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site : https://www.geriatrie-albi.fr
Voir aussi : GérontoLiberté avec deux
publications par semaine le mardi et le vendredi
Les éléments les plus récents apparaissent en premier dans la liste
ci-dessous :
Le 2 décembre 2024
Vieillir, une affaire de femmes ?
Il s’agit d’un ouvrage paru en octobre 2024 avec le sous-titre : Aidantes, résidentes et soignantes.
L'autrice brosse un portrait des EHPAD en nous montrant que la condition des personnes qui y vivent et y travaillent est très intimement liée à leur genre, puisqu'il s'agit en grande majorité de femmes. L’autrice s'intéresse ici aux rapports sociaux, familiaux et économiques qui régissent le vieillissement de la femme, à travers des thèmes essentiels : les métiers du soin, la communication entre soignantes et résidentes, la place des aidants, etc.
https://www.fnac.com/a20378970/Florence-Fortin-Braud-Vieillir-une-affaire-de-femmes
Le 28 novembre 2024
Le 27 novembre 2024 à Albi
(Tarn-France)
Diapositives projetées concernant
l'état actuel schématique de la recherche en matière de maladie d’Alzheimer :
https://geriatrie-albi.com/FA_dias_27-11-24.pdf
Réponses et réponses attendues au
questionnaire en ligne préalable :
https://www.geriatrie-albi.com/Rep_attendues-quest-Alzheimer_pour_27-11-24def.pdf
Le 11 novembre 2024
La
prochaine visioconférence-débat de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG)
aura lieu le mardi 10 décembre 2024 de 18 heures à 20 heures (heures de
métropole française).
Elle portera sur le thème
suivant :
Représentations de la
déchéance : les personnes âgées et la culture du déchet
Par Claire Larroque, philosophe,
albigeoise d'origine.
S’inscrire en ligne et poser des
questions ou émettre des remarques écrites à l’adresse ci-dessous, l'adresse
Zoom vous sera communiquée après inscription.
https://forms.gle/zgXFU7J1AX6EBzjS6
Elle vient de faire paraître
l’ouvrage suivant aux éditions des puf : https://tinyurl.com/285b87ry
Elle nous écrit :
Lors de l’audience générale du 1er juin
2022, place Saint-Pierre de Rome, le pape François a poursuivi son cycle de
catéchèses consacré à la vieillesse. Il a notamment dénoncé le fait que notre
civilisation promeut « l'idée que les personnes âgées sont du matériel de
déchèterie, que les personnes âgées doivent être mises au rebut ». En
dressant un tel parallèle, non seulement le pape François met en avant un
processus de réification des personnes âgées (des êtres humains sont considérés
comme des objets) mais il considère que cette chosification engendre un geste
supplémentaire de rejet et d’exclusion, identifiant les vieux à des déchets.
Les personnes âgées non seulement ne seraient plus humaines mais elles seraient
des choses dont il faut se débarrasser. La philosophe Simone de Beauvoir, dans
les années 1970, dressait déjà un constat similaire :
Que pendant les quinze ou vingt
dernières années de sa vie un homme ne soit plus qu'un laissé pour compte, cela
manifeste de l'échec de notre civilisation : cette évidence nous prendrait à la
gorge si nous considérions les vieillards comme des hommes, ayant une vie
d'homme derrière eux, et non comme des cadavres ambulants. (Simone
de Beauvoir, La Vieillesse).
Comment comprendre un tel rejet
des personnes âgées ? Pourquoi de tels mécanismes de réification se
mettent en place ? De quoi notre dégoût de la vieillesse, apparentée à une
forme de déchéance, est-il le symbole ?
Lors de mon intervention, il
s’agira, dans un premier temps, de montrer que dans nos sociétés de
surconsommation et de surproduction qui privilégient le neuf et le clinquant,
les objets mais aussi les personnes qui sont considérées comme inutiles car atteintes
par une forme de fragilité voire de déchéance (morale ou physique) vont être
facilement invisibilisés et rejetés hors de notre monde social : im-mondes. Cette assignation des personnes âgées à ces
catégories de l’immonde et de l’abject façonne des attitudes vis-à-vis d’elles
mais édifie aussi tout un système de prise en charge conditionné par cette
vision. Il pourra alors être intéressant, dans un second temps, de voir comment
la modification de notre conception du déchet (et de la déchéance) pourrait
entraîner un changement de notre rapport à la vieillesse et aux vieux. Une
telle analyse ne pourra faire l’économie d’une réflexion sur la façon dont nos
sociétés témoignent d’une volonté féroce de de bannir la mort et ce qui peut la
symboliser. Cela permettra, dans un troisième temps, de montrer pour quelles
raisons il semble nécessaire de substituer à l’ontologie moderne, focalisée sur
« l’être vers la mort » (Augustin Berque), une
ontologie reconnaissant « l’être vers la vie » qui se
représente la mort comme partie intégrante de la vie et abandonne la poursuite
du rêve d’être infaillible si prégnant dans nos vies actuelles.
Le 19 octobre 2024
Le questionnaire Pallia
10 géronto
Le 12 septembre 2024
OAG Grille d'évaluation de l'état de la bouche :
https://www.omedit-centre.fr/broyage/res/Grille_OAG.pdf
https://www.neuromedia.ca/etat-de-bouche-oral-assessment-guide/
Le 30 août 2024
Trois échelles utilisables en fin
de vie dont l’échelle d’hétéro évaluation de la dyspnée RDOS (Respiratory Distress Observation Scale). A n’utiliser que chez le patient non communicant
verbalement.
https://hadan.fr/wp-content/uploads/2020/09/06_grille_surveillance_infirmiere_sedation.pdf
ou
https://www.geriatrie-albi.com/06_grille_surveillance_infirmiere_sedation.pdf
Le 28 août 2024
Analgésie :
La continuité de l’analgésie est
capitale chez les personnes accueillies en EHPAD, MAS et EAM, et plus
particulièrement chez les personnes en fin de vie. Ainsi, l’absence
d’infirmière et de médecin pendant la nuit amène-t-elle à des aménagements
nouveaux avec glissements de tâche que je laisse à votre appréciation à la
lecture du document en lien ci-dessous. Il émane de l’Agence Régionale de Santé
(ARS) de Franche-Comté (France) en février 2023.
Légende :
EHPAD : établissement
d'hébergement pour personnes âgées dépendantes
EAM : un Etablissement
d’Accueil Médicalisé (EAM) accueille des adultes en situation de polyhandicap,
inaptes à toute activité à caractère professionnel [1].
MAS : une Maison d’Accueil
Spécialisée (MAS) accueille des adultes en situation de handicap qui n’ont pu
acquérir un minimum d’autonomie et dont l’état de santé nécessite une
surveillance médicale et des soins constants. Ils sont tous atteints de polyhandicap
[2].
AS : aide-soignant(e).
AES : L’accompagnant
éducatif et social (AES) réalise des interventions sociales au quotidien
visant à accompagner la personne en situation de handicap ou
touchée par un manque d’autonomie quelles qu’en soient l’origine ou
la nature [3].
Téléchargeable à :
ou bien
à :
https://www.geriatrie-albi.com/Protocole_Administration_morphiniques_nuit_EHPAD_fevrier2023.pdf
Le 27 août 2024
SPICT
Outil d’indicateurs de soins
palliatifs et de support (SPICT-FR), mai 2019.
https://www.spict.org.uk/the-spict/spict-fr/
https://www.geriatrie-albi.com/SPICT-FR_mai2019.pdf
Le 20 août 2024
Document synthétique abordant les
douleurs chez les personnes handicapées et chez les personnes âgées, y compris
en l’absence de communication verbale. Grilles d’évaluation répertoriées.
Publié en janvier 2024 :
https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/media/117988/download?inline
Ce document peut aussi être
retrouvé à l’adresse :
https://www.geriatrie-albi.com/2023_HANDOL_Classeur_complet210x297_WEB.pdf
Le 13 août 2024
Pradines B. James Fries : où
en est la compression de la morbidité ? NPG Neurologie - Psychiatrie -
Gériatrie, 2024, article en accès libre jusqu’au 2 septembre 2024 :
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1627483024000795
Le 24 mai 2024
Visioconférence de l’ATG le mardi
21 mai 2024 avec Nathalie Firminy sur le thème suivant : « Le
parcours des vieux du domicile à la fin de vie en institution »
Voici le lien vers le
replay :
https://www.youtube.com/watch?v=ER4Fbwk5bNo
Diapositives projetées lors de la
visioconférence :
https://www.geriatrie-albi.com/DiaposNF-BP_21-05-24.pdf
Résultats du questionnaire en
ligne, strictement anonyme, qui a recueilli 78 répondants :
https://www.geriatrie-albi.com/Reponses_questionnaire_NF_19-05-24.pdf
"Ma vie de soignante en
EHPAD : en immersion chez ces grands oubliés" a été publiée en 2023 en
édition enrichie et augmentée.
https://www.amazon.fr/Ma-vie-soignante-Ehpad-immersion/dp/B0CPVYPHSX/ref=monarch_sidesheet
Le 17 mai 2024
Décès et obsèques du Docteur
Lucien Mias :
https://geriatrie-albigeois.over-blog.com/2024/05/cagnotte-en-ligne-en-hommage-a-lucien-mias.html
https://geriatrie-albigeois.over-blog.com/2024/05/obseques-de-lucien-mias.html
https://geriatrie-albigeois.over-blog.com/2024/05/chant-lors-des-obseques-de-lucien-mias.html
Le 16 mai 2024
Le 15 mai 2024
Le suicide des personnes âgées,
un phénomène encore tabou
Véronique Lefebvre des Noëttes
https://theconversation.com/le-suicide-des-personnes-agees-un-phenomene-encore-tabou-228946
Le 6 mai 2024
Ajout à la page ci-dessous.
Mise en garde : il
existe un risque de sous-estimation des capacités de compréhension et
d’expression des personnes auxquelles nous nous adressons. Cette situation peut
être très défavorable à l’image que la personne se fait d’elle-même. Aussi, ce
type de langage doit être proportionné, adapté aux capacités de notre
interlocuteur-trice.
https://geriatrie-albi.com/communicationdement.htm
Le 26 avril 2024
Comparaison
France-Oregon quant au projet de loi sur la fin de vie (France) et la loi
(Oregon) :
France (projet de loi au 26 avril 2024) Pour accéder à l’aide à mourir, une personne doit répondre
aux conditions suivantes : |
Oregon (loi actuelle au 26 avril 2024) Pour accéder à l’aide à mourir, une personne doit répondre
aux conditions suivantes : |
1° Être âgée d’au moins 18 ans |
1° Être âgée d’au moins 18 ans |
2° Être de nationalité française ou résider de façon stable
et régulière en France |
Pas de condition de résidence dans l’Etat d’Oregon |
3° Être atteinte d’une affection grave et incurable
engageant son pronostic vital à court ou moyen |
3° Être diagnostiquée d’une affection terminale aboutissant
à la mort dans les six mois. |
4° Présenter une souffrance physique ou psychologique liée à
cette affection qui est soit réfractaire aux traitements, soit insupportable
lorsque la personne ne reçoit pas ou a choisi d’arrêter de recevoir des
traitements |
Pas d’équivalent en Oregon |
5° Être apte à manifester sa volonté de façon libre et
éclairée |
2° Doit être capable de formuler et de communiquer ses
décisions quant à ses soins aux professionnels du soin |
Le 26 avril 2024
Ajout à la page relative à la
communication avec des personnes souffrant de troubles sensoriels et/ou
cognitifs :
Tout d’abord s’assurer de
l’absence d’obstacle sensoriel à la compréhension et à l’expression :
absence indue de lunettes, de prothèse auditive ou dentaire.
https://geriatrie-albi.com/communicationdement.htm
Le 24 avril 2024
C’est avec plaisir que je vous
invite à noter les dates de la prochaine visioconférence-débat de l’Association
Tarnaise de Gérontologie :
Le mardi 21 mai 2024, Nathalie
Firminy viendra débattre de 18 h à 20h (heures de métropole) de son ouvrage
préfacé par Véronique Lefebvre des Noëttes et postfacé par Didier Buffet.
Le thème :
Le parcours des vieux du domicile
à la fin de vie en institution.
A partir du livre : "Ma
vie de soignante en EHPAD : en immersion chez ces grands oubliés"
https://www.amazon.fr/Ma-vie-soignante-Ehpad-immersion/dp/B0CPVYPHSX/ref=monarch_sidesheet
Les inscriptions sont d’ores et
déjà ouvertes à bpradines@aol.com
Questionnaire préalable anonyme.
Saurez-vous répondre ?
https://forms.gle/WFQnMoQtKWiznUx76
Le 3 avril 2024
La
lettre de l'ARG en avril 2024 : https://www.geriatrie-albi.com/lettreARG140.pdf
Le 30 mars 2024
La fin de vie en question
A l’occasion de
ses trente ans, l’Association Roger Garin (ARG) vous invite à une
conférence-débat sur le thème de la fin de vie.
Si vous souhaitez vous
inscrire à cette conférence-débat qui aura lieu le mardi 18 juin 2024 de 20
heures à 22 heures à la salle dite de "l'Atelier" dans le village de
Labastide-Dénat près d'Albi.
Localisation exacte : dans le
village, parking immédiatement après le cimetière sur la route d'Albi - (D
121) en venant d’Albi ou de Castres. Pour toute précision, écrire
à assorogergarin@gmail.com
Entrée libre. Possibilité de dons
ou d’adhésion à l’ARG.
Inscription recommandée :
https://forms.gle/JdTHNjKGyUMXQrky9
Intervenant principal : Bernard
Pradines, praticien hospitalier en retraite, ancien gériatre et anesthésiste
réanimateur, trésorier de l’Association Roger Garin.
En présence de René Manteau,
ancien infirmier en soins de longue durée, président de l’ARG et de Jean-Paul
Bèges, vice-président.
Pourquoi ?
L’actualité législative
L’actualité récente nous a montré
à quel point ce moment de la vie est important pour chacun d’entre nous et pour
la société toute entière. De nouvelles lois ont été
promulguées dans le monde après la première d’entre elles qui a concerné l’Etat
de l’Oregon (USA) en 1997.
En France, depuis
l’avis 139 du Conseil Consultatif National d’Ethique (CCNE) de septembre
2022 puis celui de la Convention
Citoyenne en avril 2023, la controverse est vive avec un débat prévu à
l’Assemblée national en mai 2024 à la suite de l’interview
du président de la République le 10 mars 2024.
Pour faire le point sur ces
controverses et fort de notre expérience en soins de longue durée, nous
souhaitons vous faire partager nos interrogations. Nous n’oublierons pas
d’exposer les arguments en présence.
Extrait de l’avis du CCNE cité
ci-dessus :
« Si le législateur venait à
s’emparer de ce sujet, le CCNE considère « qu’il existe une voie pour une
application éthique d’une aide active à mourir, à certaines conditions
strictes, avec lesquelles il apparait inacceptable de transiger ». Celles-ci
devront allier de manière indissociable un renforcement des mesures de santé
publique en faveur des soins palliatifs et la prise en compte de repères
éthiques majeurs dans les mesures législatives qui seraient prises. »
Les statuts de notre
association prévoient ce genre d’activité. Extrait de nos statuts :
« Toute activité, réflexion,
étude ou formation susceptible de contribuer au bien-être des personnes
âgées »
Le 28 mars 2024
L'accès aux soins des personnes
en situation de handicap
Questionnaire pour connaitre les
difficultés d’une personne en situation de handicap pour accéder aux
soins :
https://www.handifaction.fr/questionnaire/
Baromètre de l’accès aux soins
des personnes en situation de handicap :
https://www.handifaction.fr/barometre/
Le 6 mars 2024
Pétition nationale pour sonner l’alarme :
|
Le 5 mars 2024
Expériences
étrangères : nous sommes prévenus
Le 20 février 2024
Mise à jour de la page sommaire
des soins palliatifs :
Débat sur la fin de vie
Association médicale mondiale,
les deux principaux textes en relation avec le thème :
DÉCLARATION SUR L’EUTHANASIE ET
LE SUICIDE MÉDICALEMENT ASSISTÉ
Adoptée
par la 70ème Assemblée Générale, Tbilissi, Géorgie, octobre
2019
DÉCLARATION DE VENISE DE L’AMM
SUR LES SOINS MÉDICAUX DE FIN DE VIE
Projet
·
Un projet notable de maison de vie
et de répit dans le Tarn (France)
Rapports et recommandations
Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France. Troisième édition
2023
Méthode
Recommandations pour la pratique clinique. TEXTE DES RECOMMANDATIONS. Janvier
2020.
Le 18 février 2024
C’est avec plaisir que je vous
invite à noter les dates de la prochaine visioconférence-débat de l’Association
Tarnaise de Gérontologie :
Le mardi 21 mai 2024, Nathalie
Firminy viendra débattre de 18 h à 20h (heures de métropole) de son ouvrage
préfacé par Véronique Lefebvre des Noëttes et postfacé par Didier Buffet.
Il s’agit de « Ma vie
de soignante en EHPAD » que vous trouverez ici en versions papier et
électronique.
https://www.amazon.fr/Ma-vie-soignante-EHPAD-immersion/dp/2378831730
Les inscriptions sont d’ores et
déjà ouvertes à bpradines@aol.com
Le 10 février 2024
«Nul ne
peut retirer la vie à autrui dans une démocratie» : quand Robert Badinter
s’opposait à l’euthanasie
Bernard
Pradines
Le 18 janvier 2024
Le lien ci-dessous vous mènera au
deuxième livre de Maylis Dubasque. Il vient de paraître. Une édition sur les
grandes plateformes telles que la FNAC et Amazon devrait suivre :
Pourquoi écouter le replay de
la visioconférence du 16 janvier 2024 avec Maylis Dubasque ?
· Parce
que le son y est meilleur qu’en direct, par exemple si on utilise le
haut-parleur d’un smartphone ou si l’on règle bien son ordinateur en
privilégiant les sons aigus.
· Parce
que le thème est dense, voire complexe, et mérite d’être réécouté.
Voici les résultats du
questionnaire anonyme sur le thème. Il vous a été proposé avant
la visioconférence :
https://www.geriatrie-albi.com/CR_Questionnaire_Maylis_14-01-24.pdf
Voici le premier ouvrage de
Maylis Dubasque dont il était question :
« Masques et tragédie du mal dans le soin »
Enfin, la participation aux
visioconférences de l’Association Tarnaise de Gérontologie est gratuite.
Toutefois, si vous voulez contribuer à l’indemnité des intervenants, seule
réelle attribution de la collecte de cotisations, vous pouvez adhérer à l’ATG
en 2024 pour la somme annuelle de 10 Euros sans engagement à long terme.
l Soit
par carte bancaire sur HelloAsso (contribution
facultative à la plateforme) :
https://www.helloasso.com/associations/association-tarnaise-de-gerontologie/adhesions/atg-adhesion
l Soit
par chèque libellé pour ATG à Bernard Pradines, trésorier de l’ATG, 54 rue
Louis Blériot, 81000 ALBI
Le 16 janvier 2024
Véronique Lefebvre des Noëttes et
Evelyne Josse, psychologue belge spécialiste en psycho-trauma et résilience
évoquent le thème suivant : "stress, cerveau et Alzheimer".
https://www.youtube.com/watch?v=8XtLGGkhER0
Le 24 décembre 2023
Être âgée et désorientée à Orly
Le 18 décembre 2023
·
Le
mal peut-il se nicher dans le soin ?
·
Selon Jean-Pierre Jacus, en décembre 2023, il reste encore beaucoup de
progrès à accomplir dans ce domaine pour limiter les contentions de tous
ordres.
Le 17 décembre 2023
Contentions : encore des
progrès à faire
Le 16 décembre 2023
Lettre n°138 de janvier
2024 de l'Association Roger Garin
Le 1er décembre 2023
La prochaine
visioconférence-débat de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) portera
sur le thème suivant :
« Masques
et tragédie du mal dans le soin »
La question de l’intention
Du nom de l’ouvrage en lien
ci-dessus issu d’une thèse de philosophie pratique soutenue en 2019 à
l’Université Gustave-Eiffel (Paris Est Marne la Vallée).
Avec Maylis Dubasque, autrice,
médecin généraliste le mardi 16 janvier 2024 de 18h à 20h.
A l’heure de la publication du
projet d’une loi censée améliorer la fin de la vie, Maylis Dubasque nous livre
ses réflexions issues de sa pratique et de ses études de philosophie.
Maylis Dubasque est en attente de
la publication de son deuxième ouvrage dont le titre sera "Qui a peur des
médecins qui pensent ? Dire la chair du soin".
Inscription indispensable auprès
de bpradines@aol.com
Un questionnaire anonyme en ligne
vous sera proposé après inscription. Il pourra être renseigné avant le samedi
13 janvier 2024 au soir :
https://forms.gle/LXQ4QmBbVoJ9D9Ff8
Une fois inscrit·e,
le lien Zoom vers la visioconférence-débat vous parviendra le dimanche 14
janvier 2024.
La participation est gratuite. Si
vous voulez contribuer à l’indemnité des intervenants, seule vraie attribution
de la collecte de cotisations, vous pouvez adhérer à l’ATG pour 2024 pour la
somme annuelle de 10 Euros sans engagement à long terme.
Soit en carte bancaire sur
Hello Asso (contribution facultative à la plateforme) :
https://www.helloasso.com/associations/association-tarnaise-de-gerontologie/adhesions/atg-adhesion
Soit chèque à Bernard Pradines,
trésorier de l’ATG, 54 rue Louis Blériot, 81000 ALBI
Le 29 novembre 2023
Biographie de l'auteur
membre
titulaire de la CRSA
Occitanie depuis le 30 octobre 2023, membre titulaire de la CSDU et de la
CSMS Occitanie
Le 26 novembre 2023
L'anxiété chez la personne âgée
peut se manifester de manière inhabituelle. Elle ne requiert pas le même type
de traitement si elle est accompagnée de dépression ou d'autres troubles
mentaux : recommandations
de l'HAS en 2018 relatives à l'utilisation des benzodiazépines.
Le 24 novembre 2023
Seitz S, Pradines B. «Faire
évoluer les conditions de la fin de vie. Les directives anticipées.» Association de Soins Palliatifs en Comminges. Le 23
novembre 2023.
Le 23 novembre 2023
Lefebvre des Noëttes V, Pradines
B. Grand âge et fin de vie : les ambivalences de notre société – NPG
-Vol 23 - N° 137. P. 291-296 - octobre 2023.
Le 22 novembre 2023
Visioconférence
d'Elodie Brunel le 21 novembre 2023
L'admission des patients âgés en
réanimation
Le replay
Le diaporama
https://www.geriatrie-albi.com/Albi_2023_Elodie_Brunel_def.pdf
Les résultats du questionnaire
avec les réponses attendues entourées en cadre rouge :
https://www.geriatrie-albi.com/Rep_quest_Elodie_Brunel_def.pdf
Eléments de réflexion de Bernard
Pradines
Peut-on mourir de
vieillesse ?
https://free-geriatrics.overblog.com/2014/06/peut-on-mourir-de-vieillesse.html
et
https://free-geriatrics.overblog.com/2022/09/elisabeth-ii-morte-de-vieillesse.html
Le 16 novembre 2023
Le 6 novembre 2023 sur RCF :
https://www.rcf.fr/actualite/linvite-de-la-redaction?episode=420792
Rappel :
Annonce de la
visioconférence avec Elodie Brunel du 21 novembre 2023 : l'admission
en réanimation des personnes âgées
Replay de la visioconférence avec
Roland Fardel le 24 octobre 2023 : https://youtu.be/RyGQa37oCcQ
Le 8 novembre 2023
Principales lois concernant les
personnes âgées :
·
Loi du 28
décembre 2015 dite d'adaptation de la société au vieillissement
·
Loi du
2 février 2016 dite loi Claeys-Leonetti. Voir les
décrets et arrêtés à la page
relative aux soins palliatifs
Principales chartes concernant
les personnes âgées, en particulier en établissement
·
La charte des droits
et libertés de la personne accueillie du 8
septembre 2003
La charte de la FNG de 2007
·
La
charte éthique et accompagnement du grand âge présentée
par Fabrice Gzil le 2 septembre 2021
Recommandations
: l'exemple des contentions
Date |
Source |
Titre et
lien |
Octobre 2000 |
ANAES (devenue HAS en
2004) |
|
Novembre 2004 |
ANAES-FHF |
|
Juin 2005 |
HAS |
Contention
physique de la personne âgée. |
Octobre 2007 |
DGS-DGAS-SFGG |
|
Juin 2009 |
HAS-SFGG |
Évaluation
et prise en charge des personnes âgées faisant des chutes répétées |
Février 2011 |
AFSSAPS (devenue ANSM
en 2012) |
|
Février 2017 |
HAS |
Contention
mécanique en psychiatrie générale. |
Septembre 2021 |
HAS |
Manuel
de certification des établissements de santé pour la qualité des soins |
Novembre 2021 |
ANSM |
Recommandations
pour assurer la sécurité des patients nécessitant une contention médicale. |
2. La contention physique
est-elle inévitable ?
Le 30 octobre 2023
·
Adresse de la chaine vidéo professionnelle de l'auteur : https://www.youtube.com/playlist?list=PLonkIJAwIsTbrCCwaHmdux1pSath5fqlV
Complément de présentation de
l'auteur :
·
membre
premier suppléant de la commission spécialisée dans le domaine des droits des
usagers du système de santé (CSDU) depuis le 16 novembre 2021 puis
membre titulaire depuis octobre 2023
Le 7 octobre 2023
Dans le département, du Tarn, il
est possible de s'adresser à deux personnes depuis le 17 juin 2023 : désignation
de personnes qualifiées par la préfecture du Tarn, l’ARS Occitanie et le
Conseil Départemental du Tarn.
Le 2 octobre 2023
Pétition
pour une mise en place rapide de la Loi Grand Âge et du projet Bien Vieillir :
Le 16 septembre 2023
Voir ou revoir la
conférence-débat avec Gérard Brami du 14 septembre 2023
Bernard Pradines
Gérard Brami est l’auteur de
plusieurs ouvrages sur le thème dont le dernier est paru en février
2023 : « Les oubliées » relatif aux droits des personnes âgées,
en particulier en EHPAD.
Voici l’adresse du replay du 14
septembre 2023 de la
visioconférence-débat :
Ci-dessous l’adresse des réponses
attendues au questionnaire anonyme en ligne, préalable à la visioconférence :
https://www.geriatrie-albi.com/Reponses_attendues_questionnaire_Gerard_Brami_14-09-23.pdf
Le 14 septembre 2023
Une fois l'image ouverte, cliquer
pour agrandir.
https://www.geriatrie-albi.com/Geroscopie_14-09-23.jpg
Le 13 septembre 2023
Résultats bruts du questionnaire
en ligne relatif aux droits des personnes âgées : https://www.geriatrie-albi.com/Reponses_questionnaire_Gerard_Brami_12-09-23v2.pdf
Le 5 septembre 2023
L’Association Tarnaise de
Gérontologie vous propose une visioconférence-débat avec Gérard Brami, ancien
directeur d’EHPAD. Elle a
ura lieu le
jeudi 14 septembre 2023 de 18 heures à 20 heures.
Inscription auprès de
Gérard Brami est l’auteur de
plusieurs ouvrages sur le thème dont le dernier est
paru en
février 2023 : « Les
oubliées
».
Nous proposons un questionnaire
anonyme en vue de cette visioconférence-débat.
Les réponses sont anonymes. Il
est impossible de vérifier leur provenance; nous
comptons donc sur les répondants pour ne renseigner qu'un seul questionnaire.
Réponses attendues avant le lundi 11 septembre 2023 au soir :
Les réponses sont anonymes. Il
est impossible de vérifier leur provenance; nous
comptons donc sur les répondants pour ne renseigner qu'un seul questionnaire.
Mise en ligne par bpradines@aol.com ...
https://forms.gle/3FkUq3E7C2oaDvhU8
Le 27 août 2023
Grand âge et fin de vie :
les ambivalences de notre société
V. Lefebvre des Noëttes
, B. Pradines
Moyennant quelques coquilles qui
seront corrigées lors de la parution finale : https://tinyurl.com/bn2rvzud
Le 30 juillet 2023
A paraitre sur GérontoLiberté :
Sarcopénie chez la personne
âgée : comment la détecter et l’évaluer ?
Sarcopénie : mot d’origine
grecque composé de deux étymologies : sarco =
chair envisagé ici comme muscle et pénie = manque envisagé ici comme diminution.
Il s’agit
donc d’une diminution de la masse et de la force musculaires.
Un consensus dans la littérature
internationale reconnait désormais la grille ci-dessous dite SARC-F comme
l’outil recommandé par le groupe européen de travail sur la sarcopénie (European Working Group on Sarcopenia in Older People,
EWGSOP). Une mise à jour dite EWGSOP2 a confirmé cette recommandation pour
détecter et évaluer la sarcopénie,,. Ce qui
n’exclut pas d’envisager les autres outils ainsi que la critique de la SARC-F,
en particulier quant à sa faible sensibilité retrouvée dans des études malgré
sa bonne spécificité,,.
En voici
la version originale en langue anglaise : https://fitgreystrong.com/wp-content/uploads/2019/12/Malmstrom-Edit-SARC-F-questionnaireJAMDAAug2013.pdf
Nous
avons trouvé une version française dont la traduction nous semble discutable,
il est vrai dans des détails .
Aussi, nous proposons la version
suivante :
Composant |
Question |
Score |
Force |
Quelle difficulté avez-vous pour soulever et porter un poids
de 4,53 kg (10 livres) ? |
Aucune = 0 Un peu = 1 Beaucoup ou incapable = 2 |
Assistance à la marche |
Quelle difficulté avez-vous pour traverser une pièce en
marchant ? |
Aucune = 0 Un peu = 1 Beaucoup ou incapable sans aide = 2 |
Se lever d’une chaise |
Quelle difficulté avez-vous pour le transfert à partir d’une
chaise ou d’un lit ? |
Aucune = 0 Un peu = 1 Beaucoup ou incapable sans aide = 2 |
Monter les escaliers |
Quelle difficulté avez-vous pour monter dix marches ? |
Aucune = 0 Un peu = 1 Beaucoup ou incapable = 2 |
Chutes |
Combien de fois êtes-vous tombé(e) l’année passée ? |
Aucune = 0 1-3 chutes = 1 4 chutes ou davantage = 2 |
Quel est le score considéré comme
significatif ?
Les
résultats de Sacar et al. suggèrent que SARC-F ≥ 1 seuil doit être utilisé comme
outil de dépistage probable de la sarcopénie en raison de sa sensibilité
élevée.
Rappelons que le dépistage
proposé actuellement en France utilise l’outil
ICOPE dont nous avons fait état ici à plusieurs reprises.
Nishikawa H, Asai A, Fukunishi S, Takeuchi T, Goto M, Ogura T,
Nakamura S, Kakimoto K, Miyazaki T, Nishiguchi S, Higuchi K. Screening
Tools for Sarcopenia. In Vivo. 2021 Nov-Dec;35(6):3001-3009.
Cruz-Jentoft AJ, Bahat G, Bauer J, Boirie Y, Bruyère O, Cederholm T,
Cooper C, Landi F, Rolland Y, Sayer AA, Schneider SM,
Sieber CC, Topinkova E, Vandewoude
M, Visser M, Zamboni M; Writing
Group for the European Working
Group on Sarcopenia in Older
People 2 (EWGSOP2), and the Extended Group for EWGSOP2. Sarcopenia: revised European consensus on definition
and diagnosis. Age Ageing. 2019 Jan 1;48(1):16-31.
Bahat G, Ozkok S, Kilic C,
Karan MA. SARC-F Questionnaire Detects Frailty in Older Adults. J Nutr Health Aging. 2021;25(4):448-453.
Ha YC, Won Won C, Kim M,
Chun KJ, Yoo JI. SARC-F as a Useful Tool for Screening Sarcopenia in Elderly
Patients with Hip Fractures. J Nutr Health Aging.
2020;24(1):78-82..
M. Joerger, T. Fauchier, F.
Le Duff, M.-C. Ciabrini-Moretti, T. Dahan, X. Hébuterne, S. Schneider. Évaluation
du questionnaire SARC-F dans le dépistage de la sarcopénie liée à l’âge.
Nutrition Clinique et Métabolisme, Volume 30, Issue 1, 2016, Pages 46-47.
Voelker SN, Michalopoulos N, Maier AB, Reijnierse
EM. Reliability and Concurrent
Validity of the SARC-F and Its Modified Versions: A Systematic Review and
Meta-Analysis. J Am Med Dir Assoc. 2021 Sep;22(9):1864-1876.e16. doi: 10.1016/j.jamda.2021.05.011. Epub
2021 Jun 16. PMID: 34144049.
Kera T, Kawai H, Hirano H, Kojima M, Watanabe Y, Motokawa K, Fujiwara Y, Osuka Y,
Kojima N, Kim H, Ihara K, Obuchi S. Limitations of SARC-F in the diagnosis of
sarcopenia in community-dwelling older adults. Arch Gerontol Geriatr. 2020 Mar-Apr;87:103959. doi: 10.1016/j.archger.2019.103959. Epub
2019 Sep 24. PMID: 31945638.
https://fitgreystrong.com/wp-content/uploads/2019/12/Malmstrom-Edit-SARC-F-questionnaireJAMDAAug2013.pdf
https://www.toutsurlasarcopenie.fr/depistage/le-questionnaire-sarc-f/
Erbas Sacar D, Kilic C, Karan MA, Bahat G. Ability of
SARC-F to Find Probable Sarcopenia Cases in Older Adults. J Nutr Health Aging.
2021;25(6):757-761.
Le 26 juillet 2023
Mise à jour de la page relative à
la cotation des démences : échelle CDR et la CDR-SB, outil
d'évaluation des démences.
Le 12 juillet 2023
Le 11 juillet 2023
Le 3 juillet 2023
Projet de centre de santé public
en albigeois : le résumé.
Prévention
: la canicule selon ICOPE
Le 29 juin 2023
Charte
éthique et accompagnement du grand âge présentée par
Fabrice Gzil en 2021.
Le 24 juin 2023
Pdf
de la
présentation de Véronique Lefebvre des Noëttes du jeudi 15 juin 2023 à propos
de son récent ouvrage paru le 19 avril 2023 : « Mourir
sur ordonnance, ou être accompagné jusqu'au bout ? »
Ce format permet d’activer des
liens vers des références citées lors de cette visioconférence :
https://www.geriatrie-albi.com/webinaire15062023Mourirquandonestvieux.pdf
Citée aussi :
Lettre ouverte de Bernard
Pradines à Jacqueline Jencquel en 2018.
https://www.geriatrie-albi.com/Lettre_ouverte_Mme_Jencquel_2018.pdf
Le 22 juin 2023
Replay de la visioconférence de
Véronique Lefebvre des Noëttes le jeudi 15 juin 2023 de 18 heures à 20 heures à
propos de son récent ouvrage : « Mourir
sur ordonnance, ou être accompagné jusqu'au bout ? » :
Le 2 juin 2023
Questionnaire anonyme avant
visioconférence à renseigner avant le mardi 13 juin 2023 au soir :
https://forms.gle/HxEERLXmWQkmvq9T6
L’association tarnaise de
gérontologie (ATG) a le plaisir de vous inviter à sa prochaine visioconférence
en compagnie de Véronique Lefebvre des Noëttes le jeudi 15 juin 2023 de 18
heures à 20 heures à propos de son récent ouvrage : « Mourir
sur ordonnance, ou être accompagné jusqu'au bout ? »
Le lien vers la visioconférence
vous parviendra après inscription auprès de bpradines@aol.com,
dans les 48 heures qui précéderont l’heure de la réunion.
Vous pouvez déjà m’adresser vos
questions et remarques.
Véronique Lefebvre des Noëttes a
déjà participé à deux de nos visioconférences dont voici les replays en
lien :
Le 5 avril 2022 : Vieillir n'est pas un crime. Pour en finir avec l'âgisme. Véronique
Lefebvre des Noëttes
Le 18 octobre 2022. Que faire
face à Alzheimer ? Véronique Lefebvre des Noëttes
Lien vers notre dernière
visioconférence : Jacques Ricot le 24 mai 2023
Le 27 mai 2023
Jacques Ricot, philosophe le 24
mai 2023. Visioconférence sous l'égide de l'ATG.
"Quelle liberté de choisir sa mort"
https://www.youtube.com/watch?v=lV_8iA2HacI
Le 20 mai 2023
Droits de la personne âgée :
L'ouvrage
de Gérard Brami de février 2023 : les oubliées.
Le 20 mai 2023
Le cri d’un responsable
d’établissement et services à domicile
Bernard Pradines
Je me permets d’attirer
l’attention sur les établissements et services à domicile pour personnes âgées,
difficultés liées à l’intérim des professions paramédicales :
- Impossibilité
de recruter dans les établissements donc une dépendance de plus en
plus importante à l’intérim.
- Absences fréquentes
et récurrentes des intérimaires en dernière minute, souvent sans
prévenir, faisant peser sur les équipes en poste à la fois l’angoisse de se
demander sans cesse quel intérimaire ne sera pas là;
de plus, c'est extrêmement coûteux en termes de charge de
travail à la fois administrative, de réorganisation et de surcharge de dernière
minute. La qualité de vie au travail s’en trouve absolument dégradée pour nos
équipes de titulaires qui sont sans cesse pénalisées par le fait que
des soignants sont mieux payés qu’eux et libérés de toutes les
contraintes, d’où injustice et colère, désengagement et perte de confiance.
- Tarifs incroyablement élevés
donc budget extrêmement conséquent à la fois pour les établissements et pour
les soins financés par l’Agence Régionale de Santé (ARS), y
compris la gestion administrative. Ce sont des tarifs de luxe pour un service
qui est loin de s’approcher de celui du luxe.
- Au
lieu de constater une amélioration de qualité correspondant
à la hausse de budget, c’est tout le contraire : nous assistons à la
dégradation de la qualité de vie du résident et de la qualité de vie au travail
des personnels soignants titulaires, mieux à un démarchage des
titulaires par des intérimaires.
- Impossibilité
d’appliquer le droit du travail : les établissements ne peuvent pas
recruter en contrat à durée indéterminée (CDI) sur leurs postes
vacants et sont contraints d’y placer des intérimaires.
- Trop
d’événements indésirables sont rapportés du fait d'un personnel aux
qualités professionnelles insuffisantes, voire douteuses : règles de base
non respectées, plaintes de résidents quant aux comportements inadaptés,
manque d’investissement de l’aveu même de beaucoup
d’intérimaires : « je ne serai pas là demain donc je m’en fous »…
- Nombre
d’intérimaires n’effectuent que très partiellement la charge de travail pour
laquelle ils sont en contrat : 3 toilettes sur la matinée, ne
finissent pas leurs couchers. Il en résulte un report de travail sur les
titulaires.
- Sentiment
de dévalorisation du personnel titulaire qui voit des personnes mieux
rémunérées que lui travailler mal sans conséquences alors que les
établissements demandent aux titulaires de la qualité.
- Sentiment
d’injustice car les primes aux titulaires seront limitées en conséquence d’une
explosion de budget liée à l’intérim
.
- Cercle
vicieux : à force de constater des interventions d’intérimaires très
discutables, les personnels titulaires quittent leur CDI pour aller faire de
l’intérim avec un meilleur salaire et aucune responsabilité.
Commentaires de Bernard
Pradines : cette situation est comparable à celle des médecins
« mercenaires » dans les établissements de soins. C’est ici plus
spécifiquement l’attractivité des métiers des soins aux personnes âgées qui est
en cause. L’amélioration des salaires et des conditions de vie au travail est
un préalable indispensable à la limitation de l’intérim, voire à son
extinction.
Le 18 mai 2023
Référence de publication en 2022
: Pradines B, Montandon MC, Manteau R, Pradines V, Lambert GP. Contentions de
la personne âgée : un défi persistant. Rev Fr Med hosp Polyval, 2022;6(3):21-32.
Le 17 mai 2023
Douleurs neuropathiques :
avantage à la duloxétine ?
D’après une revue de littérature
et une métaanalyse parue dans Cochrane en mai 2023 (Birkinshaw et al, 2023), le seul antidépresseur efficace
dans le traitement de la douleur chronique neuropathique est la duloxétine.
Elle se montre modérément efficace dans tous les critères de jugement à dose
standard chez l’adulte, soit 60 mg quotidiens. Un doute existe sur le
milnacipran. Toutefois, il n'existe actuellement aucune preuve fiable de
l'efficacité à long terme d'un antidépresseur, ni bien sûr de l'innocuité des
antidépresseurs.
Remarque : la recherche a
porté sur la douleur chronique chez l’adulte et non spécifiquement chez la
personne âgée.
Source : Birkinshaw H, Friedrich CM, Cole P, Eccleston C,
Serfaty M, Stewart G, White S, Moore RA, Phillippo D, Pincus T. Antidepressants
for pain management in adults with chronic pain: a network meta-analysis. Cochrane Database Syst Rev.
2023 May 10;5(5):CD014682.
Le 11 mai 2023
Actualisation du document :
Références de droits et
recommandations potentiellement utiles :
https://www.geriatrie-albi.com/textes_Droits_recos_EHPAD.pdf
Le 3 mai 2023.
·
L'échelle Center for Epidemiologic Studies-Depression (CES-D)
Le 2 mai 2023
Pradines B.
Fin de vie et économie : aucune relation ? Médiapart, 18 avril
2023
Le 1er mai 2023
Quelle liberté de choisir sa
mort ?
Dans le cadre de l’ATG, nous vous
proposons une visioconférence-débat avec Jacques Ricot, philosophe, sur le
sujet très actuel d’une éventuelle modification de la loi sur la fin de la vie
telle que promise par le président de la république
française.
Vous pouvez vous rapporter au
Cette visioconférence aura lieu
le mercredi 24 mai 2023 de 20 heures à 22 heures. Attention horaire
différent de l’ordinaire.
Il est indispensable de
s’inscrire auprès de moi :
Un lien vous parviendra dans les
48 heures précédant la visioconférence-débat.
Le 26 avril 2023
Association Tarnaise de
Gérontologie
Les
statuts du 12 avril 2023
Le bureau et
le conseil d'administration du 12 avril 2023
Des
visioconférences de l'ATG
Le 24 avril 2023
Références de droits et
recommandations potentiellement utiles :
https://www.geriatrie-albi.com/textes_Droits_recos_EHPAD.pdf
Le 15 avril 2023
La
capsaïcine topique en patchs (Qutenza*) contre
les douleurs post-zostériennes, un extrait de piment rouge dont nous
n'avons pas l'expérience mais cité par
Pickering
en 2023. Absente de l'algorithme de Finnerup, la capsaïcine serait indiquée en deuxième
intention selon Nalamachu (Nalamachu et al, 2012). Pour la revue Prescrire
en 2023 qui liste les médicaments à écarter, utilisée dans les douleurs
neuropathiques, elle est à peine plus efficace qu’un placebo, mais elle expose
à des irritations, des douleurs importantes et des brûlures y compris du
deuxième degré.
Le 7 avril 2023
Le 7 avril 2023
Prochaine visioconférence de
l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) le mardi 25 avril 2023 de 18
heures à 20 heures.
Le thème :
« Sauvés par des presque
riens ? »
Inscription auprès de bpradines@aol.com
Jean Barré est neurologue et
gériatre mais plutôt gériatre d'exercice à Angers, avec des passerelles vers la
neurologie : filières mémoires, maladie de Parkinson et pathologies
neuro-vasculaires. Il enseigne dans d'autres diplômes d’université sans être
universitaire : psychiatrie de la personne âgée, gériatrie, addictologie,
pharmacie clinique, master de psychologie.
L’idée est d’attirer l’attention
sur le fait qu’une personne âgée très fragile peut être anéantie, ou sauvée par
un presque rien, une petite attention, un lien relationnel régulier, une
échéance ou un petit projet apparemment minime.
Il s’agit de choses
potentiellement utiles ou essentielles mais qui échappent aux fiches de poste
et aux approches réductrices des fonctions des métiers et des différents
intervenants dans une structure de soin : rôle collectif de la sonnette à
portée de main, personne n’a pour fonction spécifique de donner de la vie dans
les services de soins, de faire sourire un patient et de gagner son estime et
sa confiance…
L’idée est d’attirer l’attention
sur la valeur sémiologique d’un très grand nombre de signes objectifs et
fiables, mais négligés et non tracés sur les observations médicales, et qui
sont pourtant pertinents et déterminants pour la compréhension d’une situation,
ce qui crée un décalage souvent frappant entre l’image que l’on se fait d’un
patient âgé à la lecture de son dossier médical et la réalité de celle ou de
celui que l’on découvre dans sa chambre.
Ce sont les particularismes
réels, les exceptions manifestes, les situations qui échappent aux approches
trop standardisées ou normatives.
Il s’agit de rafraîchir le sens
des mots pour réapprendre à penser juste : le « je ne sais
quoi ».
Voici tout ce qui existe mais que
l’on ne voit pas, le caractère partiel, tronqué des informations dont on
dispose pour décider et agir (biais de Diagoras,
concept de rationalité limitée).
En résumé, l’idée est de
souligner que les enseignements « traditionnels » n’insistent pas
suffisamment sur l’importance de tout ce qui est hors cadre, hors champ,
impensé, difficile à nommer, non prévu sur les fiches de postes et qui font
toute la différence.
L’objectif de la présentation de
Jean Barré, à travers quelques exemples, est de susciter un dialogue où chacune
et chacun peut à tour de rôle être amené à faire part de son expérience, en
évoquant des presque riens à soi, des « je ne sais quoi », de
« presque tout », qui apparaissent pertinents après les avoir
préalablement définis.
L’ATG vous invite à une réunion
Zoom planifiée.
Sujet : Jean Barré -
« Sauvés par des presque riens ? »
Heure : mardi 25 avril 2023 17:45 heure de Paris
Participer à la réunion
Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/82314312173?pwd=S1RuM3lXMElFNUxqOGVkWCtnS3QxQT09
ID de réunion : 823 1431
2173
Code secret : 526631
Votre numéro local (France)
Le 5 avril 2023
Position de l'auteur de ce site sur le futur projet de loi de
fin de vie.
Le 25 mars 2023
La lettre 137 de l'ARG :
inauguration du square Roger Garin au centre hospitalier d'Albi
Le 21 mars 2023
Position
éthique et politique personnelle sur la proposition de loi de fin de vie :
sur Médiapart
Le 22 février 2023
Atlas
des soins palliatifs et de la fin de vie en France. Deuxième édition 2020
Le 20 février 2023
J’ai toujours pratiqué l’aide
active à mourir
Bernard Pradines
Si l’on en croit la presse, une
convention citoyenne de 184 citoyens vient d’approuver très majoritairement
l’aide active à mourir, répondant ainsi au désir du président de la république française. Un scoop ? A 72 ans, les bras
m’en tombent. A moins que je ne tombe de ma chaise ou pire de l’armoire. Car
une telle décision enfonce les portes ouvertes.
Pour ma part, j’ai toujours
pratiqué l’aide active à mourir en assistant au maximum, parfois difficilement,
non sans reproche, quelque 1300 personnes, principalement en réanimation et en
soins de longue durée. Je l’ai fait en pratiquant la médecine palliative que je
connaissais au moment où j’étais amené, aux côtés d’autres soignants tels que
les infirmières, à apaiser les souffrances d’un·e
malade en fin de vie. Au début de ma carrière, ce fut en sédatant ou en
endormant les patients qui n’avaient pas pu bénéficier des soins palliatifs que
nous connaissons aujourd’hui. C’était une autre époque. Puis en affinant mes
connaissances par le suivi de formations et en suivant les lois et
recommandations en vigueur dont je constate si souvent à quel point elles sont
méconnues et inappliquées.
A présent, beaucoup reste à faire
pour généraliser et rendre opposables les soins palliatifs en France. Ce serait
le noble objectif d’une nouvelle loi.
Euh… j’ai mal lu la suite :
il s’agit aussi de suicide assisté, de suicide médicalement assisté et
d’euthanasie. Non, donner la mort n’est pas un soin.
https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/190223/fin-de-vie-la-convention-citoyenne-favorable-une-aide-active-mourir
Le 20 janvier 2023
Mise à jour de la page de
l'Association Roger Garin
et
publication de la lettre
n°135 de cette association.
Le 12 janvier 2023
·
Rediffusion de la visioconférence-débat du Dr Jean-Marie Gomas dans
le cadre de l'Association Tarnaise de Gérontologie qui a eu lieu le lundi 9
janvier 2023 : https://www.youtube.com/watch?v=1SF7Scp-JSQ
·
Réponses avec corrections au
questionnaire sur la fin de la vie lors de la préparation de la
visioconférence-débat du Dr Jean-Marie Gomas dans le cadre de
l'Association Tarnaise de Gérontologie qui a eu lieu le lundi 9 janvier 2023 :
https://www.geriatrie-albi.com/apres09-01-23.pdf
·
Pradines B. C'est bête une chaise. La Revue Prescrire. Janvier 2023. Tome
43, n°471;p 74
Le 8 janvier 2023
Réponses au questionnaire sur la
fin de la vie dans la perspective de
la
visioconférence-débat du Dr Jean-Marie Gomas dans le cadre de
l'Association Tarnaise de Gérontologie qui aura lieu le lundi 9 janvier 2023 de
18 heures à 20 heures (heure de métropole) :
https://www.geriatrie-albi.com/pour09-01-23.pdf
Le 4 janvier 2023
Journée
de soins palliatifs à Toulouse le 27 janvier 2023
Le 4 janvier 2023
Publication dans la revue
"Prescrire" : Pradines B. C'est bête une chaise. La Revue Precrire. Janvier 2023. Tome 43, n°471;p
74
Le 28 décembre 2022
La visioconférence-débat du Dr
Jean-Marie Gomas dans le cadre de l'Association Tarnaise de
Gérontologie aura lieu le lundi 9 janvier 2023 de 18 heures à 20
heures (heure de métropole).
Inscription gratuite
indispensable à la
visioconférence-débat
auprès de bpradines@aol.com
Inscrit·e, vous
recevrez un mail contenant l’adresse de la réunion au matin de la
visioconférence-débat.
Seules seront admises les
personnes inscrites. Sinon, possibilité de consulter la rediffusion
(replay). Cette rencontre étant enregistrée, vous devez éteindre votre
caméra si vous voulez protéger votre image.
Dans cette optique, nous vous
proposons un test dont l'anonymat des résultats est garanti, y compris
pour ceux qui l'ont conçu : Jean-Marie Gomas et moi-même (Bernard Pradines).
Le voici : https://forms.gle/Jbd7Ta5E8QUmGwca6
Ce questionnaire comporte une
question ouverte qui vous permet d’interpeler anonymement à l’avance le
conférencier.
Les résultats anonymes seront
communiqués aux inscrits après la visioconférence.
Dernier ouvrage
de Jean-Marie Gomas (avec Pascale Favre) : "Fin de vie :
peut-on choisir sa mort ?"
Préface de Marie de Hennezel
Extrait :
"L’euthanasie, je suis pour
! » Opinion si souvent entendue dès lors que l’on aborde la question de la fin
de vie. Surprenante de simplicité apparente dans ce contexte. Comme si la mort
était réduite à un événement ponctuel, un « problème » qu’il convient de régler
dans les meilleurs délais. La solution semble évidente, facile, efficace. La
situation est maîtrisée, le chemin du mourir disparaît, les bien-portants
peuvent rester dans l’agitation de leur vie trépidante et les médecins n’ont
qu’à s’exécuter…"
Le 22 décembre 2022
Mise à jour de la page de
l'Association
Roger Garin + carte de voeux :
Le 17 décembre 2022
Mise à jour du lien vers SDAPALL
:
Echelle SEDAPALL :
http://asp-toulouse.fr/sedapall-sfap/
Le 27 novembre 2022
Fin provisoire de de
l'actualisation de la page relative aux contentions :
https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Le 20 novembre 2022
Mise à jour de l'introduction de
la page relative aux contentions :
Exposé du 21 octobre
2022 sur les contentions aux étudiants américains du Curry college du Massachusetts.
Diapos en pdf
: https://www.geriatrie-albi.com/Contention-Ambialet21-10-22.pdf
Le 24 octobre 2022
Mise en ligne des diapositives
présentées lors des exposés du vendredi 21 octobre
2022 sur les contentions et la fin de vie devant des étudiants
américains du Curry college du Massachusetts à
Ambialet (Tarn)
Diapos en pdf
:
A propos des contentions :
https://www.geriatrie-albi.com/Contention-Ambialet21-10-22.pdf
A propos de la fin de vie :
https://www.geriatrie-albi.com/EAS21-10-22.pdf
Le 19 octobre 2022
Que faire face à Alzheimer ?
Voici le replay de la
visioconférence du mardi 18 octobre 2022 au soir animée par Véronique Lefebvre
des Noëttes ainsi que les résultats du questionnaire préalable et les réponses
considérées comme justes.
Le replay :
https://www.youtube.com/watch?v=FoGWJl4qFC0
Vos résultats au questionnaire
préalable et les réponses proposées :
https://www.geriatrie-albi.com/Q36.pdf
Le livre :
https://livre.fnac.com/a16038331/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-Que-faire-face-a-Alzheimer
Le 14 octobre 2022
Rappel
Véronique Lefebvre des Noëttes
animera une visioconférence le mardi 18 octobre 2022 de 18 heures à
20 heures sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie sur le
thème de son livre paru en 2019 : « Que faire face à Alzheimer ? »
Dans ce contexte, vous pouvez
renseigner et critiquer le questionnaire en ligne suivant avant le 11 octobre
2022 :
https://forms.gle/sVDKNCm22XfcKYKx9
N’hésitez pas, les réponses sont
anonymes, y compris pour le rédacteur qui est votre serviteur.
S'inscrire auprès de bpradines@aol.com
Le livre :
https://livre.fnac.com/a16038331/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-Que-faire-face-a-Alzheimer
Le livre de la même auteure
paru le 7 septembre 2022 intitulé "La
Force de la caresse" :
https://livre.fnac.com/a17071826/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-La-force-de-la-caresse
Le 2 octobre 2022
Correction d'erreur de lien :
Exposés du 1er juin 2022 sur
les contentions et la fin de vie devant des étudiants américains du Curry college du Massachusetts à Ambialet (Tarn)
Diapos en pdf
:
A propos des contentions :
https://www.geriatrie-albi.com/Restraints-Ambialet_def.pdf
https://www.geriatrie-albi.com/assisted_suicide-euthanasia-Ambialet_def.pdf
Le 29 septembre 2022
Mise à jour de la traduction du
PRUQ
Tableau 2
PRUQ en anglais |
traduction personnelle |
Q1 Protecting an older
person from falling out of bed? Q2 Protecting an older
person from falling out of chair? Q3 Protecting an older
person from unsafe ambulation? Q4 Preventing an older
person from wandering? Q5 Preventing an older
person from taking things from others? Q6 Preventing an older
person from getting into dangerous places or supplies? Q7 Keeping a confused older person from bothering others? Q8 Preventing an older
person from pulling out catheter? Q9 Preventing an older
person from pulling out a feeding tube? Q10 Preventing an older
person from pulling out an IV line? Q11 Preventing an older
person from breaking open sutures? Q12 Preventing an older
person from removing a dressing? Q13 Providing quiet time
or rest for an overactive older person? Q14 Providing for safety
when judgment is impaired? Q15 Substituting for
staff observation? Q16 Protecting staff or
other patients from physical abusiveness/combativeness? Q17 Managing agitation? |
Q1 Empêcher une personne âgée de tomber du
lit ? Q2 Empêcher une personne âgée de tomber de sa
chaise ? Q3 Empêcher une personne âgée d’effectuer des
déplacements dangereux ? Q4 Empêcher une personne âgée d’effectuer une
déambulation ? Q5 Empêcher une personne âgée de prendre des
choses aux autres personnes ? Q6 Empêcher une personne âgée d'accéder à des
endroits ou à des fournitures ou des matériels dangereux ? Q7 Empêcher une personne âgée confuse de
déranger les autres personnes ? Q8 Empêcher une personne âgée de retirer un
cathéter ? Q9 Empêcher une personne âgée de retirer une
sonde d'alimentation ? Q10 Empêcher une personne âgée de retirer une
voie intraveineuse ? Q11 Empêcher une personne âgée d’ouvrir une
plaie ou des plaies suturées ? Q12 Empêcher une personne âgée d'enlever un
pansement ? Q13 Permettre des moments de calme ou de repos à
une personne âgée hyperactive ? Q14 Assurer la sécurité de la personne lorsque
son jugement est altéré ? Q15 En remplacement de la surveillance par
l'équipe soignante ? Q16 Protéger le personnel ou d'autres patients
de la violence physique/de la combativité de la personne ? Q17 Gérer l'agitation ? |
Le 29 septembre 2022
Un pense-bête utile publié par Geripal (16 juin 2022) pour le diagnostic des infections
urinaires.
Source : https://geripal.org/managing-urinary-symptoms-and-utis-in-older-adults/
Le 26 septembre 2022
Traduction personnelle de
l'échelle de Rudas
·
en français
·
original en anglais
avec livret de
passation (en anglais)
Le 25 septembre 2022 :
Ajout du tableau des
recommandations françaises en matière de contention mécanique.
Tableau 7.
Date |
Source |
Titre et lien |
Octobre 2000 |
ANAES (devenue HAS en 2004) |
|
Novembre 2004 |
ANAES-FHF |
|
Juin 2005 |
HAS |
Contention
physique de la personne âgée. |
Octobre 2007 |
DGS-DGAS-SFGG |
|
Juin 2009 |
HAS-SFGG |
Évaluation
et prise en charge des personnes âgées faisant des chutes répétées |
Février 2011 |
AFSSAPS (devenue ANSM en 2012) |
|
Février 2017 |
HAS |
Contention
mécanique en psychiatrie générale. |
Septembre 2021 |
HAS |
Manuel
de certification des établissements de santé pour la qualité des soins |
Novembre 2021 |
ANSM |
Recommandations
pour assurer la sécurité des patients nécessitant une contention médicale. |
Le 12 septembre 2022 :
Véronique Lefebvre des Noëttes
animera une visioconférence le mardi 18 octobre 2022 de 18 heures à
20 heures sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie sur le
thème de son livre paru en 2019 : « Que faire face à Alzheimer ? »
Dans ce contexte, vous pouvez
renseigner et critiquer le questionnaire en ligne suivant avant le 11 octobre
2022 :
https://forms.gle/sVDKNCm22XfcKYKx9
N’hésitez pas, les réponses sont
anonymes, y compris pour le rédacteur qui est votre serviteur.
S'inscrire auprès de bpradines@aol.com
Le livre :
https://livre.fnac.com/a16038331/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-Que-faire-face-a-Alzheimer
Le livre de la même auteure
paru le 7 septembre 2022 intitulé "La
Force de la caresse" :
https://livre.fnac.com/a17071826/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-La-force-de-la-caresse
Le 26 juillet 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions :
https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
On lira avec intérêt la
publication bretonne de 2004, époque comparable à celle des graphiques
ci-dessus : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/maryvonne_manach_et_joseph__etienne_diapo_bretagne.pdf
Une information de toutes les
familles est donc indispensable dès l'entrée en établissement de longue durée
tels qu'USLD OU EHPAD. En voici un exemple en Ile-de-France : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/system/files/2018-08/Mooc5_Info_contention_familles_16.pdf
Le 8 juillet 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions :
https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
En
France, l'AFSSAPS devenue ANSM en 2012 publie des recommandations le 28 février
2011.
Les six principaux arguments
retrouvés dans la littérature médicale et dans mon expérience sont les
suivants :
risque
de chute,
comportements
d’agitation
compromettant la sécurité ou la qualité des soins (indication contestée)
déambulation
jugée
excessive (indication contestée)
nécessité
de maintien
d'un dispositif médical, en particulier une perfusion intraveineuse, une sonde,
un pansement ou une minerve
interdiction
d’appui suite à
une opération chirurgicale ou une fracture
une nouvelle
indication s'est faite jour récemment : la contention pour éviter ou limiter
les contaminations virales lors de la pandémie de Covid-19 ayant éclos en
France au début de l'année 2020 (
Lefebvre
des Noëttes Véronique,
Vieillir
n'est pas un crime !), (Okuno, 2021) (Font,
2021). Une publication suisse évoque aussi cette nouvelle difficulté chez des
adultes en situation de handicap intellectuel (Dugerdil
et al. 2020).
Le 7 juillet 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions :
https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Les médicaments comportent des
effets secondaires qui peuvent favoriser les chutes : hupotension
artérielle, moindre perception de l'environnement, myorealaxation,
etc.
La contention est bien souvent
plus délétère que bénéfique.
Elle ne doit être utilisée qu'en
dernier recours. Il faut d'abord faire pratiquer des bilans posturaux par les
kinés avec évaluation du risque de chutes, à l'arrivée des patients et
réévaluer régulièrement, privilégier l'aménagement de l'environnement, l'entretien
des capacités résiduelles, l'accompagnement par les soignants et l'utilisation
de matériel adapté d'aide à la marche.
V. Les alternatives
La contention est bien souvent
plus délétère que bénéfique.
Elle ne doit être utilisée qu'en dernier recours. Il faut d'abord faire
pratiquer des bilans posturaux par les kinés avec évaluation du risque de
chutes, à l'arrivée des patients et réévaluer régulièrement, privilégier
l'aménagement de l'environnement, l'entretien des capacités résiduelles,
l'accompagnement par les soignants et l'utilisation de matériel adapté d'aide à
la marche.
Par ailleurs, la déambulation, pour les personnes atteintes de troubles
cognitifs, est un besoin à favoriser autant que possible.
Les contentions sont bien souvent utilisées, suite à des menaces d'ordre
judiciaire de la part de proches des résidents. Si cette solution est choisie,
la balance bénéfices/ risques doit pencher côté bénéfices, notamment suite à plusieurs chutes ayant induit des conséquences
fâcheuses (transfert aux urgences, fractures, hospitalisations...).
Le 1er juillet 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions :
https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Il existe une contradiction entre
la
charte
des personnes âgées dépendantes et le principe des contentions. Les
articles 1 et 3 du texte mios à jour en 1996
stipulent en effet :
Article I - Choix de vie
Toute personne âgée dépendante
garde la liberté de choisir son mode de vie.
Elle doit pouvoir profiter de
l’autonomie permise par ses capacités physiques et mentales, même au prix d’un
certain risque. Il faut l’informer de ce risque et en prévenir l’entourage.
La famille et les intervenants
doivent respecter le plus possible son désir profond.
Article III - Une vie sociale
malgré les handicaps (extrait)
Toute personne âgée dépendante
doit conserver la liberté de communiquer, de se déplacer et de participer à la
vie de la société.
Les urbanistes doivent prendre en
compte le vieillissement de la population pour l’aménagement de la cité.
Les lieux publics et les
transports en commun doivent être aménagés pour être accessibles aux personnes
âgées, ainsi qu’à tout handicapé et faciliter leur participation à la vie
sociale et culturelle.
La vie quotidienne doit prendre
en compte le rythme et les difficultés des personnes âgées dépendantes, que ce
soit en institution ou au domicile.
Toute personne âgée doit être
informée de façon claire et précise sur ses droits sociaux et sur l’évolution
de la législation qui la concerne.
Autrement dit, "la
contention est une solution difficilement acceptable et pose des problèmes
éthiques". (L'infirmier(e)
et les soins palliatifs: Prendre soin : éthique et
pratiques)
Quant au code
civil français dans son article 16-3, il fait référence à toute atteinte à
l'intégrité corporelle dont on sait qu'elle peut être eremise
en question lors des contentions :
Article 16-3 (Version en vigueur
depuis le 07 août 2004)
« Il ne peut être porté
atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la
personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui.
Le consentement de l'intéressé
doit être recueilli préalablement hors le cas où son
état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à
même de consentir. »
Le 21 juin 2022 :
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions :
https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
9. A noter que la HAS française
publie en 2017 des recommandations en psychiatrie générale où elle distingue
plusieurs types de contentions, dont les contentions physique et
mécanique :
« Contention physique
(manuelle) : maintien ou immobilisation du patient en ayant recours à la force
physique.
Contention mécanique :
utilisation de tous moyens, méthodes, matériels ou vêtements empêchant ou
limitant les capacités de mobilisation volontaire de tout ou partie du corps
dans un but de sécurité pour un patient dont le comportement présente un risque
grave pour son intégrité ou celle d’autrui. »
Elle est jugée d'actualité en
2017
Elle énumère les dangers et inconvénients de la contention au lit par barrières
:
étranglement,
suffocation, blessure corporelle ou même décès quand les patients ou une partie
de leur corps sont piégés entre les barres ou bien entre les barres et le
matelas,
blessures
sérieuses quand les patients enjambent les barrières et tombent du lit,
contusions
cutanées, plaies et éraflures,
genèse de
comportements d’agitation quand les barrières de lit sont utilisées comme des
contentions,
sentiment
d’isolement ou de limitation sans nécessité,
empêchement, pour
les personnes qui sont aptes à sortir du lit, de se livrer aux activités
habituelles de la vie quotidienne telles qu’aller à la salle de bains ou aller
chercher quelque chose dans un placard.
Il convient de souligner le
risque de pendaison ou de compression du résident lorsqu'un élément du
corps demeure coincé dans les barrières alors que la partie la plus lourde de
la personne se situe déjà à l'extérieur du lit.
Par ailleurs, cette brochure
énumère des recommandations pour éviter les
accidents liés aux barrières. La première est de tenter d'éviter leur usage.
La plupart des patients peuvent
être au lit en toute sécurité sans barrières de lit.
Utilisez des lits qui peuvent
être surélevés et abaissés près du sol pour répondre aux besoins des patients
et des soignants.
Maintenez le lit dans la position
la plus basse possible avec les roues bloquées.
Lorsque le patient risque de
tomber du lit, placez des matelas à côté du lit, tant que cela n'augmente pas
le risque d'accident.
Utilisez des aides au transfert
ou à la mobilité.
Surveillez fréquemment les
patients.
Anticipez les raisons pour
lesquelles les patients sortent du lit, comme la faim, la soif, le fait d'aller
aux toilettes, l'agitation et la douleur ; répondez à ces besoins en offrant aliments liquides, en prévoyant de
nombreuses toilettes et en proposant des interventions apaisantes et un
soulagement de la douleur.
Lorsque des barrières de lit sont
utilisées, effectuez une évaluation continue de l'état physique et mental du
patient ; surveillez de près les patients à haut risque. Considérer ce qui
suit:
Utilisez un matelas de taille
appropriée ou un matelas avec des bords en mousse surélevés pour éviter que les
patients ne soient coincés entre le matelas et la barrière.
Réduisez les espaces entre le
matelas et les barrières latérales.
Le 9 juin 2022
Poursuite de la mise à jour de la
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·
Eléments de justification de la contention physique ou bien corrélés avec elle
durée de
résidence, degré de care dépendance et limitation de la mobilité (Hofmann
et al. 2015)
Hofmann H, Schorro E, Haastert B, Meyer G. Use of physical restraints in nursing
homes: a multicentre cross-sectional study. BMC Geriatr. 2015 Oct 21;15:129.
·
Ci-dessous la prévalence des barrières de lit dans le service de SLD d'Albi
entre 2000 et 2008. A noter que la prévalence des contentions au lit est plus
importante qu'au fauteuil, ce qui est retrouvé aussi par Hofmann en Suisse
(Hofmann et al. 2015)
Hofmann H, Schorro E, Haastert B, Meyer G. Use of physical restraints in nursing
homes: a multicentre cross-sectional study. BMC Geriatr. 2015 Oct 21;15:129.
Le 8 juin 2022
Mise à jour du lien vers la
chaine vidéo de l'auteur :
Le 7 juin 2022
Poursuite de la mise à jour de la
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La raison la plus souvent
invoquée est la prévention des chutes dans l'étude de Retsas
(Retsas et al. 1997), dans celle de Karlsson
(Karlsson et al. 1998) ainsi que dans celle de Berzlanovich
(Berzlanovich et al. 2012) ou de Zanetti (Zanetti et al.
2018).
Zanetti E, Zani M, Poli M, Mottin C, Marin M. La contenzione a domicilio: indagine di prevalenza tra gli utenti
del Servizio di Assistenza Domiciliare dell’Azienda ULSS n.
7 Pedemontana di Bassano del Grappa [The use of
physical restraints in older adults receiving home care: a cross-sectional
study in an italian district of northen
Italy].
Assist Inferm Ric. 2018
Apr-Jun;37(2):62-67. Italian.
Les nouvelles
technologies de surveillance sont censées venir fournir une alternative
aux contentions physiques. Pourtant, si l'on en croit Favez
(Favez et al. 2022), les technologies de surveillance
sont utilisées en complément de la contention physique au fauteuil et au lit,
non en alternative.
Favez L, Simon M, Bleijlevens
MHC, Serdaly C, Zúñiga F. Association of surveillance
technology and staff opinions with physical restraint use in nursing homes:
Cross-sectional study.
J Am Geriatr Soc. 2022 Apr 18.
Le 3 juin 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Toujours en Chine, Li (Li et al.
2022) estime que la pratique des contentions est insuffisamment standardisée
dans un contexte d'insuffisances de compétence des équipes soignantes.
Li Y, Wang Y, Gu Y, Gong D, Jiang S, Li J, Xu H.
Knowledge, Attitude, and Practice of Nursing Home Staff Regarding Physical
Restraint in China: A Cross-Sectional Multicenter Study. Front
Public Health. 2022 May 6;10:815964.
Le 1er juin 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Le 24 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la
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1. Evaluations dans le service de
Soins de Longue Durée du Centre Hospitalier d'Albi entre 2000 et 2008 : une
amélioration possible
Graphique 1.
Usage de la contention au
fauteuil par une ceinture pelvienne le 3 mars 2000, le 31 octobre 2005 et le 12
juin 2008 dans le service de Soins de Longue Durée du Centre Hospitalier
d'Albi.
en
bleu :
contenus
en
violet : non contenus
(purple : those who must be
restrained on their armchair, blue : those who are restrained by the mean of a restraining belt.)
Ci-dessous la prévalence des
barrières de lit dans le service.
Graphique 2. Utilisation
barrières de lit dans le service le 4 décembre 2000, le 31 octobre 2005 et le
12 juin 2008. Bien qu’en évolution favorable, la contention au lit par des
doubles barrières est encore trop fréquente.
Ci-dessous :
En blanc : deux barrières de
lit
En bleu : pas de barrière
En violet : 1 barrière de
lit
(white : those who must be
restrained by two bedrails, blue : those who are never restrained
by bedrails, purple : those who are retrained by one bedrail only.)
Le 23 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions :
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8. Une définition se revendiquant
internationale (Bleijlevens et al. 2016), a été
rédigée à partir de trente-quatre définitions différentes identifiées lors
d’une recherche documentaire. Après trois tours de vote, 45 (95,7 %) des
47 experts restants étaient d'accord avec la nouvelle définition proposée :
"La contention physique est définie comme toute action ou procédure qui
empêche la liberté de mouvement du corps d'une personne vers une position de
son choix et/ou un accès normal à son corps par l'utilisation de toute méthode,
attachée ou adjacente au corps d'une personne, qu'elle ne peut pas contrôler ou
retirer facilement."
Le 22 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la
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En Espagne, une étude (Estevez-Guerra et al. 2017) retrouve que la prévalence des
résidents avec au moins une contention physique était de 84,9 % (IC à 95 % :
81,7-88,1), avec une variabilité entre les centres de 70,3 à 96,6 % (valeur p
du test de Kruskal Wallis < 0,001). Les deux
barrières latérales étaient le plus souvent utilisées (84,5 ; IC à
95 % : 81,1-87,9), mais d'autres types de contention étaient
également fréquemment utilisés. L'analyse multivariée a montré que le degré
d'atteinte fonctionnelle augmentait la probabilité de recours à la contention.
Une association significative a également été trouvée entre l'utilisation de la
contention et l'état cognitif altéré des résidents.
Estévez-Guerra GJ, Fariña-López E, Núñez-González E, Gandoy-Crego M, Calvo-Francés F, Capezuti
EA. The use of physical
restraints in long-term care in Spain: a multi-center cross-sectional study. BMC Geriatr. 2017 Jan 21;17(1):29.
Les secteurs dits protégés sont
aussi des secteurs fermés. De plus, les visites de personnes extérieures
peuvent y être plus rares tant ils renvoient une image jugée défavorable (Arcelin, 2019)
Arcelin Jean. Tu verras Maman tu seras bien. 2019
impossibilité de
se rendre aux toilettes avec mise en place de couches (changes uniques,
palliatifs...) |
Cette auteure décrit la souffrance de la fille d'un résident
multichuteur, ayant nécessité de nombreuses sutures
cutanées, désormais contenu et vite muni de palliatifs du fait de sa
contention. |
IV. Les
contentions psychologiques
A. Définition
Elles pourraient être définies
par les injonctions collectives et répétées adressées à la personne en vue de
réduire sa libre mobilité. Il est possible d'en rapprocher ce que l'on pourrait
qualifier de "contention humaine" qui associe une contrainte physique
humaine à des injonctions de restrictions de déplacements ou de mouvements.
Dans ce cas, la personne est observée en permanence par un entourage qui limite
sa mobilité, en particulier dans la crainte d'une chute.
Encore plus proche de notre
propos, Wang (Wang et al. 2022) évalue le rôle des diverses disciplines
soignantes dans la prise de décision de contentions physiques. Ainsi, d’après
cet auteur, dans une étude menée en soins de longue durée en Chine, seulement
14,72 % des contentions des personnes âgées sont accompagnées d’une
prescription médicale. De plus, 77,74% des contentions physiques ont été
décidées par des infirmières ou des aides-soignants sans l'intervention d'un
médecin. Le même auteur relève des différences dans les connaissances,
attitudes et pratique de ces deux catégories soignantes dans le domaine des
contentions et appelle à améliorer la formation des soignants.
Wang J, Liu W, Wang H, Zhao Q, Xiao M. Difference of
Physical Restraint Knowledge, Attitudes and Practice Between Nurses and Nursing
Assistants in Long-Term Care Facilities: A Cross-Sectional Study.
Risk Manag Healthc Policy.
2022 Feb 16;15:243-255.
Le 21 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions :
https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Allant plus avant, Crutchfield (Crutchfield et al.
2019) avance que l’utilisation de la contention physique éthiquement
justifiable exige certaines conditions nécessaires et suffisantes. Ces
conditions sont que le médecin ait obtenu un consentement éclairé pour leur
application, que leur application soit médicalement appropriée et que la
contention soit le moyen le moins restrictif de liberté pour obtenir le
bénéfice escompté. C'est une autre question de savoir si leur application est jamais médicalement appropriée, étant donné
le manque de preuves de leur efficacité.
Crutchfield P, Gibb TS, Redinger MJ, Ferman D,
Livingstone J. The Conditions for Ethical Application of Restraints.
Chest. 2019 Mar;155(3):617-625.
Ainsi une publication française
stipule-t-elle que "l'utilisation de contentions physiques, ainsi que
chimiques, est soumise à une prescription médicale. C'est une décision
médicale, le plus souvent heureusement prise en équipe. Des responsabilités sont
engagées lors de sa mise en œuvre" (Carthalade,
2021).
Carthalade
C. Liberté et contrainte du
patient qui déambule [Freedom and constraint of the ambulatory patient]. Soins Gerontol.
2021 Jan-Feb;26(147):40-44. French.
Le 20 mai 2022 :
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions :
https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Autrement dit, "la
contention est une solution difficilement acceptable et pose des problèmes
éthiques". (L'infirmier(e) et les soins palliatifs:
Prendre soin : éthique et pratiques)
Toute décision de contention
(soumise en France à une prescription médicale) ou d’absence de contention doit
être clairement notée dans le dossier du patient pour pouvoir justifier
ultérieurement du choix retenu, de la démarche professionnelle qui a permis de
mesurer le risque inhérent, des modalités de surveillance et de suppléance
mises en œuvre pour pallier l’inconfort ajouté (
L'infirmier(e) et les soins
palliatifs : Prendre soin : éthique et pratiques).
d) une nouvelle indication s'est
faite jour récemment : la contention pour éviter ou limiter les contaminations
virales lors de la pandémie de Covid-19 ayant éclos en France au début de
l'année 2020 (
Lefebvre
des Noëttes Véronique,
Vieillir
n'est pas un crime !)
Le 19 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions :
https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
En 2019, l'OMS attire l'attention
sur l'association entre isolement et contentions, en particulier "dans de
nombreux services de santé mentale, mais aussi comme forme de punition"
(WHO, 2019).
a) Qui décide de la pose d'une
contention physique ?
A mon arrivée en soins de longue
durée en novembre 1991, il était difficile de savoir qui avait posé
l'indication : la famille du résident, les infirmières, les aides-soignantes,
"l'équipe" ? Une fois mise en place, il était implicite que cette
mesure serait irréversible. Depuis lors, les recommandations
de 2000 de l'ANAES (HAS) sont venues placer un cadre théorique relativement
précis. La contention physique ne doit être instituée et renouvelée que
prescrite par un médecin, tracée et remise régulièrement en question. Il ne
semble pas en aller ainsi dans nombre de pays.
Ainsi, le dilemme éthique de la
décision demeure l'apanage des infirmières dans des publications récentes
consultées en 2022 :
En Iran, en Espagne, en Jordanie,
en Chine en soins intensifs : Salehi (Salehi et al. 2020), Via-Clavero (Via-Clavero et al. 2019,
2020), Suliman (Suliman et
al. 2017), (Cui et al. 2019). En Turquie, toujours en soins intensifs, Kisacik (Kisacik et al.
2020) évoque la possibilité de mise en place des contentions par des
infirmières sans prescription médicale.
II. Les contentions
architecturales
A. Définition
Elles pourraient être définies
comme l'utilisation des locaux à des fins de réduction de la libre mobilité des
personnes.
B. Modalités pratiques
d'utilisation
1. Le cas le plus fréquent est
l'enfermement du résident dans sa chambre
C'est ce type de contention qui est principalement dénoncé dans le livre de Victor Castanet "Les
Fossoyeurs" paru le 26 janvier 2022.
- un matelas de lit au sol à côté
du lit :
C'est la préconisation d'Olivier
Saint-Jean dans son livre controversé "Alzheimer
le grand leurre" écrit avec Éric Favereau et
publié le 18 avril 2018.
Le 18 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions.
Il est possible de distinguer
quatre types de contentions :
- Les contentions physiques ou
mécaniques : elles peuvent être appliquées au fauteuil ou au lit du résident.
Utilisé isolément, le terme de "contention" renvoie trop facilement à
ces seules modalités.
- Les contentions
pharmacologiques ou médicamenteuses : elles utilisent des psychotropes, c'est à
dire des médicaments psychoactifs sédatifs.
- Les contentions
architecturales.
- Les contentions psychologiques.
La contention physique devrait
être le dernier recours dans les indications envisagée (Bachmann et al. 2022)
Bachmann
L, Vatne S, Mundal IP. Safeguarding patients while implementing mechanical
restraints: A qualitative study of nurses and ward staff's perceptions and
assessment. J Clin Nurs. 2022 Feb 17. doi: 10.1111/jocn.16249. Epub
ahead of print. PMID:
35178794.
Le 17 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions.
De quoi rebuter des directions
administratives ou soignantes frileuses. Pourtant, si l'on en croit Redmond
(Redmond et al. 2022), c'est la compétence liée à l'éducation des infirmières
et non leur expérience qui conditionne le plus leurs attitudes et leurs
intentions vis-à-vis de la contention. Ce constat rejoint celui d'Eskandari (Eskandari et al. 2017)
dans un contexte malaisien où les infirmières décident de la pose des
contentions.
Redmond LG, Hyland PK, Orr PM, White M. Title of
research article: An exploration of nurses' knowledge, attitudes and intentions
regarding restraint use in elderly residential care facilities. J Nurs Scholarsh. 2022 May 14.
Eskandari F, Abdullah KL, Zainal NZ, Wong LP. Use of
physical restraint: Nurses' knowledge, attitude, intention and practice and
influencing factors. J Clin Nurs. 2017 Dec;26(23-24):4479-4488.
Le 16 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions.
De manière générale,
on peut distinguer deux types de matériels utilisés :
- des dispositifs prévus à cet
effet, clairement identifiés comme des moyens de contention tels que les
ceintures pelviennes.
- des moyens détournés à des fins
de contention, tels qu'un drap utilisé pour sangler une personne ou bien une
attache d'un fauteuil à un radiateur.
Le 15 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions.
A domicile, en 2020, Scheepmans (Scheepmans 2020)
retrouve, en fonction de la définition utilisée, une prévalence entre 7% (Hamers et al. 2016), 9.9% (Beerens
et al. 2014)
et 24.7% (Scheepmans et al. 2017, 2018). Mais la prévalence des
contentions physiques chez la personne âgée souffrant de troubles cognitifs est
estimée à 38% (95% CI 35–42) (Moermans et al. 2018).
Le 14 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions.
En 2018, un auteur belge, Moermans (Moermans et al. 2018)
introduit la notion de 'involontary treatment" que je traduis volontiers par traitement
non désiré à domicile englobant :
les
contentions physiques
les mesures
pharmacologiques : antidépresseurs, sédatifs
les soins
imposés et les médicaments cachés
Cette classification me semble
discutable car ne différenciant pas un traitement éventuellement utile et vaccepté de celui qui est inutile et/ou imposé. Je contacte
l'auteur pour avoir davantage de précisions. Elle a toutefois le mérite de
révéler que des soins non consensuels étaient le plus souvent utilisés
(73 % ; IC à 95 % 70-77), les contentions physiques étant
présentes dans 38 % des cas (IC à 95 % 35-42). L'utilisation
d'un traitement non désiré était associée à la dépendance pour les activités de
la vie quotidienne (OR 1,50 ; IC à 95 % 1,33-1,69), aux troubles cognitifs (1,39 ; IC à 95 %
1,25-1,55), au fardeau des aidants naturels (OR 1,05 ; IC à 95 % 1,01
-1,10) et au vieillissement (OR 0,97 ; IC à 95 % 0,95-0,99). Les
aidants naturels (71 %), suivis des médecins généralistes (47 %) ont le plus
fréquemment demandé le recours aux soins non désirés et les infirmiers (81 %)
l'ont majoritairement appliqué.
Le 13 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions.
Ecoutons Poch
(Poch et al. 2018) : "La contention ou
l’enfermement induisent de graves troubles du comportement et de l’humeur aux
conséquences néfastes. À côté de leur disposition architecturale, l’intérêt
essentiel des unités Alzheimer réside dans la présence d’une équipe de soins
spécialisée, qualifiée, préparée à la prise en soin de ces patients fragiles,
suffisante en effectif, motivée, à l’encadrement compétent dans ce soin très
particulier — soin qui permet et tient compte aussi de la présence de
la famille."
Le 12 mai 2022
Poursuite de la mise à jour de la
page relative aux contentions.
La notion de dignité est liée
avec le problème de la contetion dans le référentiel
de l'HAS de 2021 pour la certification des établissements.
En 2022, le référentiel
de l'HAS de 2021 pour la certification des établissements indique sans
ambiguïté que la contention mécanique relève d'une décision médicale motivée,
c'est-à-dire justifiée explicitement par écrit. Dans le domaine de la
psychiatrie qui se superpose parfois avec celui de la psychiatrie, ce référentiel
attribue la décision finale au psychiatre.
c) Toutes les solutions de
substitution, toutes les alternatives doivent être obligatoirement envisagées
pour la contention mécanique selon le référentiel
de 2021 de l'HAS pour la certification des établissements.
Le 9 mai 2022
Début de la mise à jour de la
page relative aux contentions. Ceci devrait prendre environ quatre mois :
https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html
Le 7 mai 2022
Le 28 avril 2022
La prochaine visioconférence avec
débat sous l’égide de l’Association
Tarnaise de Gérontologie (ATG) aura lieu le mardi 7 juin 2022 de 18 heures
à 20 heures (heures françaises de métropole)
Elle sera animée par Valérie Meurou et aura pour titre :
« Ce que les personnes âgées
dépendantes peuvent partager avec les personnes en situation de handicap »
Inscription souhaitable auprès de
bpradines@aol.com
Questionnaire anonyme à
renseigner dès que possible permettant de mieux connaître vos connaissances et
attentes :
https://forms.gle/qFFEFCPxVuRdpTsZ6
Lien Zoom vers la
visioconférence :
ID de réunion : 827 9214
0837
Code secret : 157809
Trouvez votre numéro local :
https://us02web.zoom.us/u/kt8OM9lr1
Identité :
Valérie MEUROU - 53 ans.
Signe particulier :
en situation de handicap moteur.
Passion :
une seule, la Vie.
Expériences :
30 ans de réinvention de soi, au fil des dysfonctionnements fonctionnels d'un
corps chahuté par un accident de la voie publique, ses séquelles et les
contraintes engendrées au quotidien.
Leitmotiv :
défendre les droits des plus vulnérables (personnes âgées / personnes en
situation de handicap), porter la parole de celles et ceux qui n'osent pas, qui
n'en ont plus la force, la capacité, la volonté ou la possibilité... afin que
chacun conserve sa place de citoyen pleine et entière, quels que soient ses
choix et modes de vie.
Actions réalisées et/ou en cours :
parcours inscrit dans les instances institutionnelles, professionnelles et
associatives (Groupes de travail et réflexion ministériels, IGA/IGAS, Conseil Départemental,
ARS, MDPH...
ASKORIA,
Établissements scolaires et/ou de formation, Associations gestionnaires
d'Établissements et services - personnes en situation de handicap moteur,
sensoriels, troubles du neurodéveloppement... Soutien aux Aidants...
Sensibilisation aux conduites addictives / PJJ,
Maison d’arrêt... Urbanisme et accessibilité et sécurité, actions de prévention
et formations auprès des professionnels de l’accompagnement au quotidien et
travailleurs sociaux, co-construction de nouvelles formes d’habitat inclusif
pour personnes dépendantes...)
Devise
: parce que la vie ne
s'inscrit pas toujours dans le mouvement, quand elle est synonyme de
réinvention de soi, d'ouverture aux autres, quand elle regarde au-delà ce qui
dysfonctionne, alors, la différence devient, pour la société, une réelle
chance....
Souvenir et Sourire : "Ben
??? A ton âge, t'es toujours en poussette
?" "Oui, comme ça je vais plus vite que les autres en
descente... Waouh c'est super, tu me montres, on fait un tour ? ... ok, allez
viens ! (interpellation d'un tout jeune
enfant : quand le regard de l'innocence vous donne une vraie leçon de vie...)
Le 20 avril 2022
Pradines B.
Déserts
médicaux : Les personnes âgées parmi les premières vicimes.
Paru initialement dans AgeVillagePro. AgeVillagePro, 13 avril 2022
Le 9 avril 2022
Association Tarnaise
Gérontologie : la visioconférence-débat du
mardi 5 avril 2022.
Le replay : https://youtu.be/qfRkHfyeyFo
« Vieillir n’est pas un
crime ! Pour en finir avec l’âgisme. »
Avec Véronique LEFEBVRE des
NOËTTES
Véronique LEFEBVRE des NOËTTES
est médecin psychiatre et gériatre à l’APHP depuis 35 ans à l’hôpital Emile
Roux de Limeil-Brévannes, grand hôpital de près de 900 lits et place de
gériatrie dont elle est la seule psychiatre. Elle a ouvert une des premières
consultations mémoire de l’APHP en 1988 avec adossés des ateliers mémoire et
des groupes d’aides aux aidants.
Depuis 2001 elle a créé un DU sur
la maladie d’Alzheimer et démences apparentées à l’UPEC, puis un DU d’éthique
et numérique en 2021,
Elle est enseignante et
chercheure à l’UPEC mais aussi dans de nombreuses universités.
Elle est membre du conseil
scientifique de l’espace éthique de l’APHP, espace régional d’IDF et national
sur les maladies neuro-évolutives avec Emmanuel
Hirsch et Fabrice Gzil.
Par ailleurs elle a soutenu une
thèse de philosophie pratique et d’éthique médicale en 2016 sur le sentiment
d’exister des malades d’Alzheimer : « esprit es-tu là ? »
sous la direction d’Éric Fiat, elle est donc Docteure en Philosophie pratique
et Ethique médicale UGE.
Enfin elle est Co-directeure du
département de recherche Ethique Biomédicale au Collège des Bernardins.
Elle a reçu en 2014 et 2017 le
prix d’éthique Pierre Simon et en 2020 le prix Littré Paul Fleury
Elle a publié de nombreux
articles et livres.
UPEC :
Université Paris-Est Créteil
UGE :
Université Gustave Eiffel
Le 28 mars 2022
Peut-on choisir sa mort ?
https://www.geriatrie-albi.com/Couv_PEUT_ON%20CHOISIR.pdf
Le 28 février 2022
L’Association Tarnaise de
Gérontologie (ATG)
L’Association Tarnaise de
Gérontologie a vu le jour le 22 février 2001.
Au départ, elle rassemblait des
médecins du Tarn, essentiellement gériatres, dans trois buts principaux :
L’amélioration des connaissances
et des projets dans le domaine de la gériatrie.
La demande de moyens humains et
matériels indispensables à la dignité des personnes âgées.
La rupture de l'isolement des
acteurs de soins en encourageant les réseaux et la coordination gérontologique.
Depuis lors, l’association a
évolué. Elle est désormais ouverte à toute personne intéressée par le sort des
personnes âgées, quelle que soit sa profession ou sa localisation géographique.
L’arrivée des visioconférences a
permis un nouveau développement depuis le 8 décembre 2020 dans le sens de
l’ouverture de débats qui se veulent constructifs car faisant discuter de
thèmes variés par des participants divers.
Trois exemples de
conférences publiques :
« Personnes âgées : le
bouleversement historique qui éclaire le présent » par Bernard Pradines le
28 mai 2021 : https://youtu.be/1ry5UIZsge8
« Le cinquième risque
par » par Joëlle Le Gall le 22 octobre 2021 :
« La place des vieux dans la
société : passé, présent » par Philippe Albou le
16 novembre 2021 : https://tinyurl.com/2p878jc2
Une cotisation annuelle
facultative de dix Euros vise seulement à un geste symbolique envers les
intervenants.
Toute proposition est la
bienvenue à mailto:bpradines@aol.com
Le 6 février 2022
Extrait : « Au début de ma
carrière, j’ai vendu des baskets chez Go Sport. Eh bien, gérer des personnes
âgées en maison de retraite, c’est exactement comme vendre des baskets. »
Castanet, Victor. Les fossoyeurs
: Révélations sur le système qui maltraite nos aînés (Documents) (French
Edition) (p. 123). Fayard. Édition du Kindle.
Le 28 janvier 2022
Replay de la visioconférence
du 25 janvier 2022 sur le programme ICOPE
Le 25 janvier 2022
Cancer et personnes âgées,
évaluation : le G8
Le 12 janvier 2022
Lettre 134 de
janvier 2022 de l’Association Roger Garin
Le 8 janvier 2022
En visioconférence sous l’égide
de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) :
Limiter le nombre de personnes
âgées dépendantes : le programme ICOPE présenté par le
professeur Bruno Vellas
Le mardi 25 janvier 2022 de 18
heures à 20 heures (heures de métropole française)
L’ATG vous invite à
cette réunion Zoom planifiée ouverte à tout public.
Entrée en séance à partir de
17 heures 45 après inscription auprès de bpradines@aol.com
Lien vers la
visioconférence :
ID de réunion : 871 1783
1163
Code secret : 537393
Trouvez votre numéro
local : https://us02web.zoom.us/u/kdYv6Zc1X8
Le Professeur Bruno Vellas
Né le 10 Mai
1957 à Toulouse, le Professeur Bruno Vellas est
coordonnateur du Gérontopôle à Toulouse, Chef de service du département de
médecine interne et de gériatrie du CHU de Toulouse, responsable du CMRR
(Centre de mémoire de ressource et de recherche clinique de la maladie
d'Alzheimer) à l’Université de Toulouse et membre de l’unité Inserm U1027.
Le Professeur Vellas
est à l’origine de l’EADC (European Alzheimer
Disease Consortium), il coordonne le réseau du CeNGEPS sur la maladie d’Alzheimer et a présidé la société
mondiale de Gérontologie et de Gériatrie.
Il a obtenu son diplôme de
médecine et de professeur à l’université Paul Sabatier de Toulouse. Depuis plus
de quinze ans, il est très impliqué dans l'activité de recherche autour de la
maladie d'Alzheimer et a publié plus de 500 articles dans des revues internationales.
Il est membre du comité
scientifique de nombreuses revues scientifiques internationales.
Il est le principal investigateur
de nombreux essais thérapeutiques internationaux sur la maladie d'Alzheimer.
Il est membre correspondant de
l’Académie de Médecine.
Source de cette biographie :
https://tinyurl.com/2p82a62v
En savoir davantage quant à
ICOPE : https://cloud.leviia.com/s/Sqei8KEfkoEXcMX
Le 3 janvier 2022
Obésité : une évaluation du
risque au-delà de l’obésité :
https://www.geriatrie-albi.com/edmonton-obesity-staging-system-staging-tool.pdf
Source : Sharma AM, Kushner RF. A proposed clinical staging
system for obesity. Int J Obes (Lond). 2009 Mar;33(3):289-95. doi:
10.1038/ijo.2009.2. Epub 2009 Feb 3. PMID: 19188927.
Le 28 décembre 2021
En 2020, Chou et al. tentent d’évaluer l'effet négatif de l'utilisation de la
contention physique dans les suites de l’hospitalisation des patients âgés.
Il s’agit de sujets âgés de 65
ans et plus qui ont été admis entre avril et décembre 2017 dans un hôpital de
Taïwan.
4 352 participants (âge
moyen 78,7 ± 8,7 ans, 60,2 % d’hommes) ont été inclus et 8,3 % ont subi une
contention physique. Les résultats de la régression logistique multivariée ont
montré que les sujets soumis à des contraintes physiques étaient plus à risque
de déclin fonctionnel (risque relatif ajusté 2,136, intervalle de confiance à
95 % 1,322-3,451, p = 0,002), des séjours hospitaliers plus longs (risque
relatif ajusté 5,360, intervalle de confiance à 95 % 3,627-7,923, p<0,001)
et mortalité (risque relatif ajusté 4,472, intervalle de confiance à 95 %
2,794-7,160, p<0,001) après ajustement pour les covariables.
Ainsi l'utilisation de contraintes physiques pendant l'hospitalisation a
augmenté le risque de suites hospitalières défavorables, telles qu'un déclin
fonctionnel, une durée d'hospitalisation plus longue et une mortalité accrue.
Il convient toutefois de rester prudent devant ces résultats du fait d’une
possibilité de causalité inverse.
Le 25 décembre 2021
Lien vers le compte-rendu de
l’enquête albigeoise sur la désertification médicale et l’opportunité d’un
centre de santé :
https://www.youtube.com/watch?v=NIFqHWn0les
Le 11 décembre 2021
Le bouleversement historique qui
éclaire le présent :
https://www.youtube.com/watch?v=1ry5UIZsge8
Le 10 décembre 2021
Quand les choses sont bien dites
Véronique Lefebvre des Noëttes
animera une visioconférence le mardi 5 avril 2022 de 18 heures à 20
heures sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie.
S'inscrire gratuitement auprès de bpradines@aol.com
Paru en 2021 :
https://www.geriatrie-albi.com/image_0423347_20211201_ob_52ee3a_vieillir-n-est-pas-un-crime.jpg
Le 26 novembre 2021.
Le 17 novembre
2021
Lien vers le replay de la
visioconférence-débat du 16 novembre 2021 animée par le Dr Philippe Albou sur le thème :
« La
place des vieux dans la société : passé, présent »
https://www.youtube.com/watch?v=FVvtZnkWcG0
Les diapositives seules sont
disponibles à l’adresse suivante :
https://www.geriatrie-albi.com/Conference_ALBI_16-11-21.pdf
Des références sont accessibles
par liens dans le document suivant :
https://www.geriatrie-albi.com/References_ALBI_16-11-21.pdf
Rappel : qui est Philippe Albou ?
Gériatre et psychogériatre à
St-Amand-Montrond (Cher).
Historien de la médecine, il est
l’auteur d'articles et de livres portant sur l'histoire de personnes âgées, en
particulier « L'image des personnes âgées à travers l'histoire »
(1999) et « Alzheimer, Pick, Cotard et les autres. Une histoire de la
psychogériatrie à travers les éponymes » (2005).
Le 16 novembre 2021
Le 1er novembre 2021
Dépression et douleur au grand
âge : ne pas oublier l’autre sans l’une.
Une nouvelle avenue commune
physiopathologique pour nous le rappeler :
Le vieillissement est un
processus inévitable et représente l'accumulation d'altérations corporelles au
fil du temps. La dépression et la douleur chronique sont très répandues chez
les personnes âgées. On estime que 13 % de la population âgée souffrira simultanément
des deux affections. De plus en plus de preuves suggèrent que la neuroinflammation joue un rôle essentiel dans la
pathogenèse de la dépression et de la douleur chronique. En dehors des
mécanismes physiopathologiques communs, cependant, les deux entités ont
plusieurs liens cliniques. Leur prise en charge est difficile pour le médecin
de la douleur ; cependant, des approches pharmacologiques et non
pharmacologiques sont disponibles et peuvent être utilisées lorsque les deux
conditions sont comorbides chez les patients âgés.
Source :
Zis P, Daskalaki A, Bountouni
I, Sykioti P, Varrassi G,
Paladini A. Depression and chronic pain in the elderly: links and management
challenges. Clin Interv Aging.
2017 Apr 21;12:709-720.
Le 6
juillet 2021 : Pradines B. Participation au
rapport sur l’EHPAD de demain en mai 2021 , contribution
personnelle : https://www.geriatrie-albi.com/Ehpad_du_futur_contribution_PRADINES_Bernard.pdf
Le 9 juin 2021 - L’outil
STOPP/START en version informatique : http://stoppstart.free.fr/
Le 21 avril 2021
Dire que le passé éclaire le
présent est un truisme. En quoi ceci est-il pertinent pour mieux comprendre les
personnes âgées contemporaines, en particulier quant au recours à des
établissements spécialisés ? Une évolution à rebours des désirs des intéressés
dans les enquêtes d’opinion. Sans parler de leur vie solitaire croissante.
Comment ceci est-il possible ?
Pour en discuter, je vous invite
à une nouvelle visioconférence que j’animerai le vendredi 28 mai 2021 de 18
heures à 20 heures (heures de métropole française) sous l'égide de
l'Association Tarnaise de Gérontologie :
Personnes âgées : le
bouleversement historique qui éclaire le présent
Inscription à bpradines@aol.com
Le 8 avril 2021
Selon Georges Lambert, ancien
gériatre, l'assentiment en USLD et en EHPAD est le nom du
savoir-faire des soignants dans le prendre soin.
Il en parlera et échangera autour
de ce thème lors d’une visioconférence le jeudi 8 avril 2021 de 20h30 à
22h30 (heures de Paris) sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie.
Comprendre l'assentiment quand le
consentement est impossible
L'assentiment en USLD et en EHPAD
est le nom du savoir-faire des soignants dans le prendre soin.
Inscription à bpradines@aol.com
Le 8 avril 2021
Non, résolument non !
Bernard Pradines
Ancien gériatre, j’émets les plus
vives réserves quant à une évolution rétrograde de la loi de 2016 concernant
les soins lors de la fin de la vie. Pour moi l’aide active à mourir, qui
prévoit des mesures radicales telles que l’euthanasie et le suicide médicalement
assisté, ne peut être intégrée à une stratégie palliative.
Reste à pouvoir appliquer à bon
escient les dispositions de la loi citée ci-dessus dont une sédation profonde
dans les cas précis qui le requièrent. La pratique m’a montré la tendance
diffuse de notre société à trouver embarrassante la persistance d’états de
dépendance censés coûter cher dans sa course effrénée à la rentabilité et au
profit. Si les uns y recourent, pourquoi pas les autres qui n’ont pas
encore compris qu’ils sont onéreux et que leur image fait souffrir la société
et leur famille ?
L’Histoire et l’émergence des
Droits de l’Homme nous ont enseigné le rejet des pratiques expéditives et nous
a conduits à aller plus loin : vers le respect de la vie des citoyens âgés
vulnérables. Je souhaite que ces personnes, de plus en plus nombreuses,
terminent leur vie dans la dignité, c’est-à-dire respectées, correctement
accompagnées et soignées jusqu’au bout.
C’est pourquoi je partage les
objectifs de la SFAP* et ses objections quant au récent projet de loi visant à
procurer une « aide active à mourir ».
*SFAP
Le 28 mars 2021
Sans me livrer à une vraie revue
de littérature, je repère les publications qui me semblent dignes
d’intérêt depuis le 18 mars 2021 dans le listing
quotidien de Kamps et Hoffmann : https://covidreference.com/top10
A noter que les mises à jour de
cette page ne feront pas systématiquement l'objet d'un avis de
publication par courriel comme les autres articles. Depuis le 3 avril
2021, une phrase en bleu en français introduit les références choisies.
Le 18 mars
2021 :
Je souhaite vous inviter à une
visioconférence sur un sujet d'actualité qui exige réflexion.
Cette visioconférence a lieu sous
l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie et est ouverte à tous publics
; elle aura lieu le mercredi 24 mars 2021 de 18 heures à
20 heures (heures de métropole française) sur le thème
suivant :
« La philosophie des soins à
l’épreuve de la covid-19 »
L’animateur en sera Christophe
Pacific, qualifié enseignant chercheur / maitre de conférence
en Sciences infirmières, Docteur en Philosophie de l’Ecole Ethique de la
Salpêtrière (Paris – France), enseignant à l’IFSI d’Albi (France).
Vous pouvez d’ores et déjà vous
inscrire à bpradines@aol.com
Le 16 mars 2021
Covistress : faire
état du stress de celles et ceux qui travaillent dans le secteur de l'aide
et des soins au grand âge
Au travers du questionnaire
anonyme en lien
ci-dessous, le CHU de Clermont-Ferrand souhaite étudier l’impact du COronaVIrus sur votre vie et votre STRESS, en
particulier sur le travail et la vie personnelle. Même si vous n’avez pas eu de
contact avec une personne porteuse du virus, l’impact que peut avoir cette
épidémie sur votre vie est intéressant pour faire un bilan du retentissement
de la pandémie sur les aidants professionnels. Cette étude est une
collaboration internationale entre plusieurs Institutions (Centres Hospitaliers
Universitaires, Universités, CNRS, Santé au Travail).
Si vous travaillez auprès des
personnes âgées, vous choisirez : " Vous travaillez dans
le secteur de l'Aide et des soins liés au grand âge"
Le 11 mars 2021
Avis rédigé par le Dr Claire
MAHEU, praticien hygiéniste -CH d’Albi sur la base des articles scientifiques
et échanges avec experts au 11 mars 2021
https://www.geriatrie-albi.com/vaccinASTRA-ZENECA-pourquoi-pas.pdf
Le 1er mars
2021 :
La contention mécanique est
dangereuse
La revue des incidents et
accidents de matériovigilance déclarés à l’ANSM, sur la période du 1er janvier
2011 au 10 décembre 2019, sur des dispositifs médicaux de contention, a permis
de faire le point sur les dispositifs médicaux de contention au fauteuil et au
lit.
Parmi les contentions connues,
mécanique, architecturale, médicamenteuse et psychologique, la première d’entre
elles continue à occasionner la mort de personnes, en particulier âgées.
C’est ce que relève le rapport de
l’ANSM de novembre 2020.
Parmi le observations relevées,
l’absence de maintien pelvien au fauteuil apparait comme une erreur pouvant
mener à la strangulation ou à la compression thoracique.
Bien sûr, il ne faut pas s’en
tenir à cette considération de bon sens et prendre connaissance des accidents
décrits et des recommandation prescrites contenues dans le document en lien
ci-dessous.
Ces considérations rejoignent les
résultats d’études déjà publiées.
A noter que les contentions
utilisées chez les personnes âgées sont généralement effectuées au fauteuil et
au lit mais non sous la forme de « couchage de contention ».
https://ansm.sante.fr/content/download/186673/2444527/version/1/file/20201110_Rapport-Contention.pdf
Le 21 février 2021 : Les
cris à eux-seuls représentent un défi. Ils ne doivent pas être mis par facilité
sur le seul compte de la démence. Il convient de les analyser comme le suggère
Jean-Marie Gomas, en particulier à l’aide de la grille DECLIC.
Le 19 février 2021 : Prioriser
la vaccination anti-COVID-19 des personnes âgées : le retour de l'âgisme ?
Le 4 janvier 2021 :
communiqué de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) :
Le 20 décembre 2020 :
Thierry Marmet
est professeur associé de médecine palliative à l’Université Toulouse III
Extrait :
« Sachant qu’environ une
personne sur huit vivant en France se trouve en dessous du seuil de pauvreté…
cela commence à concerner beaucoup de monde.
Parallèlement l’offre de soins
s’est aussi dégradée tant dans les dispositifs de premier recours qu’à
l’hôpital. L’épidémie de Covid-19 en est un douloureux témoignage. L’âge
pourrait être devenu un facteur discriminant d’accès aux soins de réanimation. »
Texte complet :
http://www.geriatrie-albi.com/19-12-20_Discrimination_Thierry-Marmet.pdf
Le 30 novembre 2020 :
Tsuji (Tsuji et al, 2020) émet l'hypothèse que la lombalgie, qui
est la maladie la plus courante chez les personnes âgées, est associée à la
fragilité et / ou à la sarcopénie et contribue à la progression de l'une ou
l'autre condition. L’objectif était d'évaluer la relation entre la lombalgie,
la sarcopénie et la fragilité chez les adultes âgés vivant à domicile dans la
population japonaise rurale.
730 participants âgés de 65 ans
et plus ont été recrutés. Ils ont été examinés entre novembre 2016 et décembre
2018. L'Oswestry Disability
Index (ODI) a été utilisé pour évaluer quantitativement la lombalgie et les
scores ont été comparés pour les groupes fragiles définis par la version
japonaise de l'étude sur la santé cardiovasculaire et les groupes de sarcopénie
par le groupe de travail asiatique pour la sarcopénie 2019.
Parmi 730 participants, la
prévalence de la lombalgie était de 57,8 %. Il y avait des différences
significatives dans les scores de l’échelle d’incapacité d’Oswestry
(ODI) [1] entre les groupes robustes, pré-fragiles et fragiles (p
<0,001). L'analyse de régression logistique a montré que la prévalence de la
lombalgie et les scores ODI étaient significativement associés à la fragilité
après ajustement pour l'âge, le sexe et l'indice de masse corporelle (odds ratio 3,41, intervalle de confiance à 95% 1,39-8,39, p
= 0,008 et odds ratio 1,06, intervalle de confiance à
95% 1,04-1,09, p <0,001, respectivement).
Il existe une association étroite
entre lombalgie et fragilité. Non seulement le déclin de la fonction physique
mais aussi des facteurs neuropsychiques, y compris la douleur chronique,
constituent un cercle vicieux de fragilité chez les personnes âgées vivant à
domicile.
Tsuji S, Shinmura K, Nagai
K, Wada Y, Kusunoki H, Tamaki K, Ito M, Sano K, Amano M, Hasegawa Y, Kishimoto
H, Maruo K, Iseki T, Tachibana T. Low back pain is closely associated with
frailty but not with sarcopenia: Cross-sectional study of rural Japanese
community-dwelling older adults. Geriatr Gerontol Int. 2020 Nov 27. doi:
10.1111/ggi.14100. Epub ahead of print. PMID:
33245209.
[1] En français à
l’adresse : https://fedris.be/sites/default/files/assets/FR/Documentation_medicale/Documentation_lombalgie/Autres/oswestryfr.pdf
Traduction en français par
l’Agence fédérale belge des risques professionnels
Le 29 novembre 2020
Echelle d’incapacité
d’Oswestry (ODI) pour les
lombalgies (traduction en français par l’Agence fédérale belge des risques
professionnels)
Le 14 novembre 2020
Pendant la quarantaine, les
patients souffrant de douleur chronique ont été contraints de rester à la
maison et de nombreux patients qui auraient dû bénéficier d’une consultation
spécialisée ont choisi de demeurer à domicile par peur d'une infection au COVID-19.
Maintenant que la quarantaine est
levée dans de nombreuses régions de Chine, beaucoup hésitent encore à demander
des soins de santé en présentiel. Nous devons envisager des stratégies pour
encourager les personnes ayant des problèmes de santé à les prendre en
considération, éventuellement grâce au recours à la télémédecine. Dans le même
temps, les prestataires de soins doivent savoir que la douleur peut être liée à
une infection au COVID-19 sous des présentations variées, soit comme un signe
précoce d'infection, soit comme une séquelle d'infection et d'effets iatrogènes
tels que l'alitement prolongé et le stress psychologique.
Enfin, la douleur peut très bien
être une manifestation d'un processus non lié au COVID-19. Nous devons nous
préparer à voir davantage de patients qui ont contracté une infection au
COVID-19 à la clinique de la douleur alors que l'épidémie a ralenti.
Source : Song XJ, Xiong DL, Wang ZY, Yang D, Zhou L, Li RC. Pain Management During the COVID-19 Pandemic in China:
Lessons Learned. Pain Med. 2020 Nov 7;21(7):1319-1323. doi: 10.1093/pm/pnaa143. PMID:
32321173; PMCID: PMC7188156.
Le 13 novembre 2020 :
AINS et maladie thromboembolique
Depuis quelques années,
l'attention est attirée sur le risque augmenté de maladie thromboembolique
(MTE) chez les patients sous antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS). C’est
ce que propose Ungprasert[1] dans sa revue systématique de la littérature et sa métaanalyse en 2015. Pour Schmidt[2],
ce risque accru concerne aussi des patients ne présentant pas de facteur de
risque de MTE. Pour ce dernier auteur, le risque est multiplié par deux ou
davantage pour les AINS classiques et pour les inhibiteurs de la COX2.
Pour Lee, ce risque est augmenté
chez des patients souffrant de gonarthrose, à l'exception du naproxène[3].
En 2020, Kinsey[4] retrouve
que l’utilisation récente des AINS est associée à un risque accru de MTE par
rapport à la non-utilisation, mais l'association est nulle ou diminuée par
rapport à l'initiation par le paracétamol. D’après cet auteur, les risques
élevés de MTE associés à l'utilisation d'AINS dans les études observationnelles
peuvent en partie refléter des risques de base différents chez les personnes
ayant besoin d'analgésiques et peuvent surestimer le risque encouru par les
patients par rapport aux alternatives pharmacologiques.
En conclusion, il semble utile de
considérer le risque accru de MTE chez des patients relevant d’un traitement
antalgique par paracétamol ou AINS, que le mécanisme physiopathologique
soupçonné soit lié à ces thérapeutiques ou au terrain sous-jacent.
[1] Ungprasert
P, Srivali N, Wijarnpreecha
K, Charoenpong P, Knight EL. Non-steroidal anti-inflammatory drugs and risk of
venous thromboembolism: a systematic review and meta-analysis. Rheumatology
(Oxford). 2015 Apr;54(4):736-42. doi:
10.1093/rheumatology/keu408. Epub 2014 Sep 24. PMID:
25252703
[2] Schmidt M, Christiansen CF, Horváth-Puhó E, Glynn RJ, Rothman KJ, Sørensen HT. Non-steroidal
anti-inflammatory drug use and risk of venous thromboembolism. J Thromb Haemost. 2011
Jul;9(7):1326-33. doi: 10.1111/j.1538-7836.2011.04354.x. PMID: 21592304.
[3] Lee T, Lu N, Felson DT, Choi HK, Dalal DS,
Zhang Y, Dubreuil M. Use of non-steroidal anti-inflammatory drugs correlates
with the risk of venous thromboembolism in knee osteoarthritis patients: a UK
population-based case-control study. Rheumatology (Oxford). 2016
Jun;55(6):1099-105. doi: 10.1093/rheumatology/kew036.
Epub 2016 Mar 15. PMID: 26983451; PMCID: PMC6281031.
[4] Kinsey TL, Stürmer T, Funk MJ, Poole C,
Simpson RJ, Glynn RJ. Incidence of venous thromboembolism following initiation
of non-steroidal anti-inflammatory drugs in U.S. women. Rheumatology
(Oxford). 2020 Sep 1;59(9):2502-2511. doi:
10.1093/rheumatology/kez653. PMID:
31990357; PMCID: PMC7449805.
Le 11 septembre 2020 :
Le vaccin classique ZOSTAVAX*,
commercialisé en France, est crédité d’une efficacité préventive de l’ordre de
50 % [2,3]. Une nouvelle formulation inclut une sous-unité inédite
(HZ/su) associant une glycoprotéine E (IgE) et un adjuvant stimulant les
cellules T. Il s’agit du SHINGRIX*, qui semble nettement plus efficace que le
ZOSTAVAX* chez les plus de 60 ans. A noter que seul le ZOSTAVAX* est
actuellement commercialisé en France. Le SHINGRIX* doit encore être évalué
quant à son efficacité clinique et à ses effets adverses ; son
immunogénicité est forte et les effets secondaires les plus fréquents sont
représentés par la douleur au site d’injection sans autre conséquence grave
[4]. Cet effet local semble plus important avec la voie sous-cutanée qu’avec la
voie intramusculaire [5,6]. Les autres effets indésirables constatés sont
la fatigue, les céphalées, les myalgies et les frissons [7]. Enfin, deux cas de
pathologies en relation avec l’immunité ont été attribués à la vaccination
pratiquée chez 634 personnes en phase III [8]. Il est désormais
disponible en Allemagne depuis 2018 mais non en France.
Le 6 septembre 2020 : mise à
jour, essentiellement de forme, de la page relative aux troubles du
comportement : http://geriatrie-albi.com/CAP.html
Le 22 août 2020 :
Sommes-nous égaux face à la
douleur de nos semblables ?
Bernard Pradines
L’étude de l’empathie à la
douleur passe désormais par l’imagerie cérébrale de ceux à qui on présente
l’image d’une personne souffrante. Pour les soignants, ces résultats doivent
encourager à l’écoute et à l’interdisciplinarité lors la détection et de
l’évaluation de la douleur.
C'est ce que nous suggère déjà
l'étude d’Osborn publiée en 2009 (Osborn et al, 2009). Des images ou de courts
clips montrant des situations douloureuses sont présentés à des sujets non
douloureux. Approximativement un tiers d'entre eux font état d'une authentique
expérience douloureuse lors du visionnement de ces scènes. Parmi les
« répondeurs », dix d'entre eux sont comparés à dix
« non-répondeurs » dans une étude avec IRM encéphalique. On présente
alors à tous les sujets des images fixes de situations douloureuses. Les
répondeurs activent des aires cérébrales en relation avec les sensations et les
émotions éprouvées lors d'une expérience douloureuse. Ceci contraste avec les
non-répondeurs qui activent très peu ces zones.
Cette étude est fort instructive
quant aux disparités observées lors de l'hétéroévaluation de la douleur chez la
personne âgée non verbalisante.
La subjectivité de l'observateur
est un élément majeur de l'appréciation clinique. Ces constats demandent encore
à être précisés. Mais il est troublant de constater que des marqueurs
d’imagerie encéphalique d’empathie à la douleur peuvent être différents selon
un critère aussi trivial que l’attractivité du visage (Kopis et al, 2020).
Tremblay retrouve aussi des variations interindividuelles face à des
représentations faciales de douleur (Tremblay et al, 2020). Autre exemple, une
relation entre empathie à la douleur d’autrui et le fait d’être un consommateur
excessif d’alcool a été mise en évidence par Rae (Rae et al, 2020). L’épilepsie
essentielle pourrait aussi jouer un rôle (Jiang et al, 2020) négatif sur
l’empathie à la douleur.
Ainsi, les résultats de diverses
études récentes sont troublants et pourraient nous aider, encore timidement, à
comprendre pourquoi nous n’avons pas tous la même aptitude à ressentir la
douleur d’autrui. Ceci aura des conséquences
philosophiques, anthropologiques et psychologiques considérables. Pour les
soignants, c’est la modestie individuelle qui est au rendez-vous du travail en
équipe et de l’écoute des autres témoins de la personne douloureuse.
Références :
Osborn J, Derbyshire SW.
Pain sensation evoked by
observing injury in others. Pain. 2010;148(2):268-274. doi:10.1016/j.pain.2009.11.007
Kopiś
N, Francuz P,
Zabielska-Mendyk E, Augustynowicz P. Feeling Other People's Pain: An
Event-Related Potential Study on Facial Attractiveness and Emotional
Empathy. Adv Cogn Psychol. 2020;16(2):169-175.
Published 2020 May 29. doi:10.5709/acp-0294-8
Tremblay MB, Marcoux A, Turcotte
V, et al. I Can But
I Shall Not Always Be Empathic [published online ahead of print, 2020 Aug
5]. Psychol
Rep. 2020;33294120945180. doi:10.1177/0033294120945180
Rae CL, Gierski F, Smith KW,
et al. Differential brain responses for perception of pain during empathic
response in binge drinkers compared to non-binge drinkers. Neuroimage
Clin. 2020;27:102322. doi:10.1016/j.nicl.2020.102322
Jiang Y, Zhu M, Yu F, Wang K. Impaired empathy in
patients with idiopathic generalized epilepsy: An event-related potentials
study [published online ahead of print, 2020 Jul 18]. Epilepsy Behav. 2020;111:107274. doi:10.1016/j.yebeh.2020.107274
Le 18 août 2020 :
Dans la page relative au schéma
corporel :
http://geriatrie-albi.com/bonhommedouleur.html
- la pratique ancienne de
documents situés près du lit du malade ou du résident a été largement
supprimée. Aussi, il conviendra de disposer ce schéma dans un endroit différent
mais situé à la vue du plus grand nombre d’intervenants.
Le 17 août 2020 :
Droits de la famille :
Une question fréquente : comment
accéder au dossier médical d'un parent décédé.
Voir :
Voir aussi : https://www.cada.fr/administration/dossier-m%C3%A9dical-dun-ayant-droit dont
les références 20150661 et 20161232 dans lesquels vous
trouverez « la composition de l’ordre successoral »
Le 16 août 2020 :
Droits de la personne âgée :
Dans les établissements pour
personnes âgées, l’exemple du département du Tarn (France) :
Dans le département, du Tarn, il
est possible de s'adresser à cinq personnes depuis le 17 juin 2020 : désignation
de personnes qualifiées par la préfecture du Tarn, l’ARS du Tarn et le Conseil
Départemental du Tarn.
C'est peu dire que les droits des
personnes âgées vulnérables sont mal connus. Par exemple en cas de volonté de
recours contre une décision les concernant dans un différend avec un
établissement. On peut penser bien sûr d'abord à un placement en contrainte.
Pour cela, la loi a pourtant prévu une disposition demeurée confidentielle : la
personne qualifiée.
Article L311-5 du Code
de l'action sociale et des familles :
« Toute personne prise en
charge par un établissement ou un service social ou médico-social ou son
représentant légal peut faire appel, en vue de l'aider à faire valoir ses
droits, à une personne qualifiée qu'elle choisit sur une liste établie
conjointement par le représentant de l'Etat dans le département, le directeur
général de l'agence régionale de santé et le président du conseil général. La
personne qualifiée rend compte de ses interventions aux autorités chargées du
contrôle des établissements ou services concernés, à l'intéressé ou à son
représentant légal dans des conditions fixées par décret en Conseil
d'Etat ».
Source : http://tinyurl.com/n8lygpe
Le 21 juillet 2020 :
Mise en ligne de la lettre n°133
de l’association Roger Garin :
http://www.geriatrie-albi.com/lettreARG133.pdf
Le 19 juillet 2020 :
Masques
Une nouvelle publication d’étude
concernant le masquage généralisé : en mars 2020, le Mass General Brigham, la plus grande organisation de soins de santé du
Massachusetts (12 hôpitaux, plus de 75000 employés), a mis en place un masquage
universel de tous les travailleurs de la santé et des patients à l’aide de
masques chirurgicaux. Pendant la période de pré-intervention, le taux de
positivité du SARS-CoV-2 a augmenté de façon exponentielle, avec un temps de
doublement des cas de 3,6 jours. Au cours de la période d'intervention, le taux
de positivité a diminué linéairement de 14,65% à 11,46%, avec une baisse
moyenne pondérée de 0,49% par jour et une variation nette de la pente de 1,65%
de baisse supplémentaire par jour par rapport à la période pré-intervention.
Source :
Wang X, Ferro EG, Zhou G, Hashimoto D, Bhatt DL.
Association Between Universal Masking in a
Health Care System and SARS-CoV-2 Positivity Among Health Care Workers. JAMA.
2020 Jul 14. PubMed: https://pubmed.gov/32663246. Full-text:
https://doi.org/10.1001/jama.2020.12897
La douleur après l’orage
Selon Vittori
(Vittori et al, 2020), les conséquences prévisibles à
long terme de la Covid-19 devraient être anticipées.
Première stratégie :
l'anticipation des risques posés par une pandémie de COVID-19 pour les patients
et les professionnels de santé. Les autorités devraient être incitées à
mobiliser des ressources à ces fins et à réunir des équipes multidisciplinaires
à mesure que la pandémie augmente et commence à se dissiper, pour identifier
les patients et les professionnels les plus vulnérables afin de gérer leurs
problèmes de santé mentale.
La deuxième stratégie consiste à
surveiller les survivants du SDRA de la COVID-19 pour identifier les facteurs
de risque de développement d’un état de stress post-traumatique (ESPT), d’une
douleur chronique et d'un syndrome de type fibromyalgique.
Cette surveillance devrait être dotée d’outils thérapeutiques
(pharmacologiques, psychologiques et professionnels) visant à atténuer le
risque de développer un syndrome douloureux et ses séquelles.
La troisième et dernière
stratégie devrait se concentrer sur la
planification d'études multidisciplinaires et multicentriques pour identifier
la prévalence et l'histoire naturelle des incapacités physiques et
psychologiques, y compris la douleur chronique et d'autres séquelles à long
terme chez les survivants du SDRA du COVID-19 afin d'évaluer l’efficacité des
traitements mis en œuvre.
Source :
Vittori A,
Lerman J, Cascella M, et al. COVID-19 Pandemic Acute Respiratory Distress
Syndrome Survivors: Pain After the Storm? Anesth Analg. 2020;131(1):117-119.
Le 30 juin 2020 :
Covid-19 et douleurs
L’infection par le SARS-CoV-2 est
susceptible de provoquer des douleurs aigues à types de myalgies, arthralgies,
douleurs abdominales, céphalées et douleurs thoraciques. Il reste à évaluer le
risque de douleurs chroniques, potentiellement plus fréquentes chez les
personnes âgées, après tout séjour en
réanimation pour syndrome de détresse respiratoire aiguë. Des aspects
spécifiques à la Covid-19 pourraient concerner des troubles neurologiques
susceptibles d’entrainer des neuropathies, des effets indésirables neurogènes
des médicaments tels qu’antiviraux et hydroxychloroquine, enfin les états de
stress post-traumatiques accrus par la distanciation tout au long du parcours
de soin et l’isolement vestimentaire des soignants.
Source:
Lambru G,
Elias LA, Yakkaphan P, Renton T. Migraine
presenting as isolated facial pain: A prospective clinical analysis of 58 cases
[published online ahead of print, 2020 Jun 17]. Cephalalgia. 2020;333102420933277. doi:10.1177/0333102420933277
Lien vers le document
complet :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7261464/
Le 4 mai 2020 :
Evaluation de la qualité du
sommeil d’après l’université de Laval (Québec) : le score ISI
Score ISI (Index de
Sévérité de l’Insomnie)
Depuis le 17 mars 2020 :
désormais notre blog GérontoLiberté est totalement orienté contre le Covid-19 :
http://free.geriatrics.overblog.com/
·
le 8 février 2020 : lettre
132 de l'ARG
·
le 8 décembre 2019. La
lettre n°131 de l'Association Roger Garin
·
le 8 décembre 2019 :
Résultats surprenants d’une étude
portant sur l'ensemble de la population âgée de 65 ans ou plus au Danemark.
De nombreuses publications font état d’un usage moindre des opioïdes chez les
personnes âgées démentes. Aussi, les résultats ci-dessous doivent nous
interpeller. La prévalence de l'usage des opioïdes a augmenté de 35 % (24,2 à
32,5 %) chez les personnes âgées atteintes de démence et de 13 % chez les non
atteintes (14,9 à 16,8 %) entre 2000 et 2015. L'augmentation disproportionnée
de la consommation d'opioïdes chez les personnes âgées atteintes de démence est
principalement attribuable à une augmentation des opioïdes forts (démence :
11,7 à 23,1 % ; sans démence : 5,9 à 7,4 %). L'utilisation d'antipsychotiques a
diminué au cours de la même période (démence : 31,3 à 19,3 % ; aucune démence :
4,5 à 2,7 %).
Commentaires personnels : le message de suspicion de douleur en cas de troubles
comportementaux aurait-il été entendu au-delà de son objectif ? Encore
faudrait-il pouvoir affirmer la présence d'une douleur à l’origine des
troubles. Vaste difficulté. En tout cas, le fameux "test antalgique"
doit toujours être questionné, tant les biais de son interprétation sont
multiples.
Si la médecine gériatrique était
facile, cela se saurait ...
Source : Jensen-Dahm C, Christensen
AN, Gasse C, Waldemar G. The Use of Opioids and Antipsychotics in Elderly with
Dementia - Have Opioids Replaced Antipsychotics in Treating Behavioral Symptoms
in Dementia? J Alzheimers
Dis. 2019 Nov 18.
Le 23 novembre 2019, mise en ligne du score de Poitiers encore
qualifié de score de Barbot d'après http://www.apsp-paca.net/documents/StephanieOddouLeschimiotherapiespalliativesGAP28SEPT2012.pdf
:
Source :
Barbot AC, Mussault P, Ingrand
P, Tourani JM. Assessing 2-month clinical prognosis
in hospitalized patients with advanced solid tumors. J Clin Oncol. 2008 May
20;26(15):2538-43.
Le
4 octobre 2019 :
Lettre
n° 130 de l'Association Roger Garin
Le 23
septembre 2019 :
Etude
sur la fin de la vie en EHPAD en Occitanie
Le 5
septembre 2019 : lien vers un outils québécois de mesure de l'autonomie
(SMAF) publié sur le site de la Société de Gérontologie Centre Auvergne
http://sgca.fr/outils/SMAF.pdf
Le 27
juillet 2019 :
Faute de solutions
spectaculaires, nous disposons désormais de diagnostics de plus en plus
pertinents sur la situation des personnes âgées en France. Deux exemples :
le rapport parlementaire Iborra-Fiat de mars 2018.
http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/rap-info/i0769.pdf
et le
rapport Libault de mars 2019 :
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dp_rapport-grand-age_280319.pdf
Le 25
juin 2019 :
AINS et cancers : des doutes
Il est toujours inconfortable de
se remettre en question. Une équipe britannique (1) a procédé à une revue de la
littérature récente. Les bases de données Medline® et
Embase® ont fait l'objet de recherches dans les publications jusqu'en novembre
2018. Les essais contrôlés randomisés (ECR) et les études contrôlées en double
aveugle ont été examinés et ont porté sur l'utilisation des AINS pour la
gestion de la douleur liée au cancer chez les adultes. Les études animales, les
études de cas et les données d’observation rétrospectives ont été exclues.
Trente études sur l'utilisation des AINS dans la gestion de la douleur
cancéreuse ont été identifiées. Il existe un manque de fort niveau de preuves
concernant l'efficacité analgésique des AINS dans la douleur cancéreuse, les
études étant brèves et l'hétérogénéité des méthodologies limitant la capacité à
tirer des conclusions significatives.
Commentaires de l’auteur de ce site : les AINS sont censés trouver leur
place dans le traitement des douleurs liées aux atteintes osseuses des cancers.
Ils la partagent en principe en phase aiguë avec la radiothérapie, les
vertébroplasties, les biphosphonates, les
radiopharmaceutiques, les opioïdes et les corticoïdes (2). Enfin, je ne reviens
pas ici sur les difficultés de maniement des AINS chez la personne âgée.
(1) Magee DJ, Jhanji
S, Poulogiannis G, Farquhar-Smith P, Brown MRD.
Nonsteroidal anti-inflammatory drugs and pain in cancer patients: a systematic
review and reappraisal of the evidence. Br J Anaesth.
2019 May 20.
(2) Wong M, Pavlakis N. Optimal management of bone metastases in breast cancer
patients. Breast Cancer (Dove Med Press). 2011 May 2;3:35-60.
Le 9
juin 2019 :
Etat bucco-dentaire des personnes âgées :
trop souvent négligé
Afin de pourvoir à cette insuffisance, un outil de dépistage est actuellement
proposé ; il s’agit de l’OHAT (Oral Health Assessment Tool). Bien sûr, un outil ne peut pas tout. Mais
il constitue souvent un excellent pense-bête pour … ne
rien oublier. Une version française est disponible, issue de la présentation
suivante : http://www.medecine.ups-tlse.fr/capacite/2016/la_bouche.pdf
L’interprétation en est fournie dans le même document :
Autres références :
Chalmers JM, King PL, Spencer AJ, Wright FA, Carter
KD. The oral health assessment tool--validity and reliability. Aust Dent J.
2005 Sep;50(3):191-9.
Thèse : http://thesesante.ups-tlse.fr/19/1/2012TOU33067.pdf
Le 31
mai 2019 :
Une équipe d’anesthésie des USA a
procédé à une revue systématique de la littérature et à une métanalyse d’essais
contrôlés randomisés portant sur l’administration de kétamine en perfusion dans
des douleurs chroniques qualifiées de réfractaires.
Sur 696 études analysées, seules
7 ont satisfait aux critères d’inclusion.
Parmi elles, 3 ont démontré des
effets analgésiques d’une durée de deux semaines lors de la métaanalyse.
De manière plus surprenante, le type de douleur (neuropathique, mixte ou
nociceptive) n’influence pas les
résultats.
Source: Orhurhu V, Orhurhu MS, Bhatia A, Cohen SP. Ketamine Infusions for
Chronic Pain: A Systematic Review and Meta-analysis of Randomized Controlled
Trials. Anesth Analg.
2019 May 9.
Le 15
avril 2019 :
Peut-on affirmer un pronostic vital à court terme en soins palliatifs ? La question
se pose surtout depuis que la loi française du 2
février 2016 évoque le "pronostic vital à court terme" à l'origine
des décisions de sédation éventuellement maintenue jusqu’au décès.
Pour aider les équipes soignantes, la SFAP a émis un « fiche repère »
en mai 2017. La société recommande une évaluation en équipe et l’utilisation de
l’outil PPS V2 :
http://www.sfap.org/system/files/courtterme_v2_16052017_0.pdf
Le 14 avril 2019 :
La conversion entre opioïdes, en
particulier lors de la rotation, demande une prudence qui ne doit plus tenir
compte des abaques traditionnels.
On s'inspirera désormais de
l'outil suivant mis au point et en cours de développement sous l'égide de la
SFAP, l'AFSSOS et la SFETD :
Le 14
avril 2019.
Au total,
les dossiers de
2282 patients souffrant d’un cancer avancé
de 17 centres
dans 11 pays européens ont été inclus par Kotlinska-Lemieszek (Kotlinska-Lemieszek et
al, 2014). Les
patients ont reçu en moyenne 7,8
médicaments (intervalle de 1 à 20). Plus d'un quart d'entre eux prenaient
10 médicaments ou plus. Les
médicaments et les classes de
médicaments les plus fréquemment
administrés en concomitance avec des
opioïdes étaient les suivants :
inhibiteurs de la pompe à protons, laxatifs, corticostéroïdes, paracétamol,
AINS, métoclopramide,
benzodiazépines, anticoagulants, antibiotiques, anticonvulsivants, diurétiques et antidépresseurs.
L'utilisation des non-opioïdes et des
adjuvants essentiels variait d'un pays à
l'autre. Environ 45 % des patients ont
reçu des médicaments inutiles ou potentiellement inutiles, et environ 7 %
ont reçu des agents en double ou
antagonistes.
Les expositions aux interactions
médicament-médicament étaient fréquentes et augmentaient le
risque de sédation, d’ulcères
gastriques, de saignements, de
complications neuropsychiatriques et
cardiaques. De nombreux patients ont
été exposés à des interactions médicament-médicament
pharmacocinétiques mettant en cause
le cytochrome P450, dont environ 58 % le
CYP3A4 (izoenzyme du
cytochrome P450) et plus de 10 % ont
reçu des inhibiteurs ou inducteurs
majeurs du CYP3A4.
Source : Kotlinska-Lemieszek A,
Paulsen O, Kaasa S, Klepstad P. Polypharmacy in patients with advanced
cancer and pain: a European cross-sectional study of 2282 patients. J Pain Symptom Manage. 2014 Dec;48(6):1145-59.
Le 2 avril 2019 : mise à
jour de forme de la page relative à une enquête anonyme sur la maltraitance
auprès du personnel d'une institution gériatrique : http://geriatrie-albi.com/enquetemaltraitance2003.htm
Le 21 mars 2019 :
présentation à Clermont-Ferrand sur la communication soignante auprès de la
SFAP. Diapositives.
Le 9 janvier 2019 : la
lettre 126 de l'Association Roger Garin
http://www.geriatrie-albi.com/lettreARG126.pdf
Le 3 décembre 2018
Douleurs : une histoire de
sexe ?
Au cours des dernières années, on a assisté à un intérêt de la recherche sur
les différences entre les sexes dans le domaine de la douleur. L'abondante
littérature dans ce domaine suggère clairement que les hommes et les femmes
diffèrent dans leurs réponses à la douleur, avec une sensibilité et un risque
accru de douleurs couramment observé chez les femmes. De plus, on a observé des
différences dans la sensibilité aux interventions antalgiques pharmacologiques
et non pharmacologiques ; toutefois, ces effets ne sont pas toujours uniformes
et semblent dépendre du type de traitement, des caractéristiques de la douleur
et de l'intervenant. Bien que l'origine de ces différences sexuelles soit
inconnue, il semble que de multiples processus biologiques et psychosociaux y
contribuent. Par exemple, de nouvelles données suggèrent que le génotype et le
fonctionnement des opioïdes endogènes jouent un rôle causal dans ces
disparités, et de nombreuses études mettent en cause les hormones sexuelles
comme facteurs influençant la sensibilité à la douleur. Cependant, l'effet
modulateur spécifique des hormones sexuelles sur la douleur chez les hommes et
les femmes nécessite une étude plus approfondie pour pouvoir conclure. Les
processus psychosociaux comme l'adaptation à la douleur et l'exposition précoce
au stress peuvent également expliquer les différences de douleur selon les
sexes, en sus des rôles respectifs stéréotypés qui peuvent contribuer aux
différences d'expression de la douleur. Les orientations futures de ce domaine
de recherche pourraient déboucher sur la mise au point de traitements
« sexospécifiques ».
Bartley EJ, Fillingim RB. Sex differences in pain: a
brief review of clinical and experimental findings. Br J Anaesth.
2013 Jul;111(1):52-8. Review.
Hurley RW, Adams MC. Sex, gender, and pain: an
overview of a complex field. Anesth Analg. 2008 Jul;107(1):309-17.
Pieretti S, Di Giannuario A,
Di Giovannandrea R, Marzoli
F, Piccaro G, Minosi P,
Aloisi AM. Gender differences in pain and its relief. Ann Ist
Super Sanita. 2016 Apr-Jun;52(2):184-9.
Aloisi AM. Why We Still Need To
Speak About Sex Differences and Sex Hormones in Pain. Pain Ther. 2017
Dec;6(2):111-114. doi: 10.1007/s40122-017-0084-3. Epub 2017 Oct 20.
Koons AL, Rayl Greenberg M, Cannon RD, Beauchamp GA.
Women and the Experience of Pain and Opioid Use
Disorder: A Literature-based Commentary. Clin Ther. 2018 Feb;40(2):190-196.
Le 2 décembre 2018 :
Métabolisme
des opioïdes : danger génomique
Le métabolisme
des opioïdes est dépendant de variations génétiques qui peuvent
occasionner des effets secondaires graves ; la recherche en est au début
de son parcours dans un domaine qui a pris son essor depuis le décryptage
du génome humain.
La conséquence pratique est la nécessité d’une connaissance
précise de la pharmacologie des médicaments antalgiques et
des interactions possibles. Dans cette optique, la rotation
des opioïdes présente un danger particulier du fait des voies
métaboliques différentes et du changement brutal de molécule. Ce risque serait
présent chez 20 % des patients (1). Ainsi, une application
sur PC devrait rapidement voir le jour : OPIOCONVERT. Elle
invalidera les équivalences déjà publiées en privilégiant la sécurité aux
dépens de l’efficacité lors de la première rotation.
Un exemple de variabilité
génétique : l’oxycodone
L'enzyme CYP3A4 métabolise l'oxycodone par N-déméthylation en noroxycodone dénuée de potentiel analgésique, et l'enzyme CYP2D6 catalyse l'O-déméthylation de l'oxycodone en oxymorphone, qui est 14 fois plus puissante que l'oxycodone (2) Les polymorphismes génétiques CYP2D6 ont un effet majeur sur l'efficacité analgésique et le profil des effets secondaires de l'oxycodone ; les
personnes métabolisant rapidement l’oxycodone du fait de
leur variété de CYP2D6 présentent un effet analgésique et une toxicité accrus, tandis que la variété
« CYP2D6 métaboliseur lent » présente une efficacité réduite de l’oxycodone.
Ci-dessous un exemple
d’interaction médicament –médicament : fluconazole et oxycodone,
médicaments tous deux fréquemment utilisés au cours des cancers.
En somme, le blocage de la voie
de neutralisation de l'oxycodone par le CYP3A4 entraîne une disponibilité
accrue d’oxycodone pour la voie du CYP2D6 qui peut elle-même conduire,
chez des métaboliseurs rapides, à une production d'oxymorphone qui est 14 fois plus puissante que
l’oxycodone.
Un exemple d’interaction
médicament-médicament selon Thériaque :
FLUCONAZOLE
+ OXYCODONE
- Nature du risque et mécanisme d'action :
majoration des effets indésirables, notamment respiratoires, de
l'oxycodone par diminution de son métabolisme hépatique par le fluconazole.
- Niveau de contrainte :
association déconseillée.
- Conduite à tenir :
aucune information recensée.
2. Informations Thériaque
Le mécanisme de cette interaction est une inhibition enzymatique du
métabolisme hépatique de l'oxycodone métabolisée par
l'isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450) par le fluconazole, inhibiteur enzymatique modéré
de l'isoenzyme CYP 3A4 (1) du cytochrome P450).
(1) Les principaux inhibiteurs de l'isoenzyme CYP3A4 connus
(diminution de l'activité des CYP) sont :
. jus de pamplemousse,
. amiodarone,
. antagonistes des
canaux calciques (diltiazem, vérapamil),
. antifongiques azolés (kétoconazole, itraconazole, fluconazole, miconazole, posaconazole, voriconazole),
. cimétidine,
. delavirdine,
. inhibiteurs de protéases (ritonavir, nelfinavir, amprénavir, indinavir, atazanavir),
. imatinib,
. macrolides (érythromycine, clarithromycine, josamycine, télithromycine),
. association quinupristine + dalfopristine,
. stiripentol.
L'inhibition, à l'inverse de l'induction, s'exerce le plus souvent au niveau
d'un seul CYP.
L'inhibition, à l'inverse de l'induction, est rapide et répond schématiquement
à deux mécanismes :
- une réelle inactivation du CYP par
l'inhibiteur ;
- une compétition au niveau d'un même CYP entre deux substances
administrées simultanément, fixées et métabolisées par le
même CYP.
Ce deuxième mécanisme, plus fréquemment impliqué, résulte d'une affinité de la
substance inhibitrice pour le CYP considéré, qui est
supérieure à celle de la substance inhibée. En fonction de leur degré
d'affinité pour un CYP donné, certains médicaments peuvent, dans ces
conditions, se comporter comme des inhibiteurs du métabolisme de
médicaments moins affines, mais aussi voir leur métabolisme inhibé par d'autres
médicaments plus affines.
Une synthèse sur les interactions médicamenteuses et
les cytochromes ainsi qu'une liste non exhaustive de médicaments
(principes actifs) métabolisés préférentiellement par un CYP, et donnant
lieu à des interactions cliniquement significatives, établie par l'ansm (http://ansm.sante.fr/)
est présentée dans la rubrique informations utiles sur www.theriaque.org.
Pour en savoir davantage :
Sources :
Knezevic NN, Tverdohleb T, Knezevic I, Candido KD. The Role of Genetic Polymorphisms in
Chronic Pain Patients. Int J Mol Sci.
2018 Jun 8;19(6)
Poulain P. Quand une douleur
devient rebelle. Congrès du 22 novembre 2018. Nice. Le CLEF.
La sédation en soins palliatifs dabs une démarche
d’accompagnement.
Le 20 novembre 2018 :
Sous-évaluons-nous la prévalence
des douleurs mixtes ?
Cela pourrait bien être le cas à
la lecture des résultats d’une étude finlandaise.
Sans
surprise, les
personnes âgées vivant indépendamment à domicile et
souffrant de douleurs
chroniques ont vu leur santé et leur
mobilité se détériorer et se sont senties
plus tristes, plus seules et plus
fatiguées que les personnes sans
douleur chronique. Un gériatre a
effectué des évaluations cliniques pour
106 patients souffrant de douleur chronique de
2009 à
2013. De ce nombre, 66 souffraient
de trois localisations, 35 en
avaient deux et 5 souffraient d'une
seule. La douleur musculo-squelettique était la plus intense pour
88 (83 %) des patients.
De manière plus surprenante,
elle était nociceptive pure chez 61 patients (58
%), neuropathique pure chez 9 patients
(8 %), nociceptive et surtout mixte (neuropathique et nociceptive combinées) chez 34 (32 %),
enfin jugée
idiopathique chez 2 patients (2 %). Sur
une échelle d'évaluation numérique de
0 à 10, l'intensité moyenne et maximale
de la douleur était de 5,7 et
7,7, respectivement. L'intensité moyenne et l'intensité
maximale de la douleur diminuent avec
l'âge. La durée de la douleur était
supérieure à 5 ans chez 51 patients (48
%).
Source : Rapo-Pylkkö S, Haanpää M, Liira H. Chronic pain among community-dwelling elderly: a
population-based clinical study. Scand J Prim Health Care. 2016 Jun;34(2):159-64.
Le 15 novembre 2018 :
En octobre 2018,
Coyle (Coyle
et al, 2018) rappellent comment éviter des effets secondaires indus qui ont
fait la réputation des opioïdes : celle de médicaments potentiellement
mortels.
La dose de départ doit
être faible, le médicament doit être titré de
manière individuelle afin de laisser au patient
le temps de s'adapter.
Le médicament doit être
administré de façon régulière pour éviter
une chute soudaine des concentrations sanguines
et, dans la plupart des cas, la voie et les autres
modalités d’administration doivent
permettre une absorption progressive afin
d’éviter des pics soudains élevés de
concentration du médicament.
Coyle S, Elverson J, Harlow T, Jordan A, McNamara P,
O'Neill C, Quibell R, Regnard C, Spiller J,
Stephenson J. The myth that shames us all. Lancet. 2018 Oct 6;392(10154):1196.
Le 5 novembre 2018 :
On estime qu'un adulte américain sur
cinq souffrait de douleur chronique en
2016, et 8 % de douleur chronique à fort
impact, définie comme limitant la vie ou
les activités professionnelles la plupart
des jours ou tous les jours au cours des
six derniers mois, selon un rapport du CDC
relatif à 2016.
Selon un rapport de l'Institute of
Medicine (IOM) publié en 2011, la
douleur chronique est un problème de
santé publique de plus en plus
préoccupant aux États-Unis, qui coûte
environ 560 milliards de dollars chaque
année en soins médicaux, en perte de
productivité ou en services aux
handicapés. En plus d'interférer avec les
activités quotidiennes, la douleur
chronique est associée à la dépendance
aux opioïdes, à l'anxiété et à la
dépression, et à une mauvaise qualité
de vie, selon le rapport du CDC.
L'analyse a révélé que les Blancs non
hispaniques présentaient la prévalence
de douleur chronique, ajustée selon
l'âge, la plus élevée (21 %) parmi les
différents groupes raciaux et ethniques,
bien qu'il n'y ait aucune différence entre
les groupes quant au taux de douleur
chronique à impact élevé. Les anciens
combattants étaient également plus
susceptibles de déclarer des douleurs
chroniques (26
%), mais non des
douleurs chroniques à impact élevé. La
douleur chronique était également plus
fréquente chez les femmes (20,8 %), les
adultes qui occupaient auparavant un
emploi mais ne travaillaient pas
actuellement (29,2 %), les adultes
vivant sous le seuil de pauvreté (29,6 %)
ou près de celui-ci (25,9 %) et ceux
vivant en milieu rural (24 %). Les
adultes ayant au moins un baccalauréat
étaient moins susceptibles que les
personnes ayant tous les autres niveaux
de scolarité d'éprouver de la douleur
chronique.
Commentaire personnel : des
facteurs socio-économiques sont à l'œuvre dans épidémiologie des douleurs
chroniques. Ne considérer que les données de la science médicale est
insuffisant pour les comprendre.
Source : Kuehn
B. Chronic Pain Prevalence.
JAMA. 2018 Oct 23;320(16):1632.
Le 5 septembre 2018 :
L'accès aux antalgiques dans le
monde :
Le 18 juin 2018 :
Douleur chez la personne âgée et
addiction aux jeux de hasard : quelle
relation ?
Cette publication m’a été
signalée par Monsieur Louis Lacaze.
Parke (Parke et al, 2017) a voulu savoir
s’il existait chez les seniors une corrélation entre l’addiction aux jeux
d’argent et une éventuelle fragilité physique, une douleur chronique, la
solitude et un état dépressif.
Les auteurs ont
interrogé 595 seniors âgés de 65 à 94 ans dont l’âge moyen était de 74.4 ans.
Ils ont été soumis à des batteries de tests classiques visant à mesurer les
niveaux de leurs éventuels handicaps et une éventuelle correspondance avec leur
participation aux jeux d’argent.
Les résultats de l’étude ont
montré une nette addiction chez 16% des participants, de haut niveau chez 7.6%
des sujets. Les effets de la fragilité physique et de la douleur chronique,
relativement modestes mais statistiquement significatifs, sont responsables de
l’addiction par le biais de la dépression
et de l’anxiété.
Schéma de causalités proposé par
les auteurs, inclus dans la publication complète référencée ci-dessous.
Pour les non anglophones :
Pain : douleur
Frailty
: fragilité
Loneliness :
solitude
Gambling :
jeu de hasard
Source
Parke A, Griffiths M, Pattinson J, Keatley D.
Age-related physical and
psychological vulnerability as pathways to problem
gambling in older adults. J
Behav
Addict. 2018 Mar 1;7(1):137-145.
Publication complète : Age-related physical and psychological
vulnerability as pathways to problem gambling in older adults
Le 19 mai 2018 :
Évaluation
de
la douleur chez le non-verbalisant : inefficace ?
La reconnaissance de la douleur
et son évaluation par des outils
appropriés et validés est hautement recommandée chez les patients atteints de
troubles cognitifs suffisants pour les rendre incapables de s’exprimer
verbalement. Les auteurs (Rostad et al, 2018) ont le
mérite de s’interroger sur l’efficacité de telles mesures. Du fait de cette
utilisation, des modifications se sont-elles apparues dans les scores de la
douleur ou dans l’utilisation d'analgésiques
chez les résidents de maisons de retraite atteints de démence grave ?
Les auteurs ont étudié en
Norvège les cas de 112 résidents de maisons de retraite âgés de 65 ans et plus
atteints de démence qui n'avaient pas la capacité de décrire eux-mêmes leur
douleur ou étaient déclarés « non verbaux ».
Le groupe expérimental a été
régulièrement évalué avec une échelle de douleur standardisée (le Doloplus-2)
deux fois par semaine pendant une période d'intervention de 12 semaines. Le
groupe témoin a reçu les soins habituels. Le résultat principal était le score
de douleur mesuré avec Doloplus-2 et le résultat secondaire était l'utilisation
d'analgésiques (équivalents de morphine par voie orale et milligramme / jour de
paracétamol). Les résultats ont été relevés au départ et à la fin de la semaine
12. Le personnel infirmier des groupes expérimentaux et de contrôle avait reçu
une formation pour collecter les données.
Aucun effet global de
l'évaluation régulière de la douleur n'a été trouvé sur le score de douleur ou
sur l'utilisation d'analgésiques. Le score moyen de Doloplus-2 et l'utilisation
d'analgésiques sont demeurés inchangés et supérieurs au seuil recommandé, et ce
dans les deux groupes.
Des hypothèses expliquant ces
résultats décevants ont été émises par les auteurs, même s’il manque
encore des preuves pour conclure qu'une évaluation régulière de la douleur à
l'aide d'un outil d'évaluation n'est pas cliniquement pertinente. Les résultats
indiquent surtout, d’après eux, que la douleur continue d'être traitée de façon
inadéquate chez les résidents de maisons de retraite atteints de démence grave.
Ils avancent l’idée que d’autres recherches sur la façon dont l'évaluation de
la douleur standardisée peut être utilisée sont nécessaires ; ainsi, ils
remettent implicitement en cause l’outil lui-même.
Commentaires de Bernard
Pradines : il est aussi possible que l’utilisation d’outils d’évaluation
soit non productive si aucune concertation pluridisciplinaire n’a lieu autour
du cas considéré. Dans ce cas, l’outil d’évaluation n’est qu’une bonne conscience
protocolisée qui, au pire, évite de se poser les bonnes questions.
Si les compétences en matière de
douleur ne sont pas au rendez-vous, l'outil n'y changera probablement rien, à
moins que les limites de l'efficacité thérapeutique aient été atteintes
préalablement à son utilisation. De plus, ces outils ne peuvent pas rendre
compte du mécanisme et du contexte complexe dans lequel survient la
douleur : étiologie, siège, composantes cognitive et
affectivo-émotionnelle, habitudes comportementales, coexistence d’une anxiété
ou d’une dépression, etc. Pire, ils sont incapables, au moins pour les outils
d’hétéro-évaluation, de s'approcher, même de façon
élémentaire, de la physiopathologie : douleurs
nociceptives, neurogènes ou mixtes, douleurs viscérales ou somatiques, etc.
Autrement dit, devant tant
d’incertitudes, l’évaluation devrait être requalifiée en détection ou en
dépistage, tout le reste de la démarche restant à
effectuer.
Source :
Rostad HM, Utne I, Grov EK, Småstuen
MC, Puts M, Halvorsrud L. The impact of a pain assessment intervention on pain
score and analgesic use in older nursing home residents with severe dementia: A
cluster randomised controlled trial.
Int J Nurs
Stud. 2018 Apr 30;84:52-60.
Addiction aux opioïdes : Bien que
le risque d’addiction aux opioïdes demeure faible chez la personne âgée en
France, il mérite d’être connu et dépisté.
Pour ce faire, on peut se
reporter à la traduction française d’une grille intitulée « Opioids Risk Tool ». On la trouvera à la page 36,
tableau 9 de la publication suivante sur le site de la SFETD :
Des symptômes pénibles en fin de vie :
Echelle de détresse respiratoire RDOS
(Source : Comment
mettre en œuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès
? Guide de l'HAS du 15 mars 2018)
Rapports et recommandations
Comment
mettre en œuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès
? Guide de l'HAS du 15 mars 2018
Atlas
des soins palliatifs et de la fin de vie en France. Première édition 2018.
Mesurer la sédation pour
l'optimiser
Echelle de Rudkin.
On lui préférera l'échelle de Richmond :
https://www.espacesoignant.com/soignant/neurologie/evaluation-de-la-sedation-score-de-rudkin
Echelle de Richmond :
http://www.sfap.org/system/files/echelle_de_vigilance_-_agitation_de_richmond.pdf
Echelle SEDAPALL :
http://www.sfap.org/system/files/sedapall_vf1_0.pdf
le 21
février 2018
Formulaire d’aide à la rédaction
des directives anticipées proposé la Haute Autorité en Santé française (HAS)
Rédiger
des directives anticipées
Formulaire
proposé par l'HAS en octobre 2016
Le 17 janvier 2018
Modifications relatives à la page traitant des contentions dont :
Les
recommandations consécutives à une conférence de consensus, relatives à la
"liberté d’aller et venir dans les établissements sanitaires et
médico-sociaux, et obligation de soins et de sécurité" édictées
en 2004 par l'ANAES (Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé
devenue Haute Autorité de Santé en 2012) et la FHF
(Fédération Hospitalière de France) sont pour le moins explicites : "la
contention est pour le jury une atteinte à la liberté inaliénable d’aller et
venir. La contention systématique doit être interdite."
Le 8 janvier 2018
Euthanasie des vieillards : une décision individuelle ?
Le 6 janvier 2018 :
Zona : du nouveau en
prévention
Bernard Pradines et Louis Lacaze
Le zona résulte de la
réactivation du virus de la varicelle, souvent favorisée par l’avance en âge et
la diminution de l’immunité cellulaire T. Cette pathologie peut occasionner des
douleurs sévères au cours de l’éruption cutanée et se compliquer de douleurs
chroniques après l’épisode aigu [1].
Le vaccin classique ZOSTAVAX*,
commercialisé en France, est crédité d’une efficacité préventive de l’ordre de
50 % [2,3]. Une nouvelle formulation inclut une sous-unité inédite
(HZ/su) associant une glycoprotéine E (IgE) et un adjuvant stimulant les
cellules T. Il s’agit du SHINGRIX*, qui semble nettement plus efficace que le
ZOSTAVAX* chez les plus de 60 ans. A noter que seul le ZOSTAVAX* est
actuellement commercialisé en France. Le SHINGRIX* doit encore être évalué
quant à son efficacité clinique et à ses effets adverses ; son
immunogénicité est forte et les effets secondaires les plus fréquents sont
représentés par la douleur au site d’injection sans autre conséquence grave
[4]. Cet effet local semble plus important avec la voie sous-cutanée qu’avec la
voie intramusculaire [5,6]. Les autres effets indésirables constatés sont
la fatigue, les céphalées, les myalgies et les frissons [7]. Enfin, deux cas de
pathologies en relation avec l’immunité ont été attribués à la vaccination
pratiquée chez 634 personnes en phase III [8].
En conclusion, des espoirs sont
fondés sur une nouvelle formulation de la vaccination préventive du zona chez
la personne âgée. Son innocuité, bien que probable, doit être confirmée.
Références
[1] Cunningham AL. The herpes zoster subunit vaccine. Expert Opin Biol Ther.2016;16(2):265-71. doi:
10.1517/14712598.2016.1134481. Review.
[2] Bakalar N. Jan. 4, 2018
[3] Le P, Rothberg MB. Cost-effectiveness of the
Adjuvanted Herpes Zoster Subunit Vaccine in Older Adults. JAMA Intern Med. 2018
Jan 2.
[4] Lal H, Poder A, Campora L, Geeraerts B, Oostvogels L, Vanden Abeele C, Heineman TC. Immunogenicity,
reactogenicity and safety of 2 doses of an adjuvanted herpes zoster subunit
vaccine administered 2, 6 or 12 months apart in older adults: Results of a
phase III, randomized, open-label, multicenter study. Vaccine. 2018 Jan
2;36(1):148-154.
[5] Diez-Domingo J, Weinke T, Garcia de Lomas J, Meyer
CU, Bertrand I, Eymin C, Thomas S, Sadorge C. Comparison of intramuscular and subcutaneous
administration of a herpes zoster live-attenuated vaccine in adults aged
≥50 years: a randomized non-inferiority clinical trial. Vaccine. 2015 Feb
4;33(6):789-95.
[6] Vink P, Shiramoto M,
Ogawa M, Eda M, Douha M, Heineman T, Lal H. Safety and immunogenicity of a
Herpes Zoster subunit vaccine in Japanese population aged ≥50 years
when administered subcutaneously vs. intramuscularly. Hum Vaccin
Immunother. 2017 Mar 4;13(3):574-578.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5360149/
[7] Godeaux O, Kovac M, Shu D, Grupping
K, Campora L, Douha M, Heineman TC, Lal H. Immunogenicity and safety of an
adjuvanted herpes zoster subunit candidate vaccine in adults ≥
50 years of age with a prior history of herpes zoster: A phase III,
non-randomized, open-label clinical trial. Hum Vaccin
Immunother. 2017 May 4;13(5):1051-1058.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5443374/
[8] Strezova A, Godeaux O,
Aggarwal N, Leroux-Roels G, Lopez-Fauqued
M, Van Damme P, Vanden Abeele C, Vastiau I, Heineman
TC, Lal H. A randomized lot-to-lot immunogenicity consistency study of the
candidate zoster vaccine HZ/su. Vaccine.
2017 Dec 4;35(48 Pt
B):6700-6706.
Le 1er janvier 2018 :
Prévention des
démences de l’âge avancé : pas de baguette magique
Le 26 novembre 2017
Mise en ligne de la conférence du 21
novembre 2017 à Albi relative à la fin de la vie
Le 20 novembre 2017 :
Un espoir se fait jour :
trouver des agonistes des récepteurs µ qui auraient moins d’effets
respiratoires et gastro-intestinaux que les opioïdes classiques. Voir schéma et
références.
Le 15 novembre 2017
la déclaration
d'Edinburgh de l'AMM (2000) relative à la peine de mort.
Le 8 novembre 2017 :
Lien vers les
documentaires et films remarquables
Le 7 novembre 2017
Lien vers la
chaîne vidéo de l'auteur de ce site
Le 23 octobre 2017
Annie de Vivie
publie un guide pour les aidants : http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/france-info-seniors/franceinfo-seniors-devenir-aidant-en-10-conseils_2408231.html
Le 29 septembre 2017
· Un projet notable de maison de vie et de
répit dans le Tarn (France)
Le 24 août 2017
The ethics of postoperative pain management: Mapping
nurses' views
Intéressante étude
franco-américaine, parue en 2017, sur les opinions des
infirmières hospitalières quant à la répétition des antalgiques en phase
post-opératoire à la demande du patient. Leur point de vue a été comparé avec
celui de non-professionnels, de médecins et d’autres professionnels de santé,
aides-soignants et psychologues : 138 infirmières, 32 aides-soignantes, 33
médecins, 23 psychologues, et 169 non-professionnels ont participé.
Quatre opinions significatives
ont été dégagées : la plupart des infirmières (57 %) ont considéré qu’un
refus n’est pas acceptable, quelles que soient les circonstances. Une
importante minorité des participants, mais 52 % des médecins, ont considéré que
le refus était acceptable si le niveau de
douleur est bas et si le risque de iatrogénie est élevé. Les autres
participants, surtout les non-professionnels, ont estimé que le refus est
acceptable chaque fois qu’un risque d’effet
secondaire, grave ou même léger, était présent.
Commentaires : voici des
résultats qui iraient à l’encontre de l’idée dominante, à savoir la moindre des
sensibilités des professionnels à la douleur d’autrui.
Source :
Cano
Romero MD, Muñoz Sastre MT, Quintard B, Sorum PC, Mullet E. The ethics of
postoperative pain management: Mapping nurses' views. Int J Nurs
Pract. 2017 Apr;23(2).
Mapping French people and health professionals'
positions regarding the circumstances of morphine use to relieve cancer pain
Faut-il administrer de la
morphine aux patients cancéreux en phase terminale ? Cette question semble
triviale en 2017. Le mérite des auteurs est de l’avoir posée en France à 120
non-professionnels et à 30 professionnels de santé.
En tout, 91% des participants
sont d’accord avec cette attitude quand le score de douleur est élevé (7 ou
davantage sur une échelle numérique de 10) si la décision d'accroître la dose
d’antalgique est prise collectivement. Ce pourcentage chute à 69 % si l’équipe
n’est pas impliquée dans la décision et à seulement 40 % si le score est bas (4
sur 10). Conclusion des auteurs : si une opposition à l’utilisation de la
morphine existe, elle n’est pas liée à un refus de la morphine en soi mais
aux circonstances de son utilisation.
Source :
Mazoyer J, Sastre MTM, Sorum PC, Mullet E. Mapping French
people and health professionals' positions regarding the circumstances of
morphine use to relieve cancer pain. Support Care Cancer. 2017 Sep;25(9):2723-2731.
Le 1er août 2017
Le 12 juillet 2017.
1.
Fin de l'actualisation du site : nombreuses améliorations de forme dont la
révision des liens.
2.
Un patient souffrant de maladie d'Alzheimer ou de maladie apparentée parvenues
au stade de désorientation avec errance devrait certainement
être porteur, quand ceci est
réalisable, des renseignements contenus dans le document
suivant :
www.geriatrie-albi.com/carte_urgence_Alzheimer.pdf
Le 23 juin 2017 :
Un bon rapport omega6/oméga 3 est
actuellement recherché en prévention dans le domaine nutritionnel. Selon
Sibille (Sibille, 2017) ce rapport au niveau
plasmatique serait corrélé avec la sévérité du retentissement de la
gonarthrose. L’hypothèse physiopathologique repose sur le rôle bénéfique des
oméga 3 et sur celui, délétère, des oméga 6. Reste à définir si ces résultats
auront une incidence thérapeutique.
Source : Sibille KT, King C,
Garrett TJ, Glover TL, Zhang H, Chen H, Reddy D, Goodin
BR, Sotolongo A, Petrov ME, Cruz-Almeida Y, Herbert
M, Bartley EJ, Edberg JC, Staud
R, Redden DT, Bradley LA, Fillingim
RB. Omega-6: Omega-3 PUFA
Ratio, Pain, Functioning, and Distress in Adults with Knee Pain. Clin J
Pain. 2017 May 24.
Le 5 juin 2017,
des ouvrages
à lire :
Le 22 mai 2017 :
conférence à Cahuzac-sur-Vère le 6 octobre 2017
www.geriatrie-albi.com/Maquette_Programme_6_octobre_17.pdf
Le 27 avril 2017 :
http://bioethique.com/index.php/relationmedecinmalade/lerefusdesoins/148-ilrefusetoutmemedeselaver
Le 23 mars 2017.
Le retour d’une vieille
connaissance : le méthoxyflurane
Voici une
antalgique de retour : j’eus l’occasion de l’utiliser en anesthésie
avant son retrait du marché. Il permettait une économie notable d’opioïdes. Le
voici à nouveau pour l’analgésie en urgence.
Le 19 février 2017 :
Résultats d’une étude norvégienne
montrant les possibilités de réduction des médicaments après prothèse totale de
hanche : sont réduits les antalgiques dont les AINS et les opioïdes, les
hypnotiques et les anxiolytiques mais non les antidépresseurs.
Commentaires personnels : la
chirurgie de la hanche peut être un bon moyen de réduire la polymédication chez
une personne âgée.
Source : Blågestad T, Nordhus IH,
Grønli J, Engesæter LB, Ruths S, Ranhoff
AH, Bjorvatn B, Pallesen S. Prescription trajectories and effect of total hip
arthroplasty on the use of analgesics, hypnotics, antidepressants, and
anxiolytics: results from
a population of total hip arthroplasty patients. Pain. 2016 Mar;157(3):643-51.
Le 11 février 2017 :
publication par l'auteur de ce site dans la revue NPG à propos de l'anesthésie
générale au cours de la maladie d'Alzheimer.
Possibilité de lecture gratuite
jusqu'au 31 mars 2017 :
https://authors.elsevier.com/a/1UX9l5o2-h48hZ
Référence : Pradines B.
Anesthésie générale et maladie d’Alzheimer : un autre coupable ? NPG
Vol 17 - N° 97 , P. 1-4 - février 2017
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