) des patients.
De manière plus surprenante, elle était nociceptive pure chez 61 patients (58 %), neuropathique pure chez 9 patients (8 %), nociceptive et surtout mixte (neuropathique et nociceptive combinées) chez 34 (32 %), enfin jugée idiopathique chez 2 patients (2 %). Sur une échelle d'évaluation numérique de 0 à 10, l'intensité moyenne et maximale de la douleur était de 5,7 et 7,7, respectivement. L'intensité moyenne et l'intensité maximale de la douleur diminuent avec l'âge. La durée de la douleur était supérieure à 5 ans chez 51 patients (48 %).
Source : Rapo-Pylkkö S, Haanpää M, Liira H. Chronic pain among community-dwelling elderly: a population-based clinical study. Scand J Prim Health Care. 2016 Jun;34(2):159-64.
Le 15 novembre 2018 :
En octobre 2018, Coyle (Coyle et al, 2018) rappellent comment éviter des effets secondaires indus qui ont fait la réputation des opioïdes : celle de médicaments potentiellement mortels.
La dose de départ doit être faible, le médicament doit être titré de manière individuelle afin de laisser au patient le temps de s'adapter.
Le médicament doit être administré de façon régulière pour éviter une chute soudaine des concentrations sanguines et, dans la plupart des cas, la voie et les autres modalités d’administration doivent permettre une absorption progressive afin d’éviter des pics soudains élevés de concentration du médicament.
Coyle S, Elverson J, Harlow T, Jordan A, McNamara P, O'Neill C, Quibell R, Regnard C, Spiller J, Stephenson J. The myth that shames us all. Lancet. 2018 Oct 6;392(10154):1196.
Le 5 novembre 2018 :
On estime qu'un adulte américain sur cinq souffrait de douleur chronique en 2016, et 8 % de douleur chronique à fort impact, définie comme limitant la vie ou les activités professionnelles la plupart des jours ou tous les jours au cours des six derniers mois, selon un rapport du CDC relatif à 2016.
Selon un rapport de l'Institute of Medicine (IOM) publié en 2011, la douleur chronique est un problème de santé publique de plus en plus préoccupant aux États-Unis, qui coûte environ 560 milliards de dollars chaque année en soins médicaux, en perte de productivité ou en services aux handicapés. En plus d'interférer avec les activités quotidiennes, la douleur chronique est associée à la dépendance aux opioïdes, à l'anxiété et à la dépression, et à une mauvaise qualité de vie, selon le rapport du CDC.
L'analyse a révélé que les Blancs non hispaniques présentaient la prévalence de douleur chronique, ajustée selon l'âge, la plus élevée (21 %) parmi les différents groupes raciaux et ethniques, bien qu'il n'y ait aucune différence entre les groupes quant au taux de douleur chronique à impact élevé. Les anciens combattants étaient également plus susceptibles de déclarer des douleurs chroniques (26 %), mais non des douleurs chroniques à impact élevé. La douleur chronique était également plus fréquente chez les femmes (20,8 %), les adultes qui occupaient auparavant un emploi mais ne travaillaient pas actuellement (29,2 %), les adultes vivant sous le seuil de pauvreté (29,6 %) ou près de celui-ci (25,9 %) et ceux vivant en milieu rural (24 %). Les adultes ayant au moins un baccalauréat étaient moins susceptibles que les personnes ayant tous les autres niveaux de scolarité d'éprouver de la douleur chronique.
Commentaire personnel : des facteurs socio-économiques sont à l'oeuvre dans épidémiologie des douleurs chroniques. Ne considérer que les données de la science médicale est insuffisant pour les comprendre.
Source : Kuehn B. Chronic Pain Prevalence. JAMA. 2018 Oct 23;320(16):1632.
Le 5 septembre 2018 :
L'accès aux antalgiques dans le monde :
Le 18 juin 2018 :
Douleur chez la personne âgée et addiction aux jeux de hasard : quelle relation ?
Cette publication m’a été signalée par Monsieur Louis Lacaze.
Parke
(Parke et al, 2017) a voulu savoir s’il
existait chez les seniors une corrélation entre l’addiction
aux jeux d’argent et une éventuelle fragilité
physique, une douleur chronique, la solitude et un état
dépressif.
Les auteurs ont interrogé 595 seniors âgés de 65 à 94 ans dont l’âge moyen était de 74.4 ans. Ils ont été soumis à des batteries de tests classiques visant à mesurer les niveaux de leurs éventuels handicaps et une éventuelle correspondance avec leur participation aux jeux d’argent.
Les résultats de l’étude ont montré une nette addiction chez 16% des participants, de haut niveau chez 7.6% des sujets. Les effets de la fragilité physique et de la douleur chronique, relativement modestes mais statistiquement significatifs, sont responsables de l’addiction par le biais de la dépression et de l’anxiété.
Schéma de causalités proposé par les auteurs, inclus dans la publication complète référencée ci-dessous.
Pour les non anglophones :
Pain : douleur
Frailty : fragilité
Loneliness : solitude
Gambling : jeu de hasard
Source
Parke A, Griffiths M, Pattinson J, Keatley D. Age-related physical and
psychological vulnerability as pathways to problem gambling in older adults. J
Behav Addict. 2018 Mar 1;7(1):137-145.
Publication complète : Age-related physical and psychological vulnerability as pathways to problem gambling in older adults
Le 19 mai 2018 :
Évaluation de la douleur chez le non-verbalisant : inefficace ?
La reconnaissance de la douleur et son évaluation par des outils appropriés et validés est hautement recommandée chez les patients atteints de troubles cognitifs suffisants pour les rendre incapables de s’exprimer verbalement. Les auteurs (Rostad et al, 2018) ont le mérite de s’interroger sur l’efficacité de telles mesures. Du fait de cette utilisation, des modifications se sont-elles apparues dans les scores de la douleur ou dans l’utilisation d'analgésiques chez les résidents de maisons de retraite atteints de démence grave ?
Les auteurs ont étudié en Norvège les cas de 112 résidents de maisons de retraite âgés de 65 ans et plus atteints de démence qui n'avaient pas la capacité de décrire eux-mêmes leur douleur ou étaient déclarés « non verbaux ».
Le groupe expérimental a été régulièrement évalué avec une échelle de douleur standardisée (le Doloplus-2) deux fois par semaine pendant une période d'intervention de 12 semaines. Le groupe témoin a reçu les soins habituels. Le résultat principal était le score de douleur mesuré avec Doloplus-2 et le résultat secondaire était l'utilisation d'analgésiques (équivalents de morphine par voie orale et milligramme / jour de paracétamol). Les résultats ont été relevés au départ et à la fin de la semaine 12. Le personnel infirmier des groupes expérimentaux et de contrôle avait reçu une formation pour collecter les données.
Aucun effet global de l'évaluation régulière de la douleur n'a été trouvé sur le score de douleur ou sur l'utilisation d'analgésiques. Le score moyen de Doloplus-2 et l'utilisation d'analgésiques sont demeurés inchangés et supérieurs au seuil recommandé, et ce dans les deux groupes.
Des hypothèses expliquant ces résultats décevants ont été émises par les auteurs, même s’il manque encore des preuves pour conclure qu'une évaluation régulière de la douleur à l'aide d'un outil d'évaluation n'est pas cliniquement pertinente. Les résultats indiquent surtout, d’après eux, que la douleur continue d'être traitée de façon inadéquate chez les résidents de maisons de retraite atteints de démence grave. Ils avancent l’idée que d’autres recherches sur la façon dont l'évaluation de la douleur standardisée peut être utilisée sont nécessaires ; ainsi, ils remettent implicitement en cause l’outil lui-même.
Commentaires de Bernard Pradines : il est aussi possible que l’utilisation d’outils d’évaluation soit non productive si aucune concertation pluridisciplinaire n’a lieu autour du cas considéré. Dans ce cas, l’outil d’évaluation n’est qu’une bonne conscience protocolisée qui, au pire, évite de se poser les bonnes questions.
Si les compétences en matière de douleur ne sont pas au rendez-vous, l'outil n'y changera probablement rien, à moins que les limites de l'efficacité thérapeutique aient été atteintes préalablement à son utilisation. De plus, ces outils ne peuvent pas rendre compte du mécanisme et du contexte complexe dans lequel survient la douleur : étiologie, siège, composantes cognitive et affectivo-émotionnelle, habitudes comportementales, coexistence d’une anxiété ou d’une dépression, etc. Pire, ils sont incapables, au moins pour les outils d’hétéro-évaluation, de s'approcher, même de façon élémentaire, de la physiopathologie : douleurs nociceptives, neurogènes ou mixtes, douleurs viscérales ou somatiques, etc.
Autrement dit, devant tant d’incertitudes, l’évaluation devrait être requalifiée en détection ou en dépistage, tout le reste de la démarche restant à effectuer.
Source :
Rostad HM, Utne I, Grov EK, Småstuen MC, Puts M, Halvorsrud L. The impact of a pain assessment intervention on pain score and analgesic use in older nursing home residents with severe dementia: A cluster randomised controlled trial. Int J Nurs Stud. 2018 Apr 30;84:52-60.
Addiction aux opioïdes : Bien que le risque d’addiction aux opioïdes demeure faible chez la personne âgée en France, il mérite d’être connu et dépisté.
Pour ce faire, on peut se reporter à la traduction française d’une grille intitulée « Opioids Risk Tool ». On la trouvera à la page 36, tableau 9 de la publication suivante sur le site de la SFETD :
Des symptômes
pénibles en fin de vie :
Echelle de détresse respiratoire RDOS (Source : Comment mettre en œuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès ? Guide de l'HAS du 15 mars 2018)
Rapports et recommandations
Comment
mettre en œuvre une sédation profonde et continue
maintenue jusqu’au décès ? Guide de l'HAS
du 15 mars 2018
Atlas
des soins palliatifs et de la fin de vie en France. Première
édition 2018.
Mesurer la sédation pour l'optimiser
Echelle de Rudkin. On lui préférera l'échelle de Richmond :
https://www.espacesoignant.com/soignant/neurologie/evaluation-de-la-sedation-score-de-rudkin
Echelle de Richmond :
http://www.sfap.org/system/files/echelle_de_vigilance_-_agitation_de_richmond.pdf
Echelle SEDAPALL :
le 21 février 2018
Formulaire d’aide à la rédaction des directives anticipées proposé la Haute Autorité en Santé française (HAS)
le 17 janvier 2018
Modifications
relatives à la page traitant des contentions dont :
Les recommandations consécutives à une conférence de consensus, relatives à la "liberté d’aller et venir dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, et obligation de soins et de sécurité" édictées en 2004 par l'ANAES (Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé devenue Haute Autorité de Santé en 2012) et la FHF (Fédération Hospitalière de France) sont pour le moins explicites : "la contention est pour le jury une atteinte à la liberté inaliénable d’aller et venir. La contention systématique doit être interdite."
le 8 janvier 2018
Euthanasie des vieillards : une décision individuelle ?
le 6 janvier 2018 :
Zona : du nouveau en prévention
Bernard Pradines et Louis Lacaze
Le zona résulte de la réactivation du virus de la varicelle, souvent favorisée par l’avance en âge et la diminution de l’immunité cellulaire T. Cette pathologie peut occasionner des douleurs sévères au cours de l’éruption cutanée et se compliquer de douleurs chroniques après l’épisode aigu [1].
Le vaccin classique ZOSTAVAX*, commercialisé en France, est crédité d’une efficacité préventive de l’ordre de 50 % [2,3]. Une nouvelle formulation inclut une sous-unité inédite (HZ/su) associant une glycoprotéine E (IgE) et un adjuvant stimulant les cellules T. Il s’agit du SHINGRIX*, qui semble nettement plus efficace que le ZOSTAVAX* chez les plus de 60 ans. A noter que seul le ZOSTAVAX* est actuellement commercialisé en France. Le SHINGRIX* doit encore être évalué quant à son efficacité clinique et à ses effets adverses ; son immunogénicité est forte et les effets secondaires les plus fréquents sont représentés par la douleur au site d’injection sans autre conséquence grave [4]. Cet effet local semble plus important avec la voie sous-cutanée qu’avec la voie intramusculaire [5,6]. Les autres effets indésirables constatés sont la fatigue, les céphalées, les myalgies et les frissons [7]. Enfin, deux cas de pathologies en relation avec l’immunité ont été attribués à la vaccination pratiquée chez 634 personnes en phase III [8].
En conclusion, des espoirs sont fondés sur une nouvelle formulation de la vaccination préventive du zona chez la personne âgée. Son innocuité, bien que probable, doit être confirmée.
Références
[1] Cunningham AL. The herpes zoster subunit vaccine. Expert Opin Biol Ther.2016;16(2):265-71. doi: 10.1517/14712598.2016.1134481. Review.
[2] Bakalar N. Jan. 4, 2018
[3] Le P, Rothberg MB. Cost-effectiveness of the Adjuvanted Herpes Zoster Subunit Vaccine in Older Adults. JAMA Intern Med. 2018 Jan 2.
[4] Lal H, Poder A, Campora L, Geeraerts B, Oostvogels L, Vanden Abeele C, Heineman TC. Immunogenicity, reactogenicity and safety of 2 doses of an adjuvanted herpes zoster subunit vaccine administered 2, 6 or 12 months apart in older adults: Results of a phase III, randomized, open-label, multicenter study. Vaccine. 2018 Jan 2;36(1):148-154.
[5] Diez-Domingo J, Weinke T, Garcia de Lomas J, Meyer CU, Bertrand I, Eymin C, Thomas S, Sadorge C. Comparison of intramuscular and subcutaneous administration of a herpes zoster live-attenuated vaccine in adults aged ≥50 years: a randomized non-inferiority clinical trial. Vaccine. 2015 Feb 4;33(6):789-95.
[6] Vink P, Shiramoto M, Ogawa M, Eda M, Douha M, Heineman T, Lal H. Safety and immunogenicity of a Herpes Zoster subunit vaccine in Japanese population aged ≥50 years when administered subcutaneously vs. intramuscularly. Hum Vaccin Immunother. 2017 Mar 4;13(3):574-578.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5360149/
[7] Godeaux O, Kovac M, Shu D, Grupping K, Campora L, Douha M, Heineman TC, Lal H. Immunogenicity and safety of an adjuvanted herpes zoster subunit candidate vaccine in adults ≥ 50 years of age with a prior history of herpes zoster: A phase III, non-randomized, open-label clinical trial. Hum Vaccin Immunother. 2017 May 4;13(5):1051-1058.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5443374/
[8] Strezova A, Godeaux O, Aggarwal N, Leroux-Roels G, Lopez-Fauqued M, Van Damme P, Vanden Abeele C, Vastiau I, Heineman TC, Lal H. A randomized lot-to-lot immunogenicity consistency study of the candidate zoster vaccine HZ/su. Vaccine. 2017 Dec 4;35(48 Pt B):6700-6706.
Le 1er janvier 2018 :
Prévention des démences de l’âge avancé : pas de baguette magique
Le 26 novembre 2017
Mise en ligne de la conférence du 21 novembre 2017 à Albi relative à la fin de la vie
Le 20 novembre 2017 :
Un espoir se fait jour : trouver des agonistes des récepteurs µ qui auraient moins d’effets respiratoires et gastro-intestinaux que les opioïdes classiques. Voir schéma et références.
Le 15 novembre 2017
la déclaration d'Edinburgh de l'AMM (2000) relative à la peine de mort.
Le 8 novembre 2017 :
Lien vers les documentaires et films remarquables
Le 7 novembre 2017
Lien vers la chaîne vidéo de l'auteur de ce site
Le 23 octobre 2017
Annie de Vivie publie un guide pour les aidants : http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/france-info-seniors/franceinfo-seniors-devenir-aidant-en-10-conseils_2408231.html
Le 29 septembre 2017
· Un projet notable de maison de vie et de répit dans le Tarn (France)
Le 24 août 2017
The ethics of postoperative pain management: Mapping nurses' views
Intéressante étude franco-américaine, parue en 2017, sur les opinions des infirmières hospitalières quant à la répétition des antalgiques en phase post-opératoire à la demande du patient. Leur point de vue a été comparé avec celui de non-professionnels, de médecins et d’autres professionnels de santé, aides-soignants et psychologues : 138 infirmières, 32 aides-soignantes, 33 médecins, 23 psychologues, et 169 non-professionnels ont participé.
Quatre opinions significatives ont été dégagées : la plupart des infirmières (57 %) ont considéré qu’un refus n’est pas acceptable, quelles que soient les circonstances. Une importante minorité des participants, mais 52 % des médecins, ont considéré que le refus était acceptable si le niveau de douleur est bas et si le risque de iatrogénie est élevé. Les autres participants, surtout les non-professionnels, ont estimé que le refus est acceptable chaque fois qu’un risque d’effet secondaire, grave ou même léger, était présent.
Commentaires : voici des résultats qui iraient à l’encontre de l’idée dominante, à savoir la moindre des sensibilités des professionnels à la douleur d’autrui.
Source :
Cano Romero MD, Muñoz Sastre MT, Quintard B, Sorum PC, Mullet E. The ethics of postoperative pain management: Mapping nurses' views. Int J Nurs Pract. 2017 Apr;23(2).
Mapping French people and health professionals' positions regarding the circumstances of morphine use to relieve cancer pain
Faut-il administrer de la morphine aux patients cancéreux en phase terminale ? Cette question semble triviale en 2017. Le mérite des auteurs est de l’avoir posée en France à 120 non-professionnels et à 30 professionnels de santé.
En tout, 91% des participants sont d’accord avec cette attitude quand le score de douleur est élevé (7 ou davantage sur une échelle numérique de 10) si la décision d'accroître la dose d’antalgique est prise collectivement. Ce pourcentage chute à 69 % si l’équipe n’est pas impliquée dans la décision et à seulement 40 % si le score est bas (4 sur 10). Conclusion des auteurs : si une opposition à l’utilisation de la morphine existe, elle n’est pas liée à un refus de la morphine en soi mais aux circonstances de son utilisation.
Source :
Mazoyer J, Sastre MTM, Sorum PC, Mullet E. Mapping French people and health professionals' positions regarding the circumstances of morphine use to relieve cancer pain. Support Care Cancer. 2017 Sep;25(9):2723-2731.
Le 1er août 2017
Le 12 juillet 2017.
1. Fin de l'actualisation du site : nombreuses améliorations de forme dont la révision des liens.
2. Un patient souffrant de maladie d'Alzheimer ou de maladie apparentée parvenues au stade de désorientation avec errance devrait certainement être porteur, quand ceci est réalisable, des renseignements contenus dans le document suivant :
www.geriatrie-albi.com/carte_urgence_Alzheimer.pdf
Le 23 juin 2017 :
Un bon rapport omega6/oméga 3 est actuellement recherché en prévention dans le domaine nutritionnel. Selon Sibille (Sibille, 2017) ce rapport au niveau plasmatique serait corrélé avec la sévérité du retentissement de la gonarthrose. L’hypothèse physiopathologique repose sur le rôle bénéfique des oméga 3 et sur celui, délétère, des oméga 6. Reste à définir si ces résultats auront une incidence thérapeutique.
Source : Sibille KT, King C, Garrett TJ, Glover TL, Zhang H, Chen H, Reddy D, Goodin BR, Sotolongo A, Petrov ME, Cruz-Almeida Y, Herbert M, Bartley EJ, Edberg JC, Staud R, Redden DT, Bradley LA, Fillingim RB. Omega-6: Omega-3 PUFA Ratio, Pain, Functioning, and Distress in Adults with Knee Pain. Clin J Pain. 2017 May 24.
Le 5 juin 2017, des ouvrages à lire :
le 22 mai 2017 : conférence à Cahuzac-sur-Vère le 6 octobre 2017
www.geriatrie-albi.com/Maquette_Programme_6_octobre_17.pdf
le 27 avril
2017 :
http://bioethique.com/index.php/relationmedecinmalade/lerefusdesoins/148-ilrefusetoutmemedeselaver
le 23 mars 2017.
Le retour d’une vieille connaissance : le méthoxyflurane
Voici une antalgique de retour : j’eus l’occasion de l’utiliser en anesthésie avant son retrait du marché. Il permettait une économie notable d’opioïdes. Le voici à nouveau pour l’analgésie en urgence.
le 19 février 2017 :
Résultats d’une étude norvégienne montrant les possibilités de réduction des médicaments après prothèse totale de hanche : sont réduits les antalgiques dont les AINS et les opioïdes, les hypnotiques et les anxiolytiques mais non les antidépresseurs.
Commentaires personnels : la chirurgie de la hanche peut être un bon moyen de réduire la polymédication chez une personne âgée.
Source
: Blågestad T, Nordhus IH, Grønli J, Engesæter LB,
Ruths S, Ranhoff AH, Bjorvatn B, Pallesen S. Prescription
trajectories and effect of total hip arthroplasty on the use of
analgesics, hypnotics, antidepressants, and anxiolytics: results from
a population of total hip arthroplasty patients. Pain.
2016 Mar;157(3):643-51.
le 11 février 2017 : publication par l'auteur de ce site dans la revue NPG à propos de l'anesthésie générale au cours de la maladie d'Alzheimer.
Possibilité de lecture gratuite jusqu'au 31 mars 2017 :
https://authors.elsevier.com/a/1UX9l5o2-h48hZ
Référence : Pradines B. Anesthésie générale et maladie d’Alzheimer : un autre coupable ? NPG Vol 17 - N° 97 , P. 1-4 - février 2017
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