Nouveautés sur le site

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Voir aussi : GérontoLiberté avec deux publications par semaine le mardi et le vendredi

                                                         Les éléments les plus récents apparaissent en premier dans la liste ci-dessous :

 

 Le 2 décembre 2024


Vieillir, une affaire de femmes ?

Il s’agit d’un ouvrage paru en octobre 2024 avec le sous-titre : Aidantes, résidentes et soignantes.

L'autrice brosse un portrait des EHPAD en nous montrant que la condition des personnes qui y vivent et y travaillent est très intimement liée à leur genre, puisqu'il s'agit en grande majorité de femmes. L’autrice s'intéresse ici aux rapports sociaux, familiaux et économiques qui régissent le vieillissement de la femme, à travers des thèmes essentiels : les métiers du soin, la communication entre soignantes et résidentes, la place des aidants, etc.

https://www.fnac.com/a20378970/Florence-Fortin-Braud-Vieillir-une-affaire-de-femmes


Le 28 novembre 2024

Le 27 novembre 2024 à Albi (Tarn-France)

Diapositives projetées concernant l'état actuel schématique de la recherche en matière de maladie d’Alzheimer :

https://geriatrie-albi.com/FA_dias_27-11-24.pdf

Réponses et réponses attendues au questionnaire en ligne préalable :

https://www.geriatrie-albi.com/Rep_attendues-quest-Alzheimer_pour_27-11-24def.pdf

 

Le 11 novembre 2024

La prochaine visioconférence-débat de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) aura lieu le mardi 10 décembre 2024 de 18 heures à 20 heures (heures de métropole française).

Elle portera sur le thème suivant :

Représentations de la déchéance : les personnes âgées et la culture du déchet

Par Claire Larroque, philosophe, albigeoise d'origine.

S’inscrire en ligne et poser des questions ou émettre des remarques écrites à l’adresse ci-dessous, l'adresse Zoom vous sera communiquée après inscription. 

https://forms.gle/zgXFU7J1AX6EBzjS6

Elle vient de faire paraître l’ouvrage suivant aux éditions des puf : https://tinyurl.com/285b87ry 

Elle nous écrit :

Lors de l’audience générale du 1er juin 2022, place Saint-Pierre de Rome, le pape François a poursuivi son cycle de catéchèses consacré à la vieillesse. Il a notamment dénoncé le fait que notre civilisation promeut « l'idée que les personnes âgées sont du matériel de déchèterie, que les personnes âgées doivent être mises au rebut ». En dressant un tel parallèle, non seulement le pape François met en avant un processus de réification des personnes âgées (des êtres humains sont considérés comme des objets) mais il considère que cette chosification engendre un geste supplémentaire de rejet et d’exclusion, identifiant les vieux à des déchets. Les personnes âgées non seulement ne seraient plus humaines mais elles seraient des choses dont il faut se débarrasser. La philosophe Simone de Beauvoir, dans les années 1970, dressait déjà un constat similaire :

Que pendant les quinze ou vingt dernières années de sa vie un homme ne soit plus qu'un laissé pour compte, cela manifeste de l'échec de notre civilisation : cette évidence nous prendrait à la gorge si nous considérions les vieillards comme des hommes, ayant une vie d'homme derrière eux, et non comme des cadavres ambulants. (Simone de Beauvoir, La Vieillesse).

Comment comprendre un tel rejet des personnes âgées ? Pourquoi de tels mécanismes de réification se mettent en place ? De quoi notre dégoût de la vieillesse, apparentée à une forme de déchéance, est-il le symbole ?

Lors de mon intervention, il s’agira, dans un premier temps, de montrer que dans nos sociétés de surconsommation et de surproduction qui privilégient le neuf et le clinquant, les objets mais aussi les personnes qui sont considérées comme inutiles car atteintes par une forme de fragilité voire de déchéance (morale ou physique) vont être facilement invisibilisés et rejetés hors de notre monde social : im-mondes. Cette assignation des personnes âgées à ces catégories de l’immonde et de l’abject façonne des attitudes vis-à-vis d’elles mais édifie aussi tout un système de prise en charge conditionné par cette vision. Il pourra alors être intéressant, dans un second temps, de voir comment la modification de notre conception du déchet (et de la déchéance) pourrait entraîner un changement de notre rapport à la vieillesse et aux vieux. Une telle analyse ne pourra faire l’économie d’une réflexion sur la façon dont nos sociétés témoignent d’une volonté féroce de de bannir la mort et ce qui peut la symboliser. Cela permettra, dans un troisième temps, de montrer pour quelles raisons il semble nécessaire de substituer à l’ontologie moderne, focalisée sur « l’être vers la mort » (Augustin Berque), une ontologie reconnaissant « l’être vers la vie » qui se représente la mort comme partie intégrante de la vie et abandonne la poursuite du rêve d’être infaillible si prégnant dans nos vies actuelles.

 

Le 19 octobre 2024

Le questionnaire Pallia 10 géronto

 

Le 12 septembre 2024

              OAG Grille d'évaluation de l'état de la bouche :

https://www.omedit-centre.fr/broyage/res/Grille_OAG.pdf

https://www.neuromedia.ca/etat-de-bouche-oral-assessment-guide/

 

Le 30 août 2024

Trois échelles utilisables en fin de vie dont l’échelle d’hétéro évaluation de la dyspnée RDOS (Respiratory Distress Observation Scale). A n’utiliser que chez le patient non communicant verbalement.

https://hadan.fr/wp-content/uploads/2020/09/06_grille_surveillance_infirmiere_sedation.pdf

ou

https://www.geriatrie-albi.com/06_grille_surveillance_infirmiere_sedation.pdf

 

Le 28 août 2024

Analgésie :

La continuité de l’analgésie est capitale chez les personnes accueillies en EHPAD, MAS et EAM, et plus particulièrement chez les personnes en fin de vie. Ainsi, l’absence d’infirmière et de médecin pendant la nuit amène-t-elle à des aménagements nouveaux avec glissements de tâche que je laisse à votre appréciation à la lecture du document en lien ci-dessous. Il émane de l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Franche-Comté (France) en février 2023.

Légende :

EHPAD : établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes

EAM : un Etablissement d’Accueil Médicalisé (EAM) accueille des adultes en situation de polyhandicap, inaptes à toute activité à caractère professionnel [1].

MAS : une Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) accueille des adultes en situation de handicap qui n’ont pu acquérir un minimum d’autonomie et dont l’état de santé nécessite une surveillance médicale et des soins constants. Ils sont tous atteints de polyhandicap [2].

AS : aide-soignant(e).

AES : L’accompagnant éducatif et social (AES) réalise des interventions sociales au quotidien visant à accompagner la personne en situation de handicap ou touchée par un manque d’autonomie quelles qu’en soient l’origine ou la nature [3].

Téléchargeable à :

https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/ehpad-mas-eam-protocole-de-prise-en-charge-de-la-douleur-des-personnes-en-fin-de-vie

ou bien à :

https://www.geriatrie-albi.com/Protocole_Administration_morphiniques_nuit_EHPAD_fevrier2023.pdf

 

Le 27 août 2024

SPICT

Outil d’indicateurs de soins palliatifs et de support (SPICT-FR), mai 2019.

 

https://www.spict.org.uk/the-spict/spict-fr/

 

https://www.geriatrie-albi.com/SPICT-FR_mai2019.pdf

 

Le 20 août 2024

Document synthétique abordant les douleurs chez les personnes handicapées et chez les personnes âgées, y compris en l’absence de communication verbale. Grilles d’évaluation répertoriées. Publié en janvier 2024 :

https://www.auvergne-rhone-alpes.ars.sante.fr/media/117988/download?inline

Ce document peut aussi être retrouvé à l’adresse :

https://www.geriatrie-albi.com/2023_HANDOL_Classeur_complet210x297_WEB.pdf

 

Le 13 août 2024

Pradines B. James Fries : où en est la compression de la morbidité ? NPG Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie, 2024, article en accès libre jusqu’au 2 septembre 2024 :

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1627483024000795

Le 24 mai 2024

Visioconférence de l’ATG le mardi 21 mai 2024 avec Nathalie Firminy sur le thème suivant : « Le parcours des vieux du domicile à la fin de vie en institution »

Voici le lien vers le replay :

https://www.youtube.com/watch?v=ER4Fbwk5bNo

Diapositives projetées lors de la visioconférence :

https://www.geriatrie-albi.com/DiaposNF-BP_21-05-24.pdf

Résultats du questionnaire en ligne, strictement anonyme, qui a recueilli 78 répondants :

https://www.geriatrie-albi.com/Reponses_questionnaire_NF_19-05-24.pdf

"Ma vie de soignante en EHPAD : en immersion chez ces grands oubliés" a été publiée en 2023 en édition enrichie et augmentée.

https://www.amazon.fr/Ma-vie-soignante-Ehpad-immersion/dp/B0CPVYPHSX/ref=monarch_sidesheet

 

Le 17 mai 2024

Décès et obsèques du Docteur Lucien Mias :

https://geriatrie-albigeois.over-blog.com/2024/05/lucien-mias-s-est-eteint-ce-lundi-13-mai-a-l-age-de-93-ans.html

https://geriatrie-albigeois.over-blog.com/2024/05/cagnotte-en-ligne-en-hommage-a-lucien-mias.html

https://geriatrie-albigeois.over-blog.com/2024/05/obseques-de-lucien-mias.html

https://geriatrie-albigeois.over-blog.com/2024/05/chant-lors-des-obseques-de-lucien-mias.html

https://geriatrie-albigeois.over-blog.com/2024/05/quand-lucien-mias-assistait-a-une-conference-de-l-atg.html

Le 16 mai 2024

https://blogs.mediapart.fr/bernard-pradines/blog/160524/l-engouement-pour-la-mort-assistee-25-qu-est-ce-qui-motive-les-demandeurs-5

Le 15 mai 2024

Le suicide des personnes âgées, un phénomène encore tabou

Véronique Lefebvre des Noëttes

 

https://theconversation.com/le-suicide-des-personnes-agees-un-phenomene-encore-tabou-228946

Le 6 mai 2024

Ajout à la page ci-dessous.

 Mise en garde : il existe un risque de sous-estimation des capacités de compréhension et d’expression des personnes auxquelles nous nous adressons. Cette situation peut être très défavorable à l’image que la personne se fait d’elle-même. Aussi, ce type de langage doit être proportionné, adapté aux capacités de notre interlocuteur-trice.

https://geriatrie-albi.com/communicationdement.htm

Le 26 avril 2024

 Comparaison France-Oregon quant au projet de loi sur la fin de vie (France) et la loi (Oregon) :

France (projet de loi au 26 avril 2024)

 

Pour accéder à l’aide à mourir, une personne doit répondre aux conditions suivantes :

 

Oregon (loi actuelle au 26 avril 2024)

 

Pour accéder à l’aide à mourir, une personne doit répondre aux conditions suivantes :

 

1° Être âgée d’au moins 18 ans

 

1° Être âgée d’au moins 18 ans

 

2° Être de nationalité française ou résider de façon stable et régulière en France

 

Pas de condition de résidence dans l’Etat d’Oregon

3° Être atteinte d’une affection grave et incurable engageant son pronostic vital à court ou moyen

 

3° Être diagnostiquée d’une affection terminale aboutissant à la mort dans les six mois.

 

4° Présenter une souffrance physique ou psychologique liée à cette affection qui est soit réfractaire aux traitements, soit insupportable lorsque la personne ne reçoit pas ou a choisi d’arrêter de recevoir des traitements

 

 

Pas d’équivalent en Oregon

5° Être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée

2° Doit être capable de formuler et de communiquer ses décisions quant à ses soins aux professionnels du soin

Le 26 avril 2024

Ajout à la page relative à la communication avec des personnes souffrant de troubles sensoriels et/ou cognitifs :

Tout d’abord s’assurer de l’absence d’obstacle sensoriel à la compréhension et à l’expression : absence indue de lunettes, de prothèse auditive ou dentaire.

https://geriatrie-albi.com/communicationdement.htm

Le 24 avril 2024

C’est avec plaisir que je vous invite à noter les dates de la prochaine visioconférence-débat de l’Association Tarnaise de Gérontologie :

Le mardi 21 mai 2024, Nathalie Firminy viendra débattre de 18 h à 20h (heures de métropole) de son ouvrage préfacé par Véronique Lefebvre des Noëttes et postfacé par Didier Buffet.

Le thème :

Le parcours des vieux du domicile à la fin de vie en institution.

 

A partir du livre : "Ma vie de soignante en EHPAD : en immersion chez ces grands oubliés"

 

https://www.amazon.fr/Ma-vie-soignante-Ehpad-immersion/dp/B0CPVYPHSX/ref=monarch_sidesheet

 

Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes à bpradines@aol.com

Questionnaire préalable anonyme. Saurez-vous répondre ?

https://forms.gle/WFQnMoQtKWiznUx76

 

Le 3 avril 2024

La  lettre de l'ARG en avril 2024 : https://www.geriatrie-albi.com/lettreARG140.pdf

Le 30 mars 2024

La fin de vie en question

A l’occasion de ses trente ans, l’Association Roger Garin (ARG) vous invite à une conférence-débat sur le thème de la fin de vie.

Si vous souhaitez vous inscrire à cette conférence-débat qui aura lieu le mardi 18 juin 2024 de 20 heures à 22 heures à la salle dite de "l'Atelier" dans le village de Labastide-Dénat près d'Albi.

Localisation exacte : dans le village, parking immédiatement après le cimetière sur la route d'Albi - (D 121) en venant d’Albi ou de Castres. Pour toute précision, écrire à assorogergarin@gmail.com 

Entrée libre. Possibilité de dons ou d’adhésion à l’ARG.

Inscription recommandée : 

https://forms.gle/JdTHNjKGyUMXQrky9

Intervenant principal : Bernard Pradines, praticien hospitalier en retraite, ancien gériatre et anesthésiste réanimateur, trésorier de l’Association Roger Garin.

En présence de René Manteau, ancien infirmier en soins de longue durée, président de l’ARG et de Jean-Paul Bèges, vice-président.

Pourquoi ?

L’actualité législative

L’actualité récente nous a montré à quel point ce moment de la vie est important pour chacun d’entre nous et pour la société toute entière. De nouvelles lois ont été promulguées dans le monde après la première d’entre elles qui a concerné l’Etat de l’Oregon (USA) en 1997.

En France, depuis l’avis 139 du Conseil Consultatif National d’Ethique (CCNE) de septembre 2022 puis celui de la Convention Citoyenne en avril 2023, la controverse est vive avec un débat prévu à l’Assemblée national en mai 2024 à la suite de l’interview du président de la République le 10 mars 2024.

Pour faire le point sur ces controverses et fort de notre expérience en soins de longue durée, nous souhaitons vous faire partager nos interrogations. Nous n’oublierons pas d’exposer les arguments en présence.

Extrait de l’avis du CCNE cité ci-dessus :

« Si le législateur venait à s’emparer de ce sujet, le CCNE considère « qu’il existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir, à certaines conditions strictes, avec lesquelles il apparait inacceptable de transiger ». Celles-ci devront allier de manière indissociable un renforcement des mesures de santé publique en faveur des soins palliatifs et la prise en compte de repères éthiques majeurs dans les mesures législatives qui seraient prises. »

Les statuts de notre association prévoient ce genre d’activité. Extrait de nos statuts :

« Toute activité, réflexion, étude ou formation susceptible de contribuer au bien-être des personnes âgées »

 

Le 28 mars 2024

L'accès aux soins des personnes en situation de handicap

 

Questionnaire pour connaitre les difficultés d’une personne en situation de handicap pour accéder aux soins :

https://www.handifaction.fr/questionnaire/

 

Baromètre de l’accès aux soins des personnes en situation de handicap :

https://www.handifaction.fr/barometre/

Le 6 mars 2024

        Pétition nationale pour sonner l’alarme :

 

Le 5 mars 2024

Expériences étrangères : nous sommes prévenus

Le 20 février 2024

Mise à jour de la page sommaire des soins palliatifs :

Débat sur la fin de vie

Association médicale mondiale, les deux principaux textes en relation avec le thème :

DÉCLARATION SUR L’EUTHANASIE ET LE SUICIDE MÉDICALEMENT ASSISTÉ


Adoptée par la 70ème Assemblée Générale, Tbilissi, Géorgie, octobre 2019

 

DÉCLARATION DE VENISE DE L’AMM SUR LES SOINS MÉDICAUX DE FIN DE VIE


Adoptée par la 35ème Assemblée Médicale Mondiale, Venise, Italie, octobre 1983
Révisée par la 57ème Assemblée générale de l’AMM, Pilanesberg, Afrique du Sud, octobre 2006
et par la 73ème 
Assemblée générale de l’AMM, Berlin, Allemagne, octobre 2022

Projet

·         Un projet notable de maison de vie et de répit dans le Tarn (France)

Rapports et recommandations

   Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France. Troisième édition 2023

HAS. Antalgie des douleurs rebelles et pratiques sédatives chez l’adulte : prise en charge médicamenteuse en situations palliatives jusqu’en fin de vie.

Méthode Recommandations pour la pratique clinique. TEXTE DES RECOMMANDATIONS. Janvier 2020.

Le 18 février 2024

C’est avec plaisir que je vous invite à noter les dates de la prochaine visioconférence-débat de l’Association Tarnaise de Gérontologie :

Le mardi 21 mai 2024, Nathalie Firminy viendra débattre de 18 h à 20h (heures de métropole) de son ouvrage préfacé par Véronique Lefebvre des Noëttes et postfacé par Didier Buffet.

 

 Il s’agit de « Ma vie de soignante en EHPAD » que vous trouverez ici en versions papier et électronique.

https://www.amazon.fr/Ma-vie-soignante-EHPAD-immersion/dp/2378831730

Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes à bpradines@aol.com

Le 10 février 2024

«Nul ne peut retirer la vie à autrui dans une démocratie» : quand Robert Badinter s’opposait à l’euthanasie

Bernard Pradines

 

https://geriatrie-albigeois.over-blog.com/2024/02/nul-ne-peut-retirer-la-vie-a-autrui-dans-une-democratie.html

Le 18 janvier 2024

Le lien ci-dessous vous mènera au deuxième livre de Maylis Dubasque. Il vient de paraître. Une édition sur les grandes plateformes telles que la FNAC et Amazon devrait suivre :

 

https://librairie.publibook.com/sciences-et-medecine/13153-qui-a-peur-des-medecins-qui-pensent--9782342369809.html

Pourquoi écouter le replay de la visioconférence du 16 janvier 2024 avec Maylis Dubasque ?

·        Parce que le son y est meilleur qu’en direct, par exemple si on utilise le haut-parleur d’un smartphone ou si l’on règle bien son ordinateur en privilégiant les sons aigus.

·        Parce que le thème est dense, voire complexe, et mérite d’être réécouté.

      https://youtu.be/YMK7_BxCQgg

Voici les résultats du questionnaire anonyme sur le thème. Il vous a été proposé avant la visioconférence :

https://www.geriatrie-albi.com/CR_Questionnaire_Maylis_14-01-24.pdf

Voici le premier ouvrage de Maylis Dubasque dont il était question :

« Masques et tragédie du mal dans le soin »

Enfin, la participation aux visioconférences de l’Association Tarnaise de Gérontologie est gratuite. Toutefois, si vous voulez contribuer à l’indemnité des intervenants, seule réelle attribution de la collecte de cotisations, vous pouvez adhérer à l’ATG en 2024 pour la somme annuelle de 10 Euros sans engagement à long terme.

l Soit par carte bancaire sur HelloAsso (contribution facultative à la plateforme) :

               https://www.helloasso.com/associations/association-tarnaise-de-gerontologie/adhesions/atg-adhesion

l Soit par chèque libellé pour ATG à Bernard Pradines, trésorier de l’ATG, 54 rue Louis Blériot, 81000 ALBI

Le 16 janvier 2024

Véronique Lefebvre des Noëttes et Evelyne Josse, psychologue belge spécialiste en psycho-trauma et résilience évoquent le thème suivant : "stress, cerveau et Alzheimer".

 https://www.youtube.com/watch?v=8XtLGGkhER0

Le 24 décembre 2023

Être âgée et désorientée à Orly

Le 18 décembre 2023

·         Le mal peut-il se nicher dans le soin ?

·         Selon Jean-Pierre Jacus, en décembre 2023, il reste encore beaucoup de progrès à accomplir dans ce domaine pour limiter les contentions de tous ordres.

Le 17 décembre 2023

Contentions : encore des progrès à faire

Le 16 décembre 2023

Lettre n°138 de janvier 2024 de l'Association Roger Garin

Le 1er décembre 2023

La prochaine visioconférence-débat de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) portera sur le thème suivant :

« Masques et tragédie du mal dans le soin »

La question de l’intention

Du nom de l’ouvrage en lien ci-dessus issu d’une thèse de philosophie pratique soutenue en 2019 à l’Université Gustave-Eiffel (Paris Est Marne la Vallée).

Avec Maylis Dubasque, autrice, médecin généraliste le mardi 16 janvier 2024 de 18h à 20h.

A l’heure de la publication du projet d’une loi censée améliorer la fin de la vie, Maylis Dubasque nous livre ses réflexions issues de sa pratique et de ses études de philosophie.

Maylis Dubasque est en attente de la publication de son deuxième ouvrage dont le titre sera "Qui a peur des médecins qui pensent ? Dire la chair du soin".

Inscription indispensable auprès de bpradines@aol.com

Un questionnaire anonyme en ligne vous sera proposé après inscription. Il pourra être renseigné avant le samedi 13 janvier 2024 au soir :

https://forms.gle/LXQ4QmBbVoJ9D9Ff8

Une fois inscrit·e, le lien Zoom vers la visioconférence-débat vous parviendra le dimanche 14 janvier 2024.

La participation est gratuite. Si vous voulez contribuer à l’indemnité des intervenants, seule vraie attribution de la collecte de cotisations, vous pouvez adhérer à l’ATG pour 2024 pour la somme annuelle de 10 Euros sans engagement à long terme.

Soit en carte bancaire sur Hello Asso (contribution facultative à la plateforme) :

https://www.helloasso.com/associations/association-tarnaise-de-gerontologie/adhesions/atg-adhesion

Soit chèque à Bernard Pradines, trésorier de l’ATG, 54 rue Louis Blériot, 81000 ALBI

 

 

Le 29 novembre 2023

Biographie de l'auteur

membre titulaire de la CRSA Occitanie depuis le 30 octobre 2023, membre titulaire de la CSDU et de la CSMS Occitanie

 Le 26 novembre 2023

L'anxiété chez la personne âgée peut se manifester de manière inhabituelle. Elle ne requiert pas le même type de traitement si elle est accompagnée de dépression ou d'autres troubles mentaux : recommandations de l'HAS en 2018 relatives à l'utilisation des benzodiazépines.

 

Le 24 novembre 2023

Seitz S, Pradines B. «Faire évoluer les conditions de la fin de vie. Les directives anticipées Association de Soins Palliatifs en Comminges. Le 23 novembre 2023.

Le 23 novembre 2023

Lefebvre des Noëttes V, Pradines B. Grand âge et fin de vie : les ambivalences de notre société – NPG -Vol 23 - N° 137. P. 291-296 - octobre 2023.

Le 22 novembre 2023

   Visioconférence d'Elodie Brunel le 21 novembre 2023

L'admission des patients âgés en réanimation

Le replay

https://youtu.be/PClbLxEE2A8

 

Le diaporama

https://www.geriatrie-albi.com/Albi_2023_Elodie_Brunel_def.pdf

 

Les résultats du questionnaire avec les réponses attendues entourées en cadre rouge :

https://www.geriatrie-albi.com/Rep_quest_Elodie_Brunel_def.pdf

 

Eléments de réflexion de Bernard Pradines

Peut-on mourir de vieillesse ?

https://free-geriatrics.overblog.com/2014/06/peut-on-mourir-de-vieillesse.html

et

https://free-geriatrics.overblog.com/2022/09/elisabeth-ii-morte-de-vieillesse.html

 

Le 16 novembre 2023

Le 6 novembre 2023 sur RCF :

https://www.rcf.fr/actualite/linvite-de-la-redaction?episode=420792

Rappel :

  Annonce de la visioconférence avec Elodie Brunel du 21 novembre 2023 : l'admission en réanimation des personnes âgées

Replay de la visioconférence avec Roland Fardel le 24 octobre 2023 : https://youtu.be/RyGQa37oCcQ

Le 8 novembre 2023

Principales lois concernant les personnes âgées :

·         Loi du 28 décembre 2015 dite d'adaptation de la société au vieillissement

·         Loi du 2 février 2016 dite loi Claeys-Leonetti.     Voir les décrets et arrêtés à la page relative aux soins palliatifs

Principales chartes concernant les personnes âgées, en particulier en établissement

·         La charte des droits et libertés de la personne accueillie  du 8 septembre 2003

La charte de la FNG de 2007

·         La charte des droits et libertés de la personne âgée en situation de handicap ou dépendance du 12 janvier 2009

·         La charte européenne des droits et des responsabilités des personnes âgées nécessitant des soins et une assistance de longue durée de juin 2010

·         La charte éthique et accompagnement du grand âge présentée par Fabrice Gzil le 2 septembre 2021

     Recommandations : l'exemple des contentions

Date

Source

Titre et lien

Octobre 2000

ANAES (devenue HAS en 2004)

Évaluation des pratiques professionnelles dans les Limiter les risques de contention physique de la personne âgée.

 

Novembre 2004

ANAES-FHF

Conférence de consensus. Liberté d’aller et venir dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, et obligation de soins et de sécurité.

 

Juin 2005

HAS

Contention physique de la personne âgée.

 

Octobre 2007

DGS-DGAS-SFGG

Les bonnes pratiques de soins en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Quelques recommandations.

 

Juin 2009

HAS-SFGG

Évaluation et prise en charge des personnes âgées faisant des chutes répétées

 

Février 2011

AFSSAPS (devenue ANSM en 2012)

Sensibilisation sur le risque d’étouffement lors de la sécurisation d’un patient à l’aide d’un dispositif de contention physique.

Février 2017

HAS

Contention mécanique en psychiatrie générale.

 

Septembre 2021

HAS

Manuel de certification des établissements de santé pour la qualité des soins

Novembre 2021

ANSM

Recommandations pour assurer la sécurité des patients nécessitant une contention médicale.

2. La contention physique est-elle inévitable ?

Le 30 octobre 2023

 

·         Adresse de la chaine vidéo professionnelle de l'auteur : https://www.youtube.com/playlist?list=PLonkIJAwIsTbrCCwaHmdux1pSath5fqlV

 

Complément de présentation de l'auteur :

·         membre premier suppléant de la commission spécialisée pour les prises en charge et accompagnements médico-sociaux (CSMS) de l’ARS Occitanie depuis le 25 novembre 2019 puis membre titulaire depuis octobre 2023

·         membre premier suppléant de la commission spécialisée dans le domaine des droits des usagers du système de santé (CSDU) depuis le 16 novembre 2021 puis membre titulaire depuis octobre 2023

Le 7 octobre 2023

Dans le département, du Tarn, il est possible de s'adresser à deux personnes depuis le 17 juin 2023 : désignation de personnes qualifiées par la préfecture du Tarn, l’ARS Occitanie et le Conseil Départemental du Tarn.

Le 2 octobre 2023

     Pétition pour une mise en place rapide de la Loi Grand Âge et du projet Bien Vieillir :

https://geriatrie-albigeois.over-blog.com/2023/10/pour-une-mise-en-place-rapide-de-la-loi-grand-age-et-du-projet-bien-vieillir.html

Le 16 septembre 2023

Voir ou revoir la conférence-débat avec Gérard Brami du 14 septembre 2023

 

Bernard Pradines

Gérard Brami est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le thème dont le dernier est paru en février 2023 : « Les oubliées » relatif aux droits des personnes âgées, en particulier en EHPAD.

Voici l’adresse du replay du 14 septembre 2023 de la

 visioconférence-débat :

https://youtu.be/r9rQc-c_uiw

Ci-dessous l’adresse des réponses attendues au questionnaire anonyme en ligne, préalable à la visioconférence :

https://www.geriatrie-albi.com/Reponses_attendues_questionnaire_Gerard_Brami_14-09-23.pdf

 

Le 14 septembre 2023

Une fois l'image ouverte, cliquer pour agrandir.

 

https://www.geriatrie-albi.com/Geroscopie_14-09-23.jpg

 

Le 13 septembre 2023

 

     

Résultats bruts du questionnaire en ligne relatif aux droits des personnes âgées : https://www.geriatrie-albi.com/Reponses_questionnaire_Gerard_Brami_12-09-23v2.pdf

Le 5 septembre 2023

 

 

L’Association Tarnaise de Gérontologie vous propose une visioconférence-débat avec Gérard Brami, ancien directeur d’EHPAD. Elle a

 

ura lieu le jeudi 14 septembre 2023 de 18 heures à 20 heures.

Inscription auprès de 

 

bpradines@aol.com

Gérard Brami est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le thème dont le dernier est 

 

paru en février 2023 : « Les oubliées 

».

Nous proposons un questionnaire anonyme en vue de cette visioconférence-débat.

 

 

Les réponses sont anonymes. Il est impossible de vérifier leur provenance; nous comptons donc sur les répondants pour ne renseigner qu'un seul questionnaire. Réponses attendues avant le lundi 11 septembre 2023 au soir :

 

 

 

Questionnaire anonyme en vue de la visioconférence-débat avec Gérard Brami le jeudi 14 septembre 2023 de 18 heures à 20 heures à propos de son ouvrage paru en février 2023 : " Les oubliées "

Les réponses sont anonymes. Il est impossible de vérifier leur provenance; nous comptons donc sur les répondants pour ne renseigner qu'un seul questionnaire. Mise en ligne par bpradines@aol.com ...

 

https://forms.gle/3FkUq3E7C2oaDvhU8

 

Le 27 août 2023

Grand âge et fin de vie : les ambivalences de notre société

 

V. Lefebvre des Noëttes

, B. Pradines

 

Moyennant quelques coquilles qui seront corrigées lors de la parution finale : https://tinyurl.com/bn2rvzud

 

Le 30 juillet 2023


A paraitre sur GérontoLiberté :

 

Sarcopénie chez la personne âgée : comment la détecter et l’évaluer ?

 

Sarcopénie : mot d’origine grecque composé de deux étymologies : sarco = chair envisagé ici comme muscle et pénie = manque envisagé ici comme diminution.

Il s’agit donc d’une diminution de la masse et de la force musculaires.

Un consensus dans la littérature internationale reconnait désormais la grille ci-dessous dite SARC-F comme l’outil recommandé par le groupe européen de travail sur la sarcopénie (European Working Group on Sarcopenia in Older People, EWGSOP). Une mise à jour dite EWGSOP2 a confirmé cette recommandation pour détecter et évaluer la sarcopénie,,. Ce qui n’exclut pas d’envisager les autres outils ainsi que la critique de la SARC-F, en particulier quant à sa faible sensibilité retrouvée dans des études malgré sa bonne spécificité,,.

En voici la version originale en langue anglaise : https://fitgreystrong.com/wp-content/uploads/2019/12/Malmstrom-Edit-SARC-F-questionnaireJAMDAAug2013.pdf

Nous avons trouvé une version française dont la traduction nous semble discutable, il est vrai dans des détails .

Aussi, nous proposons la version suivante :

 

Composant

Question

Score

Force

Quelle difficulté avez-vous pour soulever et porter un poids de 4,53 kg (10 livres) ?

 

Aucune = 0

Un peu = 1

Beaucoup ou incapable = 2

Assistance à la marche

Quelle difficulté avez-vous pour traverser une pièce en marchant ?

Aucune = 0

Un peu = 1

Beaucoup ou incapable sans aide = 2

Se lever d’une chaise

Quelle difficulté avez-vous pour le transfert à partir d’une chaise ou d’un lit ?

Aucune = 0

Un peu = 1

Beaucoup ou incapable sans aide = 2

Monter les escaliers

Quelle difficulté avez-vous pour monter dix marches ?

Aucune = 0

Un peu = 1

Beaucoup ou incapable = 2

Chutes

Combien de fois êtes-vous tombé(e) l’année passée ?

Aucune = 0

1-3 chutes = 1

4 chutes ou davantage = 2

 

 

Quel est le score considéré comme significatif ?

Les résultats de Sacar et al. suggèrent que SARC-F ≥ 1 seuil doit être utilisé comme outil de dépistage probable de la sarcopénie en raison de sa sensibilité élevée.

Rappelons que le dépistage proposé actuellement en France utilise l’outil ICOPE dont nous avons fait état ici à plusieurs reprises.

Nishikawa H, Asai A, Fukunishi S, Takeuchi T, Goto M, Ogura T, Nakamura S, Kakimoto K, Miyazaki T, Nishiguchi S, Higuchi K. Screening Tools for Sarcopenia. In Vivo. 2021 Nov-Dec;35(6):3001-3009.

Cruz-Jentoft AJ, Bahat G, Bauer J, Boirie Y, Bruyère O, Cederholm T, Cooper C, Landi F, Rolland Y, Sayer AA, Schneider SM, Sieber CC, Topinkova E, Vandewoude M, Visser M, Zamboni M; Writing Group for the European Working Group on Sarcopenia in Older People 2 (EWGSOP2), and the Extended Group for EWGSOP2. Sarcopenia: revised European consensus on definition and diagnosis. Age Ageing. 2019 Jan 1;48(1):16-31.

Bahat G, Ozkok S, Kilic C, Karan MA. SARC-F Questionnaire Detects Frailty in Older Adults. J Nutr Health Aging. 2021;25(4):448-453.

Ha YC, Won Won C, Kim M, Chun KJ, Yoo JI. SARC-F as a Useful Tool for Screening Sarcopenia in Elderly Patients with Hip Fractures. J Nutr Health Aging. 2020;24(1):78-82..

M. Joerger, T. Fauchier, F. Le Duff, M.-C. Ciabrini-Moretti, T. Dahan, X. Hébuterne, S. Schneider. Évaluation du questionnaire SARC-F dans le dépistage de la sarcopénie liée à l’âge. Nutrition Clinique et Métabolisme, Volume 30, Issue 1, 2016, Pages 46-47.

Voelker SN, Michalopoulos N, Maier AB, Reijnierse EM. Reliability and Concurrent Validity of the SARC-F and Its Modified Versions: A Systematic Review and Meta-Analysis. J Am Med Dir Assoc. 2021 Sep;22(9):1864-1876.e16. doi: 10.1016/j.jamda.2021.05.011. Epub 2021 Jun 16. PMID: 34144049.

Kera T, Kawai H, Hirano H, Kojima M, Watanabe Y, Motokawa K, Fujiwara Y, Osuka Y, Kojima N, Kim H, Ihara K, Obuchi S. Limitations of SARC-F in the diagnosis of sarcopenia in community-dwelling older adults. Arch Gerontol Geriatr. 2020 Mar-Apr;87:103959. doi: 10.1016/j.archger.2019.103959. Epub 2019 Sep 24. PMID: 31945638.

https://fitgreystrong.com/wp-content/uploads/2019/12/Malmstrom-Edit-SARC-F-questionnaireJAMDAAug2013.pdf

https://www.toutsurlasarcopenie.fr/depistage/le-questionnaire-sarc-f/

Erbas Sacar D, Kilic C, Karan MA, Bahat G. Ability of SARC-F to Find Probable Sarcopenia Cases in Older Adults. J Nutr Health Aging. 2021;25(6):757-761.

 

Le 26 juillet 2023

Mise à jour de la page relative à la cotation des démences : échelle CDR et la CDR-SB, outil d'évaluation des démences.

Le 12 juillet 2023

Arrêté du 3 janvier 2007 portant modification de l'arrêté du 5 mars 2004 portant homologation des recommandations de bonnes pratiques relatives à l'accès aux informations concernant la santé d'une personne, et notamment l'accompagnement de cet accès

Le 11 juillet 2023

La charte Romain Jacob

Le 3 juillet 2023

Projet de centre de santé public en albigeois : le résumé.

Prévention : la canicule selon ICOPE

Le 29 juin 2023

Charte éthique et accompagnement du grand âge présentée par Fabrice Gzil en 2021.

Le 24 juin 2023

Pdf

de la présentation de Véronique Lefebvre des Noëttes du jeudi 15 juin 2023 à propos de son récent ouvrage paru le 19 avril 2023 : « Mourir sur ordonnance, ou être accompagné jusqu'au bout ? »

 

Ce format permet d’activer des liens vers des références citées lors de cette visioconférence :

https://www.geriatrie-albi.com/webinaire15062023Mourirquandonestvieux.pdf

 

Citée aussi :

 

Lettre ouverte de Bernard Pradines à Jacqueline Jencquel en 2018.

https://www.geriatrie-albi.com/Lettre_ouverte_Mme_Jencquel_2018.pdf

 

Le 22 juin 2023

Replay de la visioconférence de Véronique Lefebvre des Noëttes le jeudi 15 juin 2023 de 18 heures à 20 heures à propos de son récent ouvrage : « Mourir sur ordonnance, ou être accompagné jusqu'au bout ? » :

https://youtu.be/Vh0_Bo7xsLU

 

Le 2 juin 2023

 

Questionnaire anonyme avant visioconférence à renseigner avant le mardi 13 juin 2023 au soir :

 

 

https://forms.gle/HxEERLXmWQkmvq9T6

 

 

L’association tarnaise de gérontologie (ATG) a le plaisir de vous inviter à sa prochaine visioconférence en compagnie de Véronique Lefebvre des Noëttes le jeudi 15 juin 2023 de 18 heures à 20 heures à propos de son récent ouvrage : « Mourir sur ordonnance, ou être accompagné jusqu'au bout ? »

 

 

Le lien vers la visioconférence vous parviendra après inscription auprès de bpradines@aol.com, dans les 48 heures qui précéderont l’heure de la réunion.

Vous pouvez déjà m’adresser vos questions et remarques.

 

Véronique Lefebvre des Noëttes a déjà participé à deux de nos visioconférences dont voici les replays en lien :

 

Le 5 avril 2022 : Vieillir n'est pas un crime. Pour en finir avec l'âgisme. Véronique Lefebvre des Noëttes

 

Le 18 octobre 2022. Que faire face à Alzheimer ? Véronique Lefebvre des Noëttes

 

Lien vers notre dernière visioconférence : Jacques Ricot le 24 mai 2023

Le 27 mai 2023

Jacques Ricot, philosophe le 24 mai 2023. Visioconférence sous l'égide de l'ATG.

"Quelle liberté de choisir sa mort"

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=lV_8iA2HacI

 

Le 20 mai 2023

Droits de la personne âgée :

L'ouvrage de Gérard Brami de février 2023 : les oubliées.

Le 20 mai 2023

Le cri d’un responsable d’établissement et services à domicile

Bernard Pradines

Je me permets d’attirer l’attention sur les établissements et services à domicile pour personnes âgées, difficultés liées à l’intérim des professions paramédicales :

-        Impossibilité de recruter dans les établissements donc une dépendance de plus en plus importante à l’intérim.

-        Absences fréquentes et récurrentes des intérimaires en dernière minute, souvent sans prévenir, faisant peser sur les équipes en poste à la fois l’angoisse de se demander sans cesse quel intérimaire ne sera pas là; de plus, c'est extrêmement coûteux en termes de charge de travail à la fois administrative, de réorganisation et de surcharge de dernière minute. La qualité de vie au travail s’en trouve absolument dégradée pour nos équipes de titulaires qui sont sans cesse pénalisées par le fait que des soignants sont mieux payés qu’eux et libérés de toutes les contraintes, d’où injustice et colère, désengagement et perte de confiance.

-        Tarifs incroyablement élevés donc budget extrêmement conséquent à la fois pour les établissements et pour les soins financés par l’Agence Régionale de Santé (ARS), y compris la gestion administrative. Ce sont des tarifs de luxe pour un service qui est loin de s’approcher de celui du luxe.

-        Au lieu de constater une amélioration de qualité correspondant à la hausse de budget, c’est tout le contraire : nous assistons à la dégradation de la qualité de vie du résident et de la qualité de vie au travail des personnels soignants titulaires, mieux à un démarchage des titulaires par des intérimaires.

-        Impossibilité d’appliquer le droit du travail : les établissements ne peuvent pas recruter en contrat à durée indéterminée (CDI) sur leurs postes vacants et sont contraints d’y placer des intérimaires.

-        Trop d’événements indésirables sont rapportés du fait d'un personnel aux qualités professionnelles insuffisantes, voire douteuses : règles de base non respectées, plaintes de résidents quant aux comportements inadaptés, manque d’investissement de l’aveu même de beaucoup d’intérimaires : « je ne serai pas là demain donc je m’en fous »… 

-        Nombre d’intérimaires n’effectuent que très partiellement la charge de travail pour laquelle ils sont en contrat : 3 toilettes sur la matinée, ne finissent pas leurs couchers. Il en résulte un report de travail sur les titulaires.

-        Sentiment de dévalorisation du personnel titulaire qui voit des personnes mieux rémunérées que lui travailler mal sans conséquences alors que les établissements demandent aux titulaires de la qualité.

-        Sentiment d’injustice car les primes aux titulaires seront limitées en conséquence d’une explosion de budget liée à l’intérim

.

-        Cercle vicieux : à force de constater des interventions d’intérimaires très discutables, les personnels titulaires quittent leur CDI pour aller faire de l’intérim avec un meilleur salaire et aucune responsabilité.

Commentaires de Bernard Pradines : cette situation est comparable à celle des médecins « mercenaires » dans les établissements de soins. C’est ici plus spécifiquement l’attractivité des métiers des soins aux personnes âgées qui est en cause. L’amélioration des salaires et des conditions de vie au travail est un préalable indispensable à la limitation de l’intérim, voire à son extinction.

Le 18 mai 2023

Référence de publication en 2022 : Pradines B, Montandon MC, Manteau R, Pradines V, Lambert GP. Contentions de la personne âgée : un défi persistant. Rev Fr Med hosp Polyval, 2022;6(3):21-32.

Le 17 mai 2023

Douleurs neuropathiques : avantage à la duloxétine ?

D’après une revue de littérature et une métaanalyse parue dans Cochrane en mai 2023 (Birkinshaw et al, 2023), le seul antidépresseur efficace dans le traitement de la douleur chronique neuropathique est la duloxétine. Elle se montre modérément efficace dans tous les critères de jugement à dose standard chez l’adulte, soit 60 mg quotidiens. Un doute existe sur le milnacipran. Toutefois, il n'existe actuellement aucune preuve fiable de l'efficacité à long terme d'un antidépresseur, ni bien sûr de l'innocuité des antidépresseurs.

Remarque : la recherche a porté sur la douleur chronique chez l’adulte et non spécifiquement chez la personne âgée.

Source : Birkinshaw H, Friedrich CM, Cole P, Eccleston C, Serfaty M, Stewart G, White S, Moore RA, Phillippo D, Pincus T. Antidepressants for pain management in adults with chronic pain: a network meta-analysis. Cochrane Database Syst Rev. 2023 May 10;5(5):CD014682.

Le 11 mai 2023

Actualisation du document :

Références de droits et recommandations potentiellement utiles  :

 

https://www.geriatrie-albi.com/textes_Droits_recos_EHPAD.pdf

Le 3 mai 2023.

·         L'échelle Center for Epidemiologic Studies-Depression (CES-D)

·         Le questionnaire PHQ-9

Le 2 mai 2023

Pradines B. 

Fin de vie et économie : aucune relation ? Médiapart, 18 avril 2023

Le 1er mai 2023

Quelle liberté de choisir sa mort ?

 

Dans le cadre de l’ATG, nous vous proposons une visioconférence-débat avec Jacques Ricot, philosophe, sur le sujet très actuel d’une éventuelle modification de la loi sur la fin de la vie telle que promise par le président de la république française.

 

Vous pouvez vous rapporter au

débat entre philosophes et législateurs le 6 mars 2023 à l’assemblée nationale auquel a participé Jacques Ricot.

Cette visioconférence aura lieu le mercredi 24 mai 2023 de 20 heures à 22 heures. Attention horaire différent de l’ordinaire.

 

Il est indispensable de s’inscrire auprès de moi :

bpradines@aol.com

Un lien vous parviendra dans les 48 heures précédant la visioconférence-débat.

Le 26 avril 2023

 

Association Tarnaise de Gérontologie

 

 

 

Les statuts du 12 avril 2023

Le bureau et le conseil d'administration du 12 avril 2023

Des visioconférences de l'ATG

Le 24 avril 2023

 

 

Références de droits et recommandations potentiellement utiles  :

 

https://www.geriatrie-albi.com/textes_Droits_recos_EHPAD.pdf

 

Le 15 avril 2023

     La capsaïcine topique en patchs (Qutenza*) contre les douleurs post-zostériennes, un extrait de piment rouge dont nous n'avons pas l'expérience mais cité par

Pickering en 2023. Absente de l'algorithme de Finnerup, la capsaïcine serait indiquée en deuxième intention selon Nalamachu (Nalamachu et al, 2012). Pour la revue Prescrire en 2023 qui liste les médicaments à écarter, utilisée dans les douleurs neuropathiques, elle est à peine plus efficace qu’un placebo, mais elle expose à des irritations, des douleurs importantes et des brûlures y compris du deuxième degré.

Le 7 avril 2023

https://geriatrie-albigeois.over-blog.com/2023/04/fin-de-vie-a-quand-un-plan-d-envergure-pour-le-grand-age.html

 

   Le 7 avril 2023

Prochaine visioconférence de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) le mardi 25 avril 2023 de 18 heures à 20 heures.

 

Le thème :

 

« Sauvés par des presque riens ? »

 

 

 

Inscription auprès de bpradines@aol.com

 

Jean Barré est neurologue et gériatre mais plutôt gériatre d'exercice à Angers, avec des passerelles vers la neurologie : filières mémoires, maladie de Parkinson et pathologies neuro-vasculaires. Il enseigne dans d'autres diplômes d’université sans être universitaire : psychiatrie de la personne âgée, gériatrie, addictologie, pharmacie clinique, master de psychologie.

 

 

 

 

 

 

 

 

L’idée est d’attirer l’attention sur le fait qu’une personne âgée très fragile peut être anéantie, ou sauvée par un presque rien, une petite attention, un lien relationnel régulier, une échéance ou un petit projet apparemment minime.

 

Il s’agit de choses potentiellement utiles ou essentielles mais qui échappent aux fiches de poste et aux approches réductrices des fonctions des métiers et des différents intervenants dans une structure de soin : rôle collectif de la sonnette à portée de main, personne n’a pour fonction spécifique de donner de la vie dans les services de soins, de faire sourire un patient et de gagner son estime et sa confiance…

 

L’idée est d’attirer l’attention sur la valeur sémiologique d’un très grand nombre de signes objectifs et fiables, mais négligés et non tracés sur les observations médicales, et qui sont pourtant pertinents et déterminants pour la compréhension d’une situation, ce qui crée un décalage souvent frappant entre l’image que l’on se fait d’un patient âgé à la lecture de son dossier médical et la réalité de celle ou de celui que l’on découvre dans sa chambre.

 

Ce sont les particularismes réels, les exceptions manifestes, les situations qui échappent aux approches trop standardisées ou normatives.

 

Il s’agit de rafraîchir le sens des mots pour réapprendre à penser juste : le « je ne sais quoi ».

 

Voici tout ce qui existe mais que l’on ne voit pas, le caractère partiel, tronqué des informations dont on dispose pour décider et agir (biais de Diagoras, concept de rationalité limitée).

 

En résumé, l’idée est de souligner que les enseignements « traditionnels » n’insistent pas suffisamment sur l’importance de tout ce qui est hors cadre, hors champ, impensé, difficile à nommer, non prévu sur les fiches de postes et qui font toute la différence.

 

L’objectif de la présentation de Jean Barré, à travers quelques exemples, est de susciter un dialogue où chacune et chacun peut à tour de rôle être amené à faire part de son expérience, en évoquant des presque riens à soi, des « je ne sais quoi », de « presque tout », qui apparaissent pertinents après les avoir préalablement définis.

 

L’ATG vous invite à une réunion Zoom planifiée.

Sujet :  Jean Barré - « Sauvés par des presque riens ? »

Heure : mardi 25 avril 2023 17:45 heure de Paris

Participer à la réunion Zoom :

https://us02web.zoom.us/j/82314312173?pwd=S1RuM3lXMElFNUxqOGVkWCtnS3QxQT09

ID de réunion : 823 1431 2173

Code secret : 526631

Votre numéro local (France)

+33 1 7037 9729

Le 5 avril 2023

 

Position de l'auteur de ce site sur le futur projet de loi de fin de vie.

Le 25 mars 2023

La lettre 137 de l'ARG : inauguration du square Roger Garin au centre hospitalier d'Albi

Le 21 mars 2023

Position éthique et politique personnelle sur la proposition de loi de fin de vie : sur Médiapart

Le 22 février 2023

Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France. Deuxième édition 2020

Le 20 février 2023

J’ai toujours pratiqué l’aide active à mourir

Bernard Pradines

Si l’on en croit la presse, une convention citoyenne de 184 citoyens vient d’approuver très majoritairement l’aide active à mourir, répondant ainsi au désir du président de la république française. Un scoop ? A 72 ans, les bras m’en tombent. A moins que je ne tombe de ma chaise ou pire de l’armoire. Car une telle décision enfonce les portes ouvertes.

 

Pour ma part, j’ai toujours pratiqué l’aide active à mourir en assistant au maximum, parfois difficilement, non sans reproche, quelque 1300 personnes, principalement en réanimation et en soins de longue durée. Je l’ai fait en pratiquant la médecine palliative que je connaissais au moment où j’étais amené, aux côtés d’autres soignants tels que les infirmières, à apaiser les souffrances d’un·e malade en fin de vie. Au début de ma carrière, ce fut en sédatant ou en endormant les patients qui n’avaient pas pu bénéficier des soins palliatifs que nous connaissons aujourd’hui. C’était une autre époque. Puis en affinant mes connaissances par le suivi de formations et en suivant les lois et recommandations en vigueur dont je constate si souvent à quel point elles sont méconnues et inappliquées.

A présent, beaucoup reste à faire pour généraliser et rendre opposables les soins palliatifs en France. Ce serait le noble objectif d’une nouvelle loi.

 

Euh… j’ai mal lu la suite : il s’agit aussi de suicide assisté, de suicide médicalement assisté et d’euthanasie. Non, donner la mort n’est pas un soin.

https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/190223/fin-de-vie-la-convention-citoyenne-favorable-une-aide-active-mourir


 

Le 20 janvier 2023

Mise à jour de la page de l'Association Roger Garin

et publication de la lettre n°135 de cette association.

Le 12 janvier 2023

·         Rediffusion de la visioconférence-débat du Dr Jean-Marie Gomas dans le cadre de l'Association Tarnaise de Gérontologie qui a eu lieu le lundi 9 janvier 2023 : https://www.youtube.com/watch?v=1SF7Scp-JSQ

·          

Réponses avec corrections au questionnaire sur la fin de la vie lors de la préparation de la visioconférence-débat du Dr Jean-Marie Gomas dans le cadre de l'Association Tarnaise de Gérontologie qui a eu lieu le lundi 9 janvier 2023 :

https://www.geriatrie-albi.com/apres09-01-23.pdf

·         Pradines B. C'est bête une chaise. La Revue Prescrire. Janvier 2023. Tome 43, n°471;p 74

Le 8 janvier 2023

 

Réponses au questionnaire sur la fin de la vie dans la perspective de

la visioconférence-débat du Dr Jean-Marie Gomas dans le cadre de l'Association Tarnaise de Gérontologie qui aura lieu le lundi 9 janvier 2023 de 18 heures à 20 heures (heure de métropole) :

https://www.geriatrie-albi.com/pour09-01-23.pdf

 

Le 4 janvier 2023

Journée de soins palliatifs à Toulouse le 27 janvier 2023

Le 4 janvier 2023

Publication dans la revue "Prescrire" : Pradines B. C'est bête une chaise. La Revue Precrire. Janvier 2023. Tome 43, n°471;p 74

 

Le 28 décembre 2022

 

La visioconférence-débat du Dr Jean-Marie Gomas dans le cadre de l'Association Tarnaise de Gérontologie aura lieu le lundi 9 janvier 2023 de 18 heures à 20 heures (heure de métropole).

 

Inscription gratuite indispensable à la 

visioconférence-débat auprès de  bpradines@aol.com

Inscrit·e, vous recevrez un mail contenant l’adresse de la réunion au matin de la visioconférence-débat.

 

Seules seront admises les personnes inscrites. Sinon, possibilité de consulter la rediffusion (replay). Cette rencontre étant enregistrée, vous devez éteindre votre caméra si vous voulez protéger votre image.

Dans cette optique, nous vous proposons un test dont l'anonymat des résultats est garanti, y compris pour ceux qui l'ont conçu : Jean-Marie Gomas et moi-même (Bernard Pradines).

 

Le voici : https://forms.gle/Jbd7Ta5E8QUmGwca6

Ce questionnaire comporte une question ouverte qui vous permet d’interpeler anonymement à l’avance le conférencier.

Les résultats anonymes seront communiqués aux inscrits après la visioconférence.

Dernier ouvrage de Jean-Marie Gomas (avec Pascale Favre) : "Fin de vie : peut-on choisir sa mort ?"

Préface de Marie de Hennezel

Extrait : 

 

"L’euthanasie, je suis pour ! » Opinion si souvent entendue dès lors que l’on aborde la question de la fin de vie. Surprenante de simplicité apparente dans ce contexte. Comme si la mort était réduite à un événement ponctuel, un « problème » qu’il convient de régler dans les meilleurs délais. La solution semble évidente, facile, efficace. La situation est maîtrisée, le chemin du mourir disparaît, les bien-portants peuvent rester dans l’agitation de leur vie trépidante et les médecins n’ont qu’à s’exécuter…"

Le 22 décembre 2022

Mise à jour de la page de

l'Association Roger Garin + carte de voeux :

Le 17 décembre 2022

 

Mise à jour du lien vers SDAPALL :

 

Echelle SEDAPALL :

http://asp-toulouse.fr/sedapall-sfap/

Le 27 novembre 2022

 

Fin provisoire de de l'actualisation de la page relative aux contentions :  

https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

Le 20 novembre 2022

Mise à jour de l'introduction de la page relative aux contentions :

 

Exposé du 21 octobre 2022 sur les contentions aux étudiants américains du Curry college du Massachusetts.

 

Diapos en pdf 

:  https://www.geriatrie-albi.com/Contention-Ambialet21-10-22.pdf

 

           

Le 24 octobre 2022

Mise en ligne des diapositives présentées lors des exposés du vendredi 21 octobre  2022 sur les contentions et la fin de vie devant des étudiants américains du Curry college du Massachusetts à Ambialet (Tarn)

Diapos en pdf

A propos des contentions :

https://www.geriatrie-albi.com/Contention-Ambialet21-10-22.pdf

A propos de la fin de vie :

https://www.geriatrie-albi.com/EAS21-10-22.pdf

Le 19 octobre 2022

Que faire face à Alzheimer ?

Voici le replay de la visioconférence du mardi 18 octobre 2022 au soir animée par Véronique Lefebvre des Noëttes ainsi que les résultats du questionnaire préalable et les réponses considérées comme justes.

 

Le replay :

https://www.youtube.com/watch?v=FoGWJl4qFC0

 

Vos résultats au questionnaire préalable et les réponses proposées :

https://www.geriatrie-albi.com/Q36.pdf

Le livre :

https://livre.fnac.com/a16038331/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-Que-faire-face-a-Alzheimer

Le 14 octobre 2022
Rappel

Véronique Lefebvre des Noëttes animera une visioconférence le mardi 18 octobre 2022 de 18 heures à 20 heures sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie sur le thème de son livre paru en 2019 : « Que faire face à Alzheimer ? »

Dans ce contexte, vous pouvez renseigner et critiquer le questionnaire en ligne suivant avant le 11 octobre 2022 :

https://forms.gle/sVDKNCm22XfcKYKx9

N’hésitez pas, les réponses sont anonymes, y compris pour le rédacteur qui est votre serviteur.

S'inscrire auprès de bpradines@aol.com

Le livre :

https://livre.fnac.com/a16038331/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-Que-faire-face-a-Alzheimer

 

Le livre de la même auteure paru le 7 septembre 2022 intitulé "La Force de la caresse" :

https://livre.fnac.com/a17071826/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-La-force-de-la-caresse

 

Le 2 octobre 2022

Correction d'erreur de lien :

Exposés du 1er juin 2022 sur les contentions et la fin de vie devant des étudiants américains du Curry college du Massachusetts à Ambialet (Tarn)

Diapos en pdf

A propos des contentions :

https://www.geriatrie-albi.com/Restraints-Ambialet_def.pdf

A propos de la fin de vie :

https://www.geriatrie-albi.com/assisted_suicide-euthanasia-Ambialet_def.pdf

Le 29 septembre 2022

 

Mise à jour de la traduction du PRUQ

 

Tableau 2

 

 

PRUQ en anglais

traduction personnelle


  

Q1 Protecting an older person from falling out of bed?

 

Q2 Protecting an older person from falling out of chair?

 

Q3 Protecting an older person from unsafe ambulation?

 

Q4 Preventing an older person from wandering?

 

Q5 Preventing an older person from taking things from others?

 

Q6 Preventing an older person from getting into dangerous places or supplies?

 

Q7 Keeping a confused older person from bothering others?

 

Q8 Preventing an older person from pulling out catheter?

 

Q9 Preventing an older person from pulling out a feeding tube?

 

Q10 Preventing an older person from pulling out an IV line?

 

Q11 Preventing an older person from breaking open sutures?

 

Q12 Preventing an older person from removing a dressing?

 

Q13 Providing quiet time or rest for an overactive older person?

 

Q14 Providing for safety when judgment is impaired?

 

Q15 Substituting for staff observation?

 

Q16 Protecting staff or other patients from physical abusiveness/combativeness?

 

Q17 Managing agitation?

 

Q1 Empêcher une personne âgée de tomber du lit ?

Q2 Empêcher une personne âgée de tomber de sa chaise ?

Q3 Empêcher une personne âgée d’effectuer des déplacements dangereux ?

Q4 Empêcher une personne âgée d’effectuer une déambulation ?

Q5 Empêcher une personne âgée de prendre des choses aux autres personnes ?

Q6 Empêcher une personne âgée d'accéder à des endroits ou à des fournitures ou des matériels dangereux ?

Q7 Empêcher une personne âgée confuse de déranger les autres personnes ?

Q8 Empêcher une personne âgée de retirer un cathéter ?

Q9 Empêcher une personne âgée de retirer une sonde d'alimentation ?

Q10 Empêcher une personne âgée de retirer une voie intraveineuse ?

Q11 Empêcher une personne âgée d’ouvrir une plaie ou des plaies suturées ?

Q12 Empêcher une personne âgée d'enlever un pansement ?

Q13 Permettre des moments de calme ou de repos à une personne âgée hyperactive ?

Q14 Assurer la sécurité de la personne lorsque son jugement est altéré ?

Q15 En remplacement de la surveillance par l'équipe soignante ?

Q16 Protéger le personnel ou d'autres patients de la violence physique/de la combativité de la personne ?

Q17 Gérer l'agitation ?

 

 

Le 29 septembre 2022

Un pense-bête utile publié par Geripal (16 juin 2022) pour le diagnostic des infections urinaires.

Source : https://geripal.org/managing-urinary-symptoms-and-utis-in-older-adults/

Le 26 septembre 2022

Traduction personnelle de l'échelle de Rudas

·         en français

·         original en anglais avec livret de passation (en anglais)

Le 25 septembre 2022 :

Ajout du tableau des recommandations françaises en matière de contention mécanique.

Tableau 7.

Date

Source

Titre et lien

Octobre 2000

ANAES (devenue HAS en 2004)

Évaluation des pratiques professionnelles dans les Limiter les risques de contention physique de la personne âgée.

 

Novembre 2004

ANAES-FHF

Conférence de consensus. Liberté d’aller et venir dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, et obligation de soins et de sécurité.

 

Juin 2005

HAS

Contention physique de la personne âgée.

 

Octobre 2007

DGS-DGAS-SFGG

Les bonnes pratiques de soins en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Quelques recommandations.

 

Juin 2009

HAS-SFGG

Évaluation et prise en charge des personnes âgées faisant des chutes répétées

 

Février 2011

AFSSAPS (devenue ANSM en 2012)

Sensibilisation sur le risque d’étouffement lors de la sécurisation d’un patient à l’aide d’un dispositif de contention physique.

Février 2017

HAS

Contention mécanique en psychiatrie générale.

 

Septembre 2021

HAS

Manuel de certification des établissements de santé pour la qualité des soins

Novembre 2021

ANSM

Recommandations pour assurer la sécurité des patients nécessitant une contention médicale.

 

Le 12 septembre 2022 :

Véronique Lefebvre des Noëttes animera une visioconférence le mardi 18 octobre 2022 de 18 heures à 20 heures sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie sur le thème de son livre paru en 2019 : « Que faire face à Alzheimer ? »

Dans ce contexte, vous pouvez renseigner et critiquer le questionnaire en ligne suivant avant le 11 octobre 2022 :

https://forms.gle/sVDKNCm22XfcKYKx9

N’hésitez pas, les réponses sont anonymes, y compris pour le rédacteur qui est votre serviteur.

S'inscrire auprès de bpradines@aol.com

Le livre :

https://livre.fnac.com/a16038331/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-Que-faire-face-a-Alzheimer

 

Le livre de la même auteure paru le 7 septembre 2022 intitulé "La Force de la caresse" :

https://livre.fnac.com/a17071826/Veronique-Lefebvre-des-Noettes-La-force-de-la-caresse

 

 

Le 26 juillet 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions :

https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

On lira avec intérêt la publication bretonne de 2004, époque comparable à celle des graphiques ci-dessus : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/maryvonne_manach_et_joseph__etienne_diapo_bretagne.pdf

Une information de toutes les familles est donc indispensable dès l'entrée en établissement de longue durée tels qu'USLD OU EHPAD.  En voici un exemple en Ile-de-France : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/system/files/2018-08/Mooc5_Info_contention_familles_16.pdf

Le 8 juillet 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions :

https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

En France, l'AFSSAPS devenue ANSM en 2012 publie des recommandations le 28 février 2011.

Les six principaux arguments retrouvés dans la littérature médicale et dans mon expérience sont les suivants :

risque

de chute,

comportements

d’agitation compromettant la sécurité ou la qualité des soins (indication  contestée)

déambulation

jugée excessive (indication  contestée)

nécessité

de maintien d'un dispositif médical, en particulier une perfusion intraveineuse, une sonde, un pansement ou une minerve

interdiction

d’appui suite à une opération chirurgicale ou une fracture

une nouvelle indication s'est faite jour récemment : la contention pour éviter ou limiter les contaminations virales lors de la pandémie de Covid-19 ayant éclos en France au début de l'année 2020 (

Lefebvre des Noëttes Véronique, Vieillir n'est pas un crime !), (Okuno, 2021) (Font, 2021). Une publication suisse évoque aussi cette nouvelle difficulté chez des adultes en situation de handicap intellectuel (Dugerdil et al. 2020).

Le 7 juillet 2022

 

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions :

https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

Les médicaments comportent des effets secondaires qui peuvent favoriser les chutes : hupotension artérielle, moindre perception de l'environnement, myorealaxation, etc.

La contention est bien souvent plus délétère que bénéfique.

 

Elle ne doit être utilisée qu'en dernier recours. Il faut d'abord faire pratiquer des bilans posturaux par les kinés avec évaluation du risque de chutes, à l'arrivée des patients et réévaluer régulièrement, privilégier l'aménagement de l'environnement, l'entretien des capacités résiduelles, l'accompagnement par les soignants et l'utilisation de matériel adapté d'aide à la marche.

V. Les alternatives

La contention est bien souvent plus délétère que bénéfique.
Elle ne doit être utilisée qu'en dernier recours. Il faut d'abord faire pratiquer des bilans posturaux par les kinés avec évaluation du risque de chutes, à l'arrivée des patients et réévaluer régulièrement, privilégier l'aménagement de l'environnement, l'entretien des capacités résiduelles, l'accompagnement par les soignants et l'utilisation de matériel adapté d'aide à la marche.
Par ailleurs, la déambulation, pour les personnes atteintes de troubles cognitifs, est un besoin à favoriser autant que possible.
Les contentions sont bien souvent utilisées, suite à des menaces d'ordre judiciaire de la part de proches des résidents. Si cette solution est choisie, la balance bénéfices/ risques doit pencher côté bénéfices, notamment suite à plusieurs chutes ayant induit des conséquences fâcheuses (transfert aux urgences, fractures, hospitalisations...).

 

Le 1er juillet 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions :

https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

Il existe une contradiction entre la charte des personnes âgées dépendantes et le principe des contentions. Les articles 1 et 3 du texte mios à jour en 1996 stipulent en effet :

 

Article I - Choix de vie

Toute personne âgée dépendante garde la liberté de choisir son mode de vie.

Elle doit pouvoir profiter de l’autonomie permise par ses capacités physiques et mentales, même au prix d’un certain risque. Il faut l’informer de ce risque et en prévenir l’entourage.

La famille et les intervenants doivent respecter le plus possible son désir profond.

Article III - Une vie sociale malgré les handicaps (extrait)

Toute personne âgée dépendante doit conserver la liberté de communiquer, de se déplacer et de participer à la vie de la société.

Les urbanistes doivent prendre en compte le vieillissement de la population pour l’aménagement de la cité.

Les lieux publics et les transports en commun doivent être aménagés pour être accessibles aux personnes âgées, ainsi qu’à tout handicapé et faciliter leur participation à la vie sociale et culturelle.

La vie quotidienne doit prendre en compte le rythme et les difficultés des personnes âgées dépendantes, que ce soit en institution ou au domicile.

Toute personne âgée doit être informée de façon claire et précise sur ses droits sociaux et sur l’évolution de la législation qui la concerne.

Autrement dit, "la contention est une solution difficilement acceptable et pose des problèmes éthiques". (L'infirmier(e) et les soins palliatifs: Prendre soin : éthique et pratiques)

 

Quant au code civil français dans son article 16-3, il fait référence à toute atteinte à l'intégrité corporelle dont on sait qu'elle peut être eremise en question lors des contentions :

Article 16-3 (Version en vigueur depuis le 07 août 2004)

« Il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du corps humain qu'en cas de nécessité médicale pour la personne ou à titre exceptionnel dans l'intérêt thérapeutique d'autrui.

Le consentement de l'intéressé doit être recueilli préalablement hors le cas où son état rend nécessaire une intervention thérapeutique à laquelle il n'est pas à même de consentir. »

Le 21 juin 2022 :

 

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions :

https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

En France, la HAS publie en 2017 des recommandations concernant les contentions en psychiatrie générale.

 

A son tour, l'ANSM publie en 2020 (mise à jour en 2021) des recommandations pour assurer la sécurité des patients nécessitant une contention médicale concernant aussi bien les contentions au fauteuil qu'au lit

9. A noter que la HAS française publie en 2017 des recommandations en psychiatrie générale où elle distingue plusieurs types de contentions, dont les contentions physique et mécanique :

 « Contention physique (manuelle) : maintien ou immobilisation du patient en ayant recours à la force physique.

Contention mécanique : utilisation de tous moyens, méthodes, matériels ou vêtements empêchant ou limitant les capacités de mobilisation volontaire de tout ou partie du corps dans un but de sécurité pour un patient dont le comportement présente un risque grave pour son intégrité ou celle d’autrui. »

Ainsi, une brochure éditée par cet organisme, mise à jour en mars 2006, résume les avantages et risques de ces dispositifs.

Elle est jugée d'actualité en 2017

      Elle énumère les dangers et inconvénients de la contention au lit par barrières :

étranglement, suffocation, blessure corporelle ou même décès quand les patients ou une partie de leur corps sont piégés entre les barres ou bien entre les barres et le matelas,

blessures sérieuses quand les patients enjambent les barrières et tombent du lit,

contusions cutanées, plaies et éraflures,

genèse de comportements d’agitation quand les barrières de lit sont utilisées comme des contentions,

sentiment d’isolement ou de limitation sans nécessité,

empêchement, pour les personnes qui sont aptes à sortir du lit, de se livrer aux activités habituelles de la vie quotidienne telles qu’aller à la salle de bains ou aller chercher quelque chose dans un placard.

Il convient de souligner le risque de pendaison ou de compression du résident lorsqu'un élément du corps demeure coincé dans les barrières alors que la partie la plus lourde de la personne se situe déjà à l'extérieur du lit.

Par ailleurs, cette brochure énumère des recommandations  pour éviter les accidents liés aux barrières. La première est de tenter d'éviter leur usage.

 

La plupart des patients peuvent être au lit en toute sécurité sans barrières de lit.

 

Utilisez des lits qui peuvent être surélevés et abaissés près du sol pour répondre aux besoins des patients et des soignants.

 

Maintenez le lit dans la position la plus basse possible avec les roues bloquées.

 

Lorsque le patient risque de tomber du lit, placez des matelas à côté du lit, tant que cela n'augmente pas le risque d'accident.

 

Utilisez des aides au transfert ou à la mobilité.

 

Surveillez fréquemment les patients.

 

Anticipez les raisons pour lesquelles les patients sortent du lit, comme la faim, la soif, le fait d'aller aux toilettes, l'agitation et la douleur ; répondez à ces besoins en offrant  aliments  liquides, en prévoyant de nombreuses toilettes et en proposant des interventions apaisantes et un soulagement de la douleur.

 

Lorsque des barrières de lit sont utilisées, effectuez une évaluation continue de l'état physique et mental du patient ; surveillez de près les patients à haut risque. Considérer ce qui suit:

 

Utilisez un matelas de taille appropriée ou un matelas avec des bords en mousse surélevés pour éviter que les patients ne soient coincés entre le matelas et la barrière.

 

Réduisez les espaces entre le matelas et les barrières latérales.

 

En France, la HAS publie en 2017 des recommandations concernant les contentions en psychiatrie générale.

Le 9 juin 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

·         Eléments de justification de la contention physique ou bien corrélés avec elle

durée de résidence, degré de care dépendance et limitation de la mobilité  (Hofmann et al. 2015)

Hofmann H, Schorro E, Haastert B, Meyer G. Use of physical restraints in nursing homes: a multicentre cross-sectional study. BMC Geriatr. 2015 Oct 21;15:129.

 

·         Ci-dessous la prévalence des barrières de lit dans le service de SLD d'Albi entre 2000 et 2008. A noter que la prévalence des contentions au lit est plus importante qu'au fauteuil, ce qui est retrouvé aussi par Hofmann en Suisse (Hofmann et al. 2015)

Hofmann H, Schorro E, Haastert B, Meyer G. Use of physical restraints in nursing homes: a multicentre cross-sectional study. BMC Geriatr. 2015 Oct 21;15:129.

Le 8 juin 2022

 

Mise à jour du lien vers la chaine vidéo de l'auteur :

 

https://tinyurl.com/3dmh5r2u

Le 7 juin 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

La raison la plus souvent invoquée est la prévention des chutes dans l'étude de Retsas (Retsas et al. 1997), dans celle de Karlsson (Karlsson et al. 1998) ainsi que dans celle de Berzlanovich (Berzlanovich  et al. 2012) ou de Zanetti (Zanetti et al. 2018).

Zanetti E, Zani M, Poli M, Mottin C, Marin M. La contenzione a domicilio: indagine di prevalenza tra gli utenti del Servizio di Assistenza Domiciliare dell’Azienda ULSS n. 7 Pedemontana di Bassano del Grappa [The use of physical restraints in older adults receiving home care: a cross-sectional study in an italian district of northen Italy].

Assist Inferm Ric. 2018 Apr-Jun;37(2):62-67. Italian.

Les nouvelles  technologies de surveillance sont censées venir fournir une alternative aux contentions physiques. Pourtant, si l'on en croit Favez (Favez et al. 2022), les technologies de surveillance sont utilisées en complément de la contention physique au fauteuil et au lit, non en alternative.

 

Favez L, Simon M, Bleijlevens MHC, Serdaly C, Zúñiga F. Association of surveillance technology and staff opinions with physical restraint use in nursing homes: Cross-sectional study.

J Am Geriatr Soc. 2022 Apr 18.

Le 3 juin 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

Toujours en Chine, Li (Li et al. 2022) estime que la pratique des contentions est insuffisamment standardisée dans un contexte d'insuffisances de compétence des équipes soignantes.

Li Y, Wang Y, Gu Y, Gong D, Jiang S, Li J, Xu H. Knowledge, Attitude, and Practice of Nursing Home Staff Regarding Physical Restraint in China: A Cross-Sectional Multicenter Study. Front Public Health. 2022 May 6;10:815964.

Le 1er juin 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions : https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

 

Le 24 mai 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions :

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1. Evaluations dans le service de Soins de Longue Durée du Centre Hospitalier d'Albi entre 2000 et 2008 : une amélioration possible

Graphique 1.

Usage de la contention au fauteuil par une ceinture pelvienne le 3 mars 2000, le 31 octobre 2005 et le 12 juin 2008 dans le service de Soins de Longue Durée du Centre Hospitalier d'Albi.

en

bleu : contenus

en violet : non contenus

(purple : those who must be restrained on their armchair, blue : those who are restrained by the mean of a restraining belt.)

  

Ci-dessous la prévalence des barrières de lit dans le service.

 

Graphique 2. Utilisation barrières de lit dans le service le 4 décembre 2000, le 31 octobre 2005 et le 12 juin 2008. Bien qu’en évolution favorable, la contention au lit par des doubles barrières est encore trop fréquente.

 

Ci-dessous :

 

En blanc : deux barrières de lit

 

En bleu : pas de barrière

 

En violet : 1 barrière de lit

 

(white : those who must be restrained by two bedrails, blue : those who are never restrained by bedrails, purple : those who are retrained by one bedrail only.)

 

  

Le 23 mai 2022

 

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions :

https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

8. Une définition se revendiquant internationale (Bleijlevens et al. 2016), a été rédigée à partir de trente-quatre définitions différentes identifiées lors d’une recherche documentaire. Après trois tours de vote, 45 (95,7 %) des 47 experts restants étaient d'accord avec la nouvelle définition proposée : "La contention physique est définie comme toute action ou procédure qui empêche la liberté de mouvement du corps d'une personne vers une position de son choix et/ou un accès normal à son corps par l'utilisation de toute méthode, attachée ou adjacente au corps d'une personne, qu'elle ne peut pas contrôler ou retirer facilement."

Le 22 mai 2022

 

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions :

https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

En Espagne, une étude (Estevez-Guerra et al. 2017) retrouve que la prévalence des résidents avec au moins une contention physique était de 84,9 % (IC à 95 % : 81,7-88,1), avec une variabilité entre les centres de 70,3 à 96,6 % (valeur p du test de Kruskal Wallis < 0,001). Les deux barrières latérales étaient le plus souvent utilisées (84,5 ; IC à 95 % : 81,1-87,9), mais d'autres types de contention étaient également fréquemment utilisés. L'analyse multivariée a montré que le degré d'atteinte fonctionnelle augmentait la probabilité de recours à la contention. Une association significative a également été trouvée entre l'utilisation de la contention et l'état cognitif altéré des résidents.

Estévez-Guerra GJ, Fariña-López E, Núñez-González E, Gandoy-Crego M, Calvo-Francés F, Capezuti EA. The use of physical restraints in long-term care in Spain: a multi-center cross-sectional study. BMC Geriatr. 2017 Jan 21;17(1):29. 

Les secteurs dits protégés sont aussi des secteurs fermés. De plus, les visites de personnes extérieures peuvent y être plus rares tant ils renvoient une image jugée défavorable (Arcelin, 2019)

 

Arcelin Jean. Tu verras Maman tu seras bien. 2019

impossibilité de se rendre aux toilettes avec mise en place de couches (changes uniques, palliatifs...)

Rossinot, 2019

Cette auteure décrit la souffrance de la fille d'un résident multichuteur, ayant nécessité de nombreuses sutures cutanées, désormais contenu et vite muni de palliatifs du fait de sa contention.

IV. Les contentions psychologiques

A. Définition

Elles pourraient être définies par les injonctions collectives et répétées adressées à la personne en vue de réduire sa libre mobilité. Il est possible d'en rapprocher ce que l'on pourrait qualifier de "contention humaine" qui associe une contrainte physique humaine à des injonctions de restrictions de déplacements ou de mouvements. Dans ce cas, la personne est observée en permanence par un entourage qui limite sa mobilité, en particulier dans la crainte d'une chute.

 

Encore plus proche de notre propos, Wang (Wang et al. 2022) évalue le rôle des diverses disciplines soignantes dans la prise de décision de contentions physiques. Ainsi, d’après cet auteur, dans une étude menée en soins de longue durée en Chine, seulement 14,72 % des contentions des personnes âgées sont accompagnées d’une prescription médicale. De plus, 77,74% des contentions physiques ont été décidées par des infirmières ou des aides-soignants sans l'intervention d'un médecin.  Le même auteur relève des différences dans les connaissances, attitudes et pratique de ces deux catégories soignantes dans le domaine des contentions et appelle à améliorer la formation des soignants.

 

Wang J, Liu W, Wang H, Zhao Q, Xiao M. Difference of Physical Restraint Knowledge, Attitudes and Practice Between Nurses and Nursing Assistants in Long-Term Care Facilities: A Cross-Sectional Study.

Risk Manag Healthc Policy. 2022 Feb 16;15:243-255.

Le 21 mai 2022

 

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions :

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Allant plus avant, Crutchfield (Crutchfield et al. 2019) avance que l’utilisation de la contention physique éthiquement justifiable exige certaines conditions nécessaires et suffisantes. Ces conditions sont que le médecin ait obtenu un consentement éclairé pour leur application, que leur application soit médicalement appropriée et que la contention soit le moyen le moins restrictif de liberté pour obtenir le bénéfice escompté. C'est une autre question de savoir si leur application est jamais médicalement appropriée, étant donné le manque de preuves de leur efficacité.

Crutchfield P, Gibb TS, Redinger MJ, Ferman D, Livingstone J. The Conditions for Ethical Application of Restraints.

Chest. 2019 Mar;155(3):617-625.

Ainsi une publication française stipule-t-elle que "l'utilisation de contentions physiques, ainsi que chimiques, est soumise à une prescription médicale. C'est une décision médicale, le plus souvent heureusement prise en équipe. Des responsabilités sont engagées lors de sa mise en œuvre" (Carthalade, 2021).

 

Carthalade

C. Liberté et contrainte du patient qui déambule [Freedom and constraint of the ambulatory patient]. Soins Gerontol. 2021 Jan-Feb;26(147):40-44. French.

Le 20 mai 2022 :

 

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions :

https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

Autrement dit, "la contention est une solution difficilement acceptable et pose des problèmes éthiques". (L'infirmier(e) et les soins palliatifs: Prendre soin : éthique et pratiques)

Toute décision de contention (soumise en France à une prescription médicale) ou d’absence de contention doit être clairement notée dans le dossier du patient pour pouvoir justifier ultérieurement du choix retenu, de la démarche professionnelle qui a permis de mesurer le risque inhérent, des modalités de surveillance et de suppléance mises en œuvre pour pallier l’inconfort ajouté (

L'infirmier(e) et les soins palliatifs : Prendre soin : éthique et pratiques).

d) une nouvelle indication s'est faite jour récemment : la contention pour éviter ou limiter les contaminations virales lors de la pandémie de Covid-19 ayant éclos en France au début de l'année 2020 (

Lefebvre des Noëttes Véronique, Vieillir n'est pas un crime !)

Le 19 mai 2022

 

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions :

https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

En 2019, l'OMS attire l'attention sur l'association entre isolement et contentions, en particulier "dans de nombreux services de santé mentale, mais aussi comme forme de punition" (WHO, 2019).

WHO, 2019. Strategies to end seclusion and restraint. WHO QualityRights Specialized training. Course guide. ISBN 978-92-4-151675-4 © World Health Organization 2019

 

a) Qui décide de la pose d'une contention physique ?

A mon arrivée en soins de longue durée en novembre 1991, il était difficile de savoir qui avait posé l'indication : la famille du résident, les infirmières, les aides-soignantes, "l'équipe" ? Une fois mise en place, il était implicite que cette mesure serait irréversible. Depuis lors, les recommandations de 2000 de l'ANAES (HAS) sont venues placer un cadre théorique relativement précis. La contention physique ne doit être instituée et renouvelée que prescrite par un médecin, tracée et remise régulièrement en question. Il ne semble pas en aller ainsi dans nombre de pays.

Ainsi, le dilemme éthique de la décision demeure l'apanage des infirmières dans des publications récentes consultées en 2022 :

En Iran, en Espagne, en Jordanie, en Chine en soins intensifs : Salehi (Salehi et al. 2020), Via-Clavero (Via-Clavero et al. 2019, 2020), Suliman (Suliman et al. 2017), (Cui et al. 2019). En Turquie, toujours en soins intensifs, Kisacik (Kisacik et al. 2020)  évoque la possibilité de mise en place des contentions par des infirmières sans prescription médicale.

 

II. Les contentions architecturales

A. Définition

Elles pourraient être définies comme l'utilisation des locaux à des fins de réduction de la libre mobilité des personnes.

 

B. Modalités pratiques d'utilisation

 

1. Le cas le plus fréquent est l'enfermement du résident dans sa chambre

C'est ce type de contention qui est principalement dénoncé dans le livre de Victor Castanet "Les Fossoyeurs" paru le 26 janvier 2022.

- un matelas de lit au sol à côté du lit :

C'est la préconisation d'Olivier Saint-Jean dans son livre controversé "Alzheimer le grand leurre" écrit avec Éric Favereau et publié le 18 avril 2018.

Le 18 mai 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.

Il est possible de distinguer quatre types de contentions :

- Les contentions physiques ou mécaniques : elles peuvent être appliquées au fauteuil ou au lit du résident. Utilisé isolément, le terme de "contention" renvoie trop facilement à ces seules modalités.

- Les contentions pharmacologiques ou médicamenteuses : elles utilisent des psychotropes, c'est à dire des médicaments psychoactifs sédatifs.

- Les contentions architecturales.

- Les contentions psychologiques.

La contention physique devrait être le dernier recours dans les indications envisagée (Bachmann et al. 2022)

Bachmann L, Vatne S, Mundal IP. Safeguarding patients while implementing mechanical restraints: A qualitative study of nurses and ward staff's perceptions and assessment. J Clin Nurs. 2022 Feb 17. doi: 10.1111/jocn.16249. Epub ahead of print. PMID: 35178794.

Le 17 mai 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.

De quoi rebuter des directions administratives ou soignantes frileuses. Pourtant, si l'on en croit Redmond (Redmond et al. 2022), c'est la compétence liée à l'éducation des infirmières et non leur expérience qui conditionne le plus leurs attitudes et leurs intentions vis-à-vis de la contention.  Ce constat rejoint celui d'Eskandari (Eskandari et al. 2017) dans un contexte malaisien où les infirmières décident de la pose des contentions.

Redmond LG, Hyland PK, Orr PM, White M. Title of research article: An exploration of nurses' knowledge, attitudes and intentions regarding restraint use in elderly residential care facilities. J Nurs Scholarsh. 2022 May 14.

Eskandari F, Abdullah KL, Zainal NZ, Wong LP. Use of physical restraint: Nurses' knowledge, attitude, intention and practice and influencing factors. J Clin Nurs. 2017 Dec;26(23-24):4479-4488.

 

Le 16 mai 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.

 

De manière générale,

on peut distinguer deux types de matériels utilisés :

- des dispositifs prévus à cet effet, clairement identifiés comme des moyens de contention tels que les ceintures pelviennes.

 

- des moyens détournés à des fins de contention, tels qu'un drap utilisé pour sangler une personne ou bien une attache d'un fauteuil à un radiateur.

 

Le 15 mai 2022

 

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.

 

A domicile, en 2020, Scheepmans (Scheepmans 2020) retrouve, en fonction de la définition utilisée, une prévalence entre 7% (Hamers et al. 2016), 9.9% (Beerens et al. 2014)

et 24.7% (Scheepmans et al. 2017, 2018). Mais la prévalence des contentions physiques chez la personne âgée souffrant de troubles cognitifs est estimée à 38% (95% CI 35–42)  (Moermans et al. 2018).

 

Le 14 mai 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.

En 2018, un auteur belge, Moermans (Moermans et al. 2018) introduit la notion de 'involontary treatment" que je traduis volontiers par traitement non désiré à domicile englobant :

les contentions physiques

les mesures pharmacologiques : antidépresseurs, sédatifs

les soins imposés et les médicaments cachés

Cette classification me semble discutable car ne différenciant pas un traitement éventuellement utile et vaccepté de celui qui est inutile et/ou imposé. Je contacte l'auteur pour avoir davantage de précisions. Elle a toutefois le mérite de révéler que des soins non consensuels étaient le plus souvent utilisés (73 % ; IC à 95 % 70-77), les contentions physiques étant présentes dans 38 % des cas (IC à 95 % 35-42). L'utilisation d'un traitement non désiré était associée à la dépendance pour les activités de la vie quotidienne (OR 1,50 ; IC à 95 % 1,33-1,69), aux  troubles cognitifs (1,39 ; IC à 95 % 1,25-1,55), au fardeau des aidants naturels (OR 1,05 ; IC à 95 % 1,01 -1,10) et au vieillissement (OR 0,97 ; IC à 95 % 0,95-0,99). Les aidants naturels (71 %), suivis des médecins généralistes (47 %) ont le plus fréquemment demandé le recours aux soins non désirés et les infirmiers (81 %) l'ont majoritairement appliqué.

Le 13 mai 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.

Ecoutons Poch (Poch et al. 2018) : "La contention ou l’enfermement induisent de graves troubles du comportement et de l’humeur aux conséquences néfastes. À côté de leur disposition architecturale, l’intérêt essentiel des unités Alzheimer réside dans la présence d’une équipe de soins spécialisée, qualifiée, préparée à la prise en soin de ces patients fragiles, suffisante en effectif, motivée, à l’encadrement compétent dans ce soin très particulier — soin qui permet et tient compte aussi de la présence de la famille."

Le 12 mai 2022

Poursuite de la mise à jour de la page relative aux contentions.

La notion de dignité est liée avec le problème de la contetion dans le référentiel de l'HAS de 2021 pour la certification des établissements.

En 2022, le référentiel de l'HAS de 2021 pour la certification des établissements indique sans ambiguïté que la contention mécanique relève d'une décision médicale motivée, c'est-à-dire justifiée explicitement par écrit. Dans le domaine de la psychiatrie qui se superpose parfois avec celui de la psychiatrie, ce référentiel attribue la décision finale au psychiatre.

c) Toutes les solutions de substitution, toutes les alternatives doivent être obligatoirement envisagées pour la contention mécanique selon le référentiel de 2021 de l'HAS pour la certification des établissements.

Le 9 mai 2022

Début de la mise à jour de la page relative aux contentions. Ceci devrait prendre environ quatre mois :

https://www.geriatrie-albi.com/contentionfauteuil.html

Le 7 mai 2022

En France, l'ANSM publie en 2020 (mise à jour en 2021) des recommandations pour assurer la sécurité des patients nécessitant une contention médicale concernant aussi bien les contentions au fauteuil qu'au lit

Le 28 avril 2022

La prochaine visioconférence avec débat sous l’égide de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) aura lieu le mardi 7 juin 2022 de 18 heures à 20 heures (heures françaises de métropole)

Elle sera animée par Valérie Meurou et aura pour titre :

« Ce que les personnes âgées dépendantes peuvent partager avec les personnes en situation de handicap »

 

Inscription souhaitable auprès de bpradines@aol.com

 

Questionnaire anonyme à renseigner dès que possible permettant de mieux connaître vos connaissances et attentes :

https://forms.gle/qFFEFCPxVuRdpTsZ6

Lien Zoom vers la visioconférence :

 

https://tinyurl.com/wa4vr5u4

 

ID de réunion : 827 9214 0837

Code secret : 157809

Trouvez votre numéro local : https://us02web.zoom.us/u/kt8OM9lr1

 

Identité : Valérie MEUROU - 53 ans.

 

 

Signe particulier : en situation de handicap moteur.

Passion : une seule, la Vie.

Expériences : 30 ans de réinvention de soi, au fil des dysfonctionnements fonctionnels d'un corps chahuté par un accident de la voie publique, ses séquelles et les contraintes engendrées au quotidien.

Leitmotiv : défendre les droits des plus vulnérables (personnes âgées / personnes en situation de handicap), porter la parole de celles et ceux qui n'osent pas, qui n'en ont plus la force, la capacité, la volonté ou la possibilité... afin que chacun conserve sa place de citoyen pleine et entière, quels que soient ses choix et modes de vie.

Actions réalisées et/ou en cours : parcours inscrit dans les instances institutionnelles, professionnelles et associatives (Groupes de travail et réflexion ministériels, IGA/IGAS, Conseil Départemental, ARS, MDPH... ASKORIA, Établissements scolaires et/ou de formation, Associations gestionnaires d'Établissements et services - personnes en situation de handicap moteur, sensoriels, troubles du neurodéveloppement... Soutien aux Aidants... Sensibilisation aux conduites addictives / PJJ, Maison d’arrêt... Urbanisme et accessibilité et sécurité, actions de prévention et formations auprès des professionnels de l’accompagnement au quotidien et travailleurs sociaux, co-construction de nouvelles formes d’habitat inclusif pour personnes dépendantes...)

Devise 

: parce que la vie ne s'inscrit pas toujours dans le mouvement, quand elle est synonyme de réinvention de soi, d'ouverture aux autres, quand elle regarde au-delà ce qui dysfonctionne, alors, la différence devient, pour la société, une réelle chance....

Souvenir et Sourire : "Ben ??? A ton âge, t'es toujours en poussette ?"  "Oui, comme ça je vais plus vite que les autres en descente... Waouh c'est super, tu me montres, on fait un tour ? ... ok, allez viens ! (interpellation d'un tout jeune enfant : quand le regard de l'innocence vous donne une vraie leçon de vie...)

 

Le 20 avril 2022

Pradines B.

Déserts médicaux : Les personnes âgées parmi les premières vicimes. Paru initialement dans AgeVillagePro. AgeVillagePro, 13 avril 2022

 

Le 9 avril 2022

 

Association Tarnaise Gérontologie : la  visioconférence-débat du mardi 5 avril 2022.

Le replay :  https://youtu.be/qfRkHfyeyFo

 

 

« Vieillir n’est pas un crime !  Pour en finir avec l’âgisme. »

 

Avec Véronique LEFEBVRE des NOËTTES

Véronique LEFEBVRE des NOËTTES est médecin psychiatre et gériatre à l’APHP depuis 35 ans à l’hôpital Emile Roux de Limeil-Brévannes, grand hôpital de près de 900 lits et place de gériatrie dont elle est la seule psychiatre. Elle a ouvert une des premières consultations mémoire de l’APHP en 1988 avec adossés des ateliers mémoire et des groupes d’aides aux aidants.

Depuis 2001 elle a créé un DU sur la maladie d’Alzheimer et démences apparentées à l’UPEC, puis un DU d’éthique et numérique en 2021,

Elle est enseignante et chercheure à l’UPEC mais aussi dans de nombreuses universités.

Elle est membre du conseil scientifique de l’espace éthique de l’APHP, espace régional d’IDF et national sur les maladies neuro-évolutives avec Emmanuel Hirsch et Fabrice Gzil.

Par ailleurs elle a soutenu une thèse de philosophie pratique et d’éthique médicale en 2016 sur le sentiment d’exister des malades d’Alzheimer : « esprit es-tu là ? » sous la direction d’Éric Fiat, elle est donc Docteure en Philosophie pratique et Ethique médicale UGE.

Enfin elle est Co-directeure du département de recherche Ethique Biomédicale au Collège des Bernardins.

Elle a reçu en 2014 et 2017 le prix d’éthique Pierre Simon et en 2020 le prix Littré Paul Fleury

Elle a publié de nombreux articles et livres.

UPEC :  Université Paris-Est Créteil

UGE : Université Gustave Eiffel

 

 

Le 28 mars 2022

Peut-on choisir sa mort ?

https://www.geriatrie-albi.com/Couv_PEUT_ON%20CHOISIR.pdf

 

Le 28 février 2022

 

L’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG)

 

L’Association Tarnaise de Gérontologie a vu le jour le 22 février 2001.

 

Au départ, elle rassemblait des médecins du Tarn, essentiellement gériatres, dans trois buts principaux :

L’amélioration des connaissances et des projets dans le domaine de la gériatrie.

La demande de moyens humains et matériels indispensables à la dignité des personnes âgées.

La rupture de l'isolement des acteurs de soins en encourageant les réseaux et la coordination gérontologique.

 

Depuis lors, l’association a évolué. Elle est désormais ouverte à toute personne intéressée par le sort des personnes âgées, quelle que soit sa profession ou sa localisation géographique.

L’arrivée des visioconférences a permis un nouveau développement depuis le 8 décembre 2020 dans le sens de l’ouverture de débats qui se veulent constructifs car faisant discuter de thèmes variés par des participants divers.

 

Trois exemples de conférences publiques :

« Personnes âgées : le bouleversement historique qui éclaire le présent » par Bernard Pradines le 28 mai 2021 : https://youtu.be/1ry5UIZsge8

« Le cinquième risque par » par Joëlle Le Gall le 22 octobre 2021 :

https://tinyurl.com/5aae5cvs

« La place des vieux dans la société : passé, présent » par Philippe Albou le 16 novembre 2021 : https://tinyurl.com/2p878jc2

 

Une cotisation annuelle facultative de dix Euros vise seulement à un geste symbolique envers les intervenants.

 

Toute proposition est la bienvenue à mailto:bpradines@aol.com

 

Le 6 février 2022

 

Extrait : « Au début de ma carrière, j’ai vendu des baskets chez Go Sport. Eh bien, gérer des personnes âgées en maison de retraite, c’est exactement comme vendre des baskets. »

Castanet, Victor. Les fossoyeurs : Révélations sur le système qui maltraite nos aînés (Documents) (French Edition) (p. 123). Fayard. Édition du Kindle.

 

 

Le 28 janvier 2022

Replay de la visioconférence du 25 janvier 2022 sur le programme ICOPE

 

Le 25 janvier 2022

 

Cancer et personnes âgées, évaluation : le G8

https://www.arcagy.org/infocancer/en-savoir-plus/le-cancer/les-echelles-de-performance-l-etat-general/les-moyens-d-evaluation.html/

 

Le 12 janvier 2022

 

Lettre 134 de janvier 2022 de l’Association Roger Garin

 

 

Le 8 janvier 2022

 

En visioconférence sous l’égide de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) :

 

Limiter le nombre de personnes âgées dépendantes : le programme ICOPE présenté par le professeur Bruno Vellas

Le mardi 25 janvier 2022 de 18 heures à 20 heures (heures de métropole française)

 

L’ATG vous invite à cette réunion Zoom planifiée ouverte à tout public.

Entrée en séance à partir de 17 heures 45 après inscription auprès de bpradines@aol.com

Lien vers la visioconférence :

https://tinyurl.com/yc3cfytm

ID de réunion : 871 1783 1163

Code secret : 537393

Trouvez votre numéro local : https://us02web.zoom.us/u/kdYv6Zc1X8

 

Le Professeur Bruno Vellas

Né le 10 Mai 1957 à Toulouse, le Professeur Bruno Vellas est coordonnateur du Gérontopôle à Toulouse, Chef de service du département de médecine interne et de gériatrie du CHU de Toulouse, responsable du CMRR (Centre de mémoire de ressource et de recherche clinique de la maladie d'Alzheimer) à l’Université de Toulouse et membre de l’unité Inserm U1027.

Le Professeur Vellas est à l’origine de l’EADC (European Alzheimer Disease Consortium), il coordonne le réseau du CeNGEPS sur la maladie d’Alzheimer et a présidé la société mondiale de Gérontologie et de Gériatrie.

Il a obtenu son diplôme de médecine et de professeur à l’université Paul Sabatier de Toulouse. Depuis plus de quinze ans, il est très impliqué dans l'activité de recherche autour de la maladie d'Alzheimer et a publié plus de 500 articles dans des revues internationales.

Il est membre du comité scientifique de nombreuses revues scientifiques internationales.

Il est le principal investigateur de nombreux essais thérapeutiques internationaux sur la maladie d'Alzheimer.

Il est membre correspondant de l’Académie de Médecine.

Source de cette biographie : https://tinyurl.com/2p82a62v

 

En savoir davantage quant à ICOPE : https://cloud.leviia.com/s/Sqei8KEfkoEXcMX

 

Le 3 janvier 2022

 

Obésité : une évaluation du risque au-delà de l’obésité :

 

https://www.geriatrie-albi.com/edmonton-obesity-staging-system-staging-tool.pdf

 

Source : Sharma AM, Kushner RF. A proposed clinical staging system for obesity. Int J Obes (Lond). 2009 Mar;33(3):289-95. doi: 10.1038/ijo.2009.2. Epub 2009 Feb 3. PMID: 19188927.

 

Le 28 décembre 2021

En 2020, Chou et al. tentent d’évaluer l'effet négatif de l'utilisation de la contention physique dans les suites de l’hospitalisation des patients âgés.

Il s’agit de sujets âgés de 65 ans et plus qui ont été admis entre avril et décembre 2017 dans un hôpital de Taïwan.

4 352 participants (âge moyen 78,7 ± 8,7 ans, 60,2 % d’hommes) ont été inclus et 8,3 % ont subi une contention physique. Les résultats de la régression logistique multivariée ont montré que les sujets soumis à des contraintes physiques étaient plus à risque de déclin fonctionnel (risque relatif ajusté 2,136, intervalle de confiance à 95 % 1,322-3,451, p = 0,002), des séjours hospitaliers plus longs (risque relatif ajusté 5,360, intervalle de confiance à 95 % 3,627-7,923, p<0,001) et mortalité (risque relatif ajusté 4,472, intervalle de confiance à 95 % 2,794-7,160, p<0,001) après ajustement pour les covariables. Ainsi l'utilisation de contraintes physiques pendant l'hospitalisation a augmenté le risque de suites hospitalières défavorables, telles qu'un déclin fonctionnel, une durée d'hospitalisation plus longue et une mortalité accrue. Il convient toutefois de rester prudent devant ces résultats du fait d’une possibilité de causalité inverse.

 

Le 25 décembre 2021

Lien vers le compte-rendu de l’enquête albigeoise sur la désertification médicale et l’opportunité d’un centre de santé :

https://www.youtube.com/watch?v=NIFqHWn0les

 

 

Le 11 décembre 2021

Le bouleversement historique qui éclaire le présent :

https://www.youtube.com/watch?v=1ry5UIZsge8

 

Le 10 décembre 2021

 

Quand les choses sont bien dites

Véronique Lefebvre des Noëttes animera une visioconférence le mardi 5 avril 2022 de 18 heures à 20 heures sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie. S'inscrire gratuitement auprès de bpradines@aol.com

 

Paru en 2021 :

 

                     https://www.geriatrie-albi.com/image_0423347_20211201_ob_52ee3a_vieillir-n-est-pas-un-crime.jpg

 

 

Le 26 novembre 2021.

- Pradines B. Visioconférence à Martres-Tolosane (31 – France) sur la dernière loi de fin de vie et les personnes âgées le 26 novembre 2021.

 

    Le 17 novembre 2021

 

Lien vers le replay de la visioconférence-débat du 16 novembre 2021 animée par le Dr Philippe Albou sur le thème :

 

« La place des vieux dans la société : passé, présent »

 

https://www.youtube.com/watch?v=FVvtZnkWcG0

 

Les diapositives seules sont disponibles à l’adresse suivante :

https://www.geriatrie-albi.com/Conference_ALBI_16-11-21.pdf

 

Des références sont accessibles par liens dans le document suivant :

https://www.geriatrie-albi.com/References_ALBI_16-11-21.pdf

 

Rappel : qui est Philippe Albou ?

Gériatre et psychogériatre à St-Amand-Montrond (Cher).

Historien de la médecine, il est l’auteur d'articles et de livres portant sur l'histoire de personnes âgées, en particulier « L'image des personnes âgées à travers l'histoire » (1999) et « Alzheimer, Pick, Cotard et les autres. Une histoire de la psychogériatrie à travers les éponymes » (2005).

 

Le 16 novembre 2021

Mise à jour du curriculum vitae de l’auteur et actualisation des liens vers les documents écrits et vidéos.

 

Le 1er novembre 2021

 

Dépression et douleur au grand âge : ne pas oublier l’autre sans l’une.

Une nouvelle avenue commune physiopathologique pour nous le rappeler :

 

Le vieillissement est un processus inévitable et représente l'accumulation d'altérations corporelles au fil du temps. La dépression et la douleur chronique sont très répandues chez les personnes âgées. On estime que 13 % de la population âgée souffrira simultanément des deux affections. De plus en plus de preuves suggèrent que la neuroinflammation joue un rôle essentiel dans la pathogenèse de la dépression et de la douleur chronique. En dehors des mécanismes physiopathologiques communs, cependant, les deux entités ont plusieurs liens cliniques. Leur prise en charge est difficile pour le médecin de la douleur ; cependant, des approches pharmacologiques et non pharmacologiques sont disponibles et peuvent être utilisées lorsque les deux conditions sont comorbides chez les patients âgés.

 

Source :

Zis P, Daskalaki A, Bountouni I, Sykioti P, Varrassi G, Paladini A. Depression and chronic pain in the elderly: links and management challenges. Clin Interv Aging. 2017 Apr 21;12:709-720.

 

Le 6 juillet 2021 : Pradines B. Participation au rapport sur l’EHPAD de demain en mai 2021 , contribution personnelle : https://www.geriatrie-albi.com/Ehpad_du_futur_contribution_PRADINES_Bernard.pdf

 

Le 9 juin 2021 - L’outil STOPP/START en version informatique : http://stoppstart.free.fr/

 

Le 21 avril 2021

Dire que le passé éclaire le présent est un truisme. En quoi ceci est-il pertinent pour mieux comprendre les personnes âgées contemporaines, en particulier quant au recours à des établissements spécialisés ? Une évolution à rebours des désirs des intéressés dans les enquêtes d’opinion. Sans parler de leur vie solitaire croissante. Comment ceci est-il possible ?

Pour en discuter, je vous invite à une nouvelle visioconférence que j’animerai le vendredi 28 mai 2021 de 18 heures à 20 heures (heures de métropole française) sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie :

Personnes âgées : le bouleversement historique qui éclaire le présent

Inscription à bpradines@aol.com

 

 

Le 8 avril 2021

Selon Georges Lambert, ancien gériatre, l'assentiment en USLD et en EHPAD est le nom du savoir-faire des soignants dans le prendre soin.

Il en parlera et échangera autour de ce thème lors d’une visioconférence le jeudi 8 avril 2021 de 20h30 à 22h30 (heures de Paris) sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie.

Comprendre l'assentiment quand le consentement est impossible

L'assentiment en USLD et en EHPAD est le nom du savoir-faire des soignants dans le prendre soin.

 

Inscription à bpradines@aol.com

 

Le 8 avril 2021

 

Non, résolument non !

Bernard Pradines

 

Ancien gériatre, j’émets les plus vives réserves quant à une évolution rétrograde de la loi de 2016 concernant les soins lors de la fin de la vie. Pour moi l’aide active à mourir, qui prévoit des mesures radicales telles que l’euthanasie et le suicide médicalement assisté, ne peut être intégrée à une stratégie palliative.

 

Reste à pouvoir appliquer à bon escient les dispositions de la loi citée ci-dessus dont une sédation profonde dans les cas précis qui le requièrent.  La pratique m’a montré la tendance diffuse de notre société à trouver embarrassante la persistance d’états de dépendance censés coûter cher dans sa course effrénée à la rentabilité et au profit. Si les uns y recourent, pourquoi pas les autres qui n’ont pas encore compris qu’ils sont onéreux et que leur image fait souffrir la société et leur famille ?

 

L’Histoire et l’émergence des Droits de l’Homme nous ont enseigné le rejet des pratiques expéditives et nous a conduits à aller plus loin : vers le respect de la vie des citoyens âgés vulnérables. Je souhaite que ces personnes, de plus en plus nombreuses, terminent leur vie dans la dignité, c’est-à-dire respectées, correctement accompagnées et soignées jusqu’au bout.

 

C’est pourquoi je partage les objectifs de la SFAP* et ses objections quant au récent projet de loi visant à procurer une « aide active à mourir ».

 

*SFAP

 

Le 28 mars 2021

 

Sans me livrer à une vraie revue de littérature, je repère les publications qui me semblent dignes d’intérêt depuis le 18 mars 2021 dans le listing quotidien de Kamps et Hoffmann : https://covidreference.com/top10

 

A noter que les mises à jour de cette page ne feront pas systématiquement l'objet d'un avis de publication par courriel comme les autres articles. Depuis le 3 avril 2021, une phrase en bleu en français introduit les références choisies.

 

https://free-geriatrics.overblog.com/2021/03/references-notables-de-bibliographie-sur-la-covid-19.html

 

   Le 18 mars 2021 :

 

Je souhaite vous inviter à une visioconférence sur un sujet d'actualité qui exige réflexion. 

 

Cette visioconférence a lieu sous l'égide de l'Association Tarnaise de Gérontologie et est ouverte à tous publics ; elle aura lieu le mercredi 24 mars 2021 de 18 heures à  20 heures (heures de métropole française) sur le thème suivant :

« La philosophie des soins à l’épreuve de la covid-19 »

L’animateur en sera Christophe Pacific, qualifié enseignant chercheur / maitre de conférence en Sciences infirmières, Docteur en Philosophie de l’Ecole Ethique de la Salpêtrière (Paris – France), enseignant à l’IFSI d’Albi (France).

Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire à bpradines@aol.com

 

 

  Le 16 mars 2021

Covistress : faire état du stress de celles et ceux qui travaillent dans le secteur de l'aide et des soins au grand âge

Au travers du questionnaire

anonyme en lien ci-dessous, le CHU de Clermont-Ferrand souhaite étudier l’impact du COronaVIrus sur votre vie et votre STRESS, en particulier sur le travail et la vie personnelle. Même si vous n’avez pas eu de contact avec une personne porteuse du virus, l’impact que peut avoir cette épidémie sur votre vie est intéressant pour faire un bilan du retentissement de la pandémie sur les aidants professionnels. Cette étude est une collaboration internationale entre plusieurs Institutions (Centres Hospitaliers Universitaires, Universités, CNRS, Santé au Travail).

Si vous travaillez auprès des personnes âgées, vous choisirez : " Vous travaillez dans le secteur de l'Aide et des soins liés au grand âge"

 

https://covistress.org/

Le 11 mars 2021

 

Avis rédigé par le Dr Claire MAHEU, praticien hygiéniste -CH d’Albi sur la base des articles scientifiques et échanges avec experts au 11 mars 2021

 

https://www.geriatrie-albi.com/vaccinASTRA-ZENECA-pourquoi-pas.pdf

 

Le 1er mars 2021 :

La contention mécanique est dangereuse

 

La revue des incidents et accidents de matériovigilance déclarés à l’ANSM, sur la période du 1er janvier 2011 au 10 décembre 2019, sur des dispositifs médicaux de contention, a permis de faire le point sur les dispositifs médicaux de contention au fauteuil et au lit.

 

Parmi les contentions connues, mécanique, architecturale, médicamenteuse et psychologique, la première d’entre elles continue à occasionner la mort de personnes, en particulier âgées.

 

C’est ce que relève le rapport de l’ANSM de novembre 2020.

 

Parmi le observations relevées, l’absence de maintien pelvien au fauteuil apparait comme une erreur pouvant mener à la strangulation ou à la compression thoracique.

 

Bien sûr, il ne faut pas s’en tenir à cette considération de bon sens et prendre connaissance des accidents décrits et des recommandation prescrites contenues dans le document en lien ci-dessous.

 

Ces considérations rejoignent les résultats d’études déjà publiées.

 

A noter que les contentions utilisées chez les personnes âgées sont généralement effectuées au fauteuil et au lit mais non sous la forme de « couchage de contention ».

 

https://ansm.sante.fr/content/download/186673/2444527/version/1/file/20201110_Rapport-Contention.pdf

 

Le 21 février 2021 : Les cris à eux-seuls représentent un défi. Ils ne doivent pas être mis par facilité sur le seul compte de la démence. Il convient de les analyser comme le suggère Jean-Marie Gomas, en particulier à l’aide de la grille DECLIC.

 

Le 19 février 2021 : Prioriser la vaccination anti-COVID-19 des personnes âgées : le retour de l'âgisme ?

 

Le 4 janvier 2021 : communiqué de l’Association Tarnaise de Gérontologie (ATG) :

 

http://geriatrie-albigeois.over-blog.com/2021/01/communique-de-presse-de-l-association-tarnaise-de-gerontologie.html

 

Le 20 décembre 2020 :

Thierry Marmet est professeur associé de médecine palliative à l’Université Toulouse III

 

Extrait :

 

« Sachant qu’environ une personne sur huit vivant en France se trouve en dessous du seuil de pauvreté… cela commence à concerner beaucoup de monde.

 

Parallèlement l’offre de soins s’est aussi dégradée tant dans les dispositifs de premier recours qu’à l’hôpital. L’épidémie de Covid-19 en est un douloureux témoignage. L’âge pourrait être devenu un facteur discriminant d’accès aux soins de réanimation. »

 

Texte complet :

 

http://www.geriatrie-albi.com/19-12-20_Discrimination_Thierry-Marmet.pdf

 

Le 30 novembre 2020 :

 

Tsuji (Tsuji et al, 2020) émet l'hypothèse que la lombalgie, qui est la maladie la plus courante chez les personnes âgées, est associée à la fragilité et / ou à la sarcopénie et contribue à la progression de l'une ou l'autre condition. L’objectif était d'évaluer la relation entre la lombalgie, la sarcopénie et la fragilité chez les adultes âgés vivant à domicile dans la population japonaise rurale.

 

730 participants âgés de 65 ans et plus ont été recrutés. Ils ont été examinés entre novembre 2016 et décembre 2018. L'Oswestry Disability Index (ODI) a été utilisé pour évaluer quantitativement la lombalgie et les scores ont été comparés pour les groupes fragiles définis par la version japonaise de l'étude sur la santé cardiovasculaire et les groupes de sarcopénie par le groupe de travail asiatique pour la sarcopénie 2019.

 

Parmi 730 participants, la prévalence de la lombalgie était de 57,8 %. Il y avait des différences significatives dans les scores de l’échelle d’incapacité d’Oswestry (ODI) [1] entre les groupes robustes, pré-fragiles et fragiles (p <0,001). L'analyse de régression logistique a montré que la prévalence de la lombalgie et les scores ODI étaient significativement associés à la fragilité après ajustement pour l'âge, le sexe et l'indice de masse corporelle (odds ratio 3,41, intervalle de confiance à 95% 1,39-8,39, p = 0,008 et odds ratio 1,06, intervalle de confiance à 95% 1,04-1,09, p <0,001, respectivement).

 

Il existe une association étroite entre lombalgie et fragilité. Non seulement le déclin de la fonction physique mais aussi des facteurs neuropsychiques, y compris la douleur chronique, constituent un cercle vicieux de fragilité chez les personnes âgées vivant à domicile.

 

Tsuji S, Shinmura K, Nagai K, Wada Y, Kusunoki H, Tamaki K, Ito M, Sano K, Amano M, Hasegawa Y, Kishimoto H, Maruo K, Iseki T, Tachibana T. Low back pain is closely associated with frailty but not with sarcopenia: Cross-sectional study of rural Japanese community-dwelling older adults. Geriatr Gerontol Int. 2020 Nov 27. doi: 10.1111/ggi.14100. Epub ahead of print. PMID: 33245209.

 

[1] En français à l’adresse : https://fedris.be/sites/default/files/assets/FR/Documentation_medicale/Documentation_lombalgie/Autres/oswestryfr.pdf

Traduction en français par l’Agence fédérale belge des risques professionnels

 

Le 29 novembre 2020

 

Echelle d’incapacité d’Oswestry (ODI) pour les lombalgies (traduction en français par l’Agence fédérale belge des risques professionnels)

 

Le 14 novembre 2020

 

Pendant la quarantaine, les patients souffrant de douleur chronique ont été contraints de rester à la maison et de nombreux patients qui auraient dû bénéficier d’une consultation spécialisée ont choisi de demeurer à domicile par peur d'une infection au COVID-19. 

Maintenant que la quarantaine est levée dans de nombreuses régions de Chine, beaucoup hésitent encore à demander des soins de santé en présentiel. Nous devons envisager des stratégies pour encourager les personnes ayant des problèmes de santé à les prendre en considération, éventuellement grâce au recours à la télémédecine. Dans le même temps, les prestataires de soins doivent savoir que la douleur peut être liée à une infection au COVID-19 sous des présentations variées, soit comme un signe précoce d'infection, soit comme une séquelle d'infection et d'effets iatrogènes tels que l'alitement prolongé et le stress psychologique. 

Enfin, la douleur peut très bien être une manifestation d'un processus non lié au COVID-19. Nous devons nous préparer à voir davantage de patients qui ont contracté une infection au COVID-19 à la clinique de la douleur alors que l'épidémie a ralenti.

Source : Song XJ, Xiong DL, Wang ZY, Yang D, Zhou L, Li RC. Pain Management During the COVID-19 Pandemic in China: Lessons Learned. Pain Med. 2020 Nov 7;21(7):1319-1323. doi: 10.1093/pm/pnaa143. PMID: 32321173; PMCID: PMC7188156.

Le 13 novembre 2020 :

 

AINS et maladie thromboembolique

Depuis quelques années, l'attention est attirée sur le risque augmenté de maladie thromboembolique (MTE) chez les patients sous antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS). C’est ce que propose Ungprasert[1] dans sa revue systématique de la littérature et sa métaanalyse en 2015. Pour Schmidt[2], ce risque accru concerne aussi des patients ne présentant pas de facteur de risque de MTE. Pour ce dernier auteur, le risque est multiplié par deux ou davantage pour les AINS classiques et pour les inhibiteurs de la COX2.

Pour Lee, ce risque est augmenté chez des patients souffrant de gonarthrose, à l'exception du naproxène[3].

En 2020, Kinsey[4] retrouve que l’utilisation récente des AINS est associée à un risque accru de MTE par rapport à la non-utilisation, mais l'association est nulle ou diminuée par rapport à l'initiation par le paracétamol. D’après cet auteur, les risques élevés de MTE associés à l'utilisation d'AINS dans les études observationnelles peuvent en partie refléter des risques de base différents chez les personnes ayant besoin d'analgésiques et peuvent surestimer le risque encouru par les patients par rapport aux alternatives pharmacologiques.

En conclusion, il semble utile de considérer le risque accru de MTE chez des patients relevant d’un traitement antalgique par paracétamol ou AINS, que le mécanisme physiopathologique soupçonné soit lié à ces thérapeutiques ou au terrain sous-jacent.

 

[1] Ungprasert P, Srivali N, Wijarnpreecha K, Charoenpong P, Knight EL. Non-steroidal anti-inflammatory drugs and risk of venous thromboembolism: a systematic review and meta-analysis. Rheumatology (Oxford). 2015 Apr;54(4):736-42. doi: 10.1093/rheumatology/keu408. Epub 2014 Sep 24. PMID: 25252703

[2] Schmidt M, Christiansen CF, Horváth-Puhó E, Glynn RJ, Rothman KJ, Sørensen HT. Non-steroidal anti-inflammatory drug use and risk of venous thromboembolism. J Thromb Haemost. 2011 Jul;9(7):1326-33. doi: 10.1111/j.1538-7836.2011.04354.x. PMID: 21592304.

[3] Lee T, Lu N, Felson DT, Choi HK, Dalal DS, Zhang Y, Dubreuil M. Use of non-steroidal anti-inflammatory drugs correlates with the risk of venous thromboembolism in knee osteoarthritis patients: a UK population-based case-control study. Rheumatology (Oxford). 2016 Jun;55(6):1099-105. doi: 10.1093/rheumatology/kew036. Epub 2016 Mar 15. PMID: 26983451; PMCID: PMC6281031.

[4] Kinsey TL, Stürmer T, Funk MJ, Poole C, Simpson RJ, Glynn RJ. Incidence of venous thromboembolism following initiation of non-steroidal anti-inflammatory drugs in U.S. women. Rheumatology (Oxford). 2020 Sep 1;59(9):2502-2511. doi: 10.1093/rheumatology/kez653. PMID: 31990357; PMCID: PMC7449805.

 

Le 11 septembre 2020 :

Le vaccin classique ZOSTAVAX*, commercialisé en France, est crédité d’une efficacité préventive de l’ordre de 50 % [2,3]. Une nouvelle formulation inclut une sous-unité inédite (HZ/su) associant une glycoprotéine E (IgE) et un adjuvant stimulant les cellules T. Il s’agit du SHINGRIX*, qui semble nettement plus efficace que le ZOSTAVAX* chez les plus de 60 ans. A noter que seul le ZOSTAVAX* est actuellement commercialisé en France. Le SHINGRIX* doit encore être évalué quant à son efficacité clinique et à ses effets adverses ; son immunogénicité est forte et les effets secondaires les plus fréquents sont représentés par la douleur au site d’injection sans autre conséquence grave [4]. Cet effet local semble plus important avec la voie sous-cutanée qu’avec la voie intramusculaire [5,6]. Les autres effets indésirables constatés sont la fatigue, les céphalées, les myalgies et les frissons [7]. Enfin, deux cas de pathologies en relation avec l’immunité ont été attribués à la vaccination pratiquée chez 634 personnes en phase III [8]. Il est désormais disponible en Allemagne depuis 2018 mais non en France.

Le 6 septembre 2020 : mise à jour, essentiellement de forme, de la page relative aux troubles du comportement : http://geriatrie-albi.com/CAP.html

Le 22 août 2020 :

Sommes-nous égaux face à la douleur de nos semblables ?

 

Bernard Pradines

 

L’étude de l’empathie à la douleur passe désormais par l’imagerie cérébrale de ceux à qui on présente l’image d’une personne souffrante. Pour les soignants, ces résultats doivent encourager à l’écoute et à l’interdisciplinarité lors la détection et de l’évaluation de la douleur.

 

C'est ce que nous suggère déjà l'étude d’Osborn publiée en 2009 (Osborn et al, 2009). Des images ou de courts clips montrant des situations douloureuses sont présentés à des sujets non douloureux. Approximativement un tiers d'entre eux font état d'une authentique expérience douloureuse lors du visionnement de ces scènes. Parmi les « répondeurs », dix d'entre eux sont comparés à dix « non-répondeurs » dans une étude avec IRM encéphalique. On présente alors à tous les sujets des images fixes de situations douloureuses. Les répondeurs activent des aires cérébrales en relation avec les sensations et les émotions éprouvées lors d'une expérience douloureuse. Ceci contraste avec les non-répondeurs qui activent très peu ces zones.

 

Cette étude est fort instructive quant aux disparités observées lors de l'hétéroévaluation de la douleur chez la personne âgée non verbalisante

 

La subjectivité de l'observateur est un élément majeur de l'appréciation clinique. Ces constats demandent encore à être précisés. Mais il est troublant de constater que des marqueurs d’imagerie encéphalique d’empathie à la douleur peuvent être différents selon un critère aussi trivial que l’attractivité du visage (Kopis et al, 2020). Tremblay retrouve aussi des variations interindividuelles face à des représentations faciales de douleur (Tremblay et al, 2020). Autre exemple, une relation entre empathie à la douleur d’autrui et le fait d’être un consommateur excessif d’alcool a été mise en évidence par Rae (Rae et al, 2020). L’épilepsie essentielle pourrait aussi jouer un rôle (Jiang et al, 2020) négatif sur l’empathie à la douleur.

 

Ainsi, les résultats de diverses études récentes sont troublants et pourraient nous aider, encore timidement, à comprendre pourquoi nous n’avons pas tous la même aptitude à ressentir la douleur d’autrui. Ceci aura des conséquences philosophiques, anthropologiques et psychologiques considérables. Pour les soignants, c’est la modestie individuelle qui est au rendez-vous du travail en équipe et de l’écoute des autres témoins de la personne douloureuse.

 

Références :

 

Osborn J, Derbyshire SW.

Pain sensation evoked by observing injury in others. Pain. 2010;148(2):268-274. doi:10.1016/j.pain.2009.11.007

Kopiś

N, Francuz P, Zabielska-Mendyk E, Augustynowicz P. Feeling Other People's Pain: An Event-Related Potential Study on Facial Attractiveness and Emotional Empathy. Adv Cogn Psychol. 2020;16(2):169-175. Published 2020 May 29. doi:10.5709/acp-0294-8

Tremblay MB, Marcoux A, Turcotte V, et al. I Can But I Shall Not Always Be Empathic [published online ahead of print, 2020 Aug 5]. Psychol

Rep. 2020;33294120945180. doi:10.1177/0033294120945180

Rae CL, Gierski F, Smith KW, et al. Differential brain responses for perception of pain during empathic response in binge drinkers compared to non-binge drinkers. Neuroimage Clin. 2020;27:102322. doi:10.1016/j.nicl.2020.102322

Jiang Y, Zhu M, Yu F, Wang K. Impaired empathy in patients with idiopathic generalized epilepsy: An event-related potentials study [published online ahead of print, 2020 Jul 18]. Epilepsy Behav. 2020;111:107274. doi:10.1016/j.yebeh.2020.107274

 

Le 18 août 2020 :

Dans la page relative au schéma corporel :

http://geriatrie-albi.com/bonhommedouleur.html

- la pratique ancienne de documents situés près du lit du malade ou du résident a été largement supprimée. Aussi, il conviendra de disposer ce schéma dans un endroit différent mais situé à la vue du plus grand nombre d’intervenants.

Le 17 août 2020 :

 

Droits de la famille :

Une question fréquente : comment accéder au dossier médical d'un parent décédé.

 

Voir : 

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000601005&dateTexte=&categorieLien=id

Voir aussi : https://www.cada.fr/administration/dossier-m%C3%A9dical-dun-ayant-droit dont les références 20150661 et 20161232 dans lesquels vous trouverez « la composition de l’ordre successoral »

Le 16 août 2020 :

 

Droits de la personne âgée :

Dans les établissements pour personnes âgées, l’exemple du département du Tarn (France) :

Dans le département, du Tarn, il est possible de s'adresser à cinq personnes depuis le 17 juin 2020 : désignation de personnes qualifiées par la préfecture du Tarn, l’ARS du Tarn et le Conseil Départemental du Tarn.

C'est peu dire que les droits des personnes âgées vulnérables sont mal connus. Par exemple en cas de volonté de recours contre une décision les concernant dans un différend avec un établissement. On peut penser bien sûr d'abord à un placement en contrainte. Pour cela, la loi a pourtant prévu une disposition demeurée confidentielle : la personne qualifiée.

Article L311-5 du Code de l'action sociale et des familles :

« Toute personne prise en charge par un établissement ou un service social ou médico-social ou son représentant légal peut faire appel, en vue de l'aider à faire valoir ses droits, à une personne qualifiée qu'elle choisit sur une liste établie conjointement par le représentant de l'Etat dans le département, le directeur général de l'agence régionale de santé et le président du conseil général. La personne qualifiée rend compte de ses interventions aux autorités chargées du contrôle des établissements ou services concernés, à l'intéressé ou à son représentant légal dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat ».

Source : http://tinyurl.com/n8lygpe

Le 21 juillet 2020 :

Mise en ligne de la lettre n°133 de l’association Roger Garin :

 

http://www.geriatrie-albi.com/lettreARG133.pdf

 

Le 19 juillet 2020 :

Masques

 

Une nouvelle publication d’étude concernant le masquage généralisé : en mars 2020, le Mass General Brigham, la plus grande organisation de soins de santé du Massachusetts (12 hôpitaux, plus de 75000 employés), a mis en place un masquage universel de tous les travailleurs de la santé et des patients à l’aide de masques chirurgicaux. Pendant la période de pré-intervention, le taux de positivité du SARS-CoV-2 a augmenté de façon exponentielle, avec un temps de doublement des cas de 3,6 jours. Au cours de la période d'intervention, le taux de positivité a diminué linéairement de 14,65% à 11,46%, avec une baisse moyenne pondérée de 0,49% par jour et une variation nette de la pente de 1,65% de baisse supplémentaire par jour par rapport à la période pré-intervention.

 

Source :

 

Wang X, Ferro EG, Zhou G, Hashimoto D, Bhatt DL.

 Association Between Universal Masking in a Health Care System and SARS-CoV-2 Positivity Among Health Care Workers. JAMA. 2020 Jul 14. PubMed: https://pubmed.gov/32663246. Full-text: https://doi.org/10.1001/jama.2020.12897

 

La douleur après l’orage

Selon Vittori (Vittori et al, 2020), les conséquences prévisibles à long terme de la Covid-19 devraient être anticipées.

Première stratégie : l'anticipation des risques posés par une pandémie de COVID-19 pour les patients et les professionnels de santé. Les autorités devraient être incitées à mobiliser des ressources à ces fins et à réunir des équipes multidisciplinaires à mesure que la pandémie augmente et commence à se dissiper, pour identifier les patients et les professionnels les plus vulnérables afin de gérer leurs problèmes de santé mentale.

La deuxième stratégie consiste à surveiller les survivants du SDRA de la COVID-19 pour identifier les facteurs de risque de développement d’un état de stress post-traumatique (ESPT), d’une douleur chronique et d'un syndrome de type fibromyalgique. Cette surveillance devrait être dotée d’outils thérapeutiques (pharmacologiques, psychologiques et professionnels) visant à atténuer le risque de développer un syndrome douloureux et ses séquelles.

La troisième et dernière stratégie devrait  se concentrer sur la planification d'études multidisciplinaires et multicentriques pour identifier la prévalence et l'histoire naturelle des incapacités physiques et psychologiques, y compris la douleur chronique et d'autres séquelles à long terme chez les survivants du SDRA du COVID-19 afin d'évaluer l’efficacité des traitements mis en œuvre.

Source :

Vittori A, Lerman J, Cascella M, et al. COVID-19 Pandemic Acute Respiratory Distress Syndrome Survivors: Pain After the Storm? Anesth Analg. 2020;131(1):117-119.

 

Le 30 juin 2020 :

 Covid-19 et douleurs

L’infection par le SARS-CoV-2 est susceptible de provoquer des douleurs aigues à types de myalgies, arthralgies, douleurs abdominales, céphalées et douleurs thoraciques. Il reste à évaluer le risque de douleurs chroniques, potentiellement plus fréquentes chez les personnes âgées, après  tout séjour en réanimation pour syndrome de détresse respiratoire aiguë. Des aspects spécifiques à la Covid-19 pourraient concerner des troubles neurologiques susceptibles d’entrainer des neuropathies, des effets indésirables neurogènes des médicaments tels qu’antiviraux et hydroxychloroquine, enfin les états de stress post-traumatiques accrus par la distanciation tout au long du parcours de soin et l’isolement vestimentaire des soignants.

Source: 

Lambru G, Elias LA, Yakkaphan P, Renton T. Migraine presenting as isolated facial pain: A prospective clinical analysis of 58 cases [published online ahead of print, 2020 Jun 17]. Cephalalgia. 2020;333102420933277. doi:10.1177/0333102420933277

Lien vers le document complet :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7261464/

 

Le 4 mai 2020 :

Evaluation de la qualité du sommeil d’après l’université de Laval (Québec) : le score ISI

Score ISI (Index de Sévérité de l’Insomnie)

Depuis le 17 mars 2020 : désormais notre blog GérontoLiberté est totalement orienté contre le Covid-19 : http://free.geriatrics.overblog.com/

·         le 8 février 2020 : lettre 132 de l'ARG

·         le 8 décembre 2019. La lettre n°131 de l'Association Roger Garin

·       le 8 décembre 2019 :

Résultats surprenants d’une étude portant sur l'ensemble de la population âgée de 65 ans ou plus au Danemark.


De nombreuses publications font état d’un usage moindre des opioïdes chez les personnes âgées démentes. Aussi, les résultats ci-dessous doivent nous interpeller. La prévalence de l'usage des opioïdes a augmenté de 35 % (24,2 à 32,5 %) chez les personnes âgées atteintes de démence et de 13 % chez les non atteintes (14,9 à 16,8 %) entre 2000 et 2015. L'augmentation disproportionnée de la consommation d'opioïdes chez les personnes âgées atteintes de démence est principalement attribuable à une augmentation des opioïdes forts (démence : 11,7 à 23,1 % ; sans démence : 5,9 à 7,4 %). L'utilisation d'antipsychotiques a diminué au cours de la même période (démence : 31,3 à 19,3 % ; aucune démence : 4,5 à 2,7 %).

Commentaires personnels : le message de suspicion de douleur en cas de troubles comportementaux aurait-il été entendu au-delà de son objectif ? Encore faudrait-il pouvoir affirmer la présence d'une douleur à l’origine des troubles. Vaste difficulté. En tout cas, le fameux "test antalgique" doit toujours être questionné, tant les biais de son interprétation sont multiples.

Si la médecine gériatrique était facile, cela se saurait ...

Source : Jensen-Dahm C, Christensen AN, Gasse C, Waldemar G. The Use of Opioids and Antipsychotics in Elderly with Dementia - Have Opioids Replaced Antipsychotics in Treating Behavioral Symptoms in Dementia? J Alzheimers Dis. 2019 Nov 18.

 Le 23 novembre 2019,  mise en ligne du score de Poitiers encore qualifié de score de Barbot d'après http://www.apsp-paca.net/documents/StephanieOddouLeschimiotherapiespalliativesGAP28SEPT2012.pdf :

 

,

           Source :

          Barbot AC, Mussault P, Ingrand P, Tourani JM. Assessing 2-month clinical prognosis in hospitalized patients with advanced solid tumors. J Clin Oncol. 2008 May 20;26(15):2538-43.

Le

4 octobre 2019 :

Lettre n° 130 de l'Association Roger Garin

Le 23 septembre 2019 :

Etude sur la fin de la vie en EHPAD en Occitanie

Le 5 septembre 2019 : lien vers un outils québécois de mesure de l'autonomie (SMAF) publié sur le site de la Société de Gérontologie Centre Auvergne

          http://sgca.fr/outils/SMAF.pdf

Le 27 juillet 2019 :

Faute de solutions spectaculaires, nous disposons désormais de diagnostics de plus en plus pertinents sur la situation des personnes âgées en France. Deux exemples : le rapport parlementaire Iborra-Fiat de mars 2018.

http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/rap-info/i0769.pdf

et le rapport Libault de mars 2019 :

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dp_rapport-grand-age_280319.pdf

Le 25 juin 2019 :


AINS et cancers : des doutes

Il est toujours inconfortable de se remettre en question. Une équipe britannique (1) a procédé à une revue de la littérature récente. Les bases de données Medline® et Embase® ont fait l'objet de recherches dans les publications jusqu'en novembre 2018. Les essais contrôlés randomisés (ECR) et les études contrôlées en double aveugle ont été examinés et ont porté sur l'utilisation des AINS pour la gestion de la douleur liée au cancer chez les adultes. Les études animales, les études de cas et les données d’observation rétrospectives ont été exclues.
Trente études sur l'utilisation des AINS dans la gestion de la douleur cancéreuse ont été identifiées. Il existe un manque de fort niveau de preuves concernant l'efficacité analgésique des AINS dans la douleur cancéreuse, les études étant brèves et l'hétérogénéité des méthodologies limitant la capacité à tirer des conclusions significatives.

Commentaires de l’auteur de ce site : les AINS sont censés trouver leur place dans le traitement des douleurs liées aux atteintes osseuses des cancers. Ils la partagent en principe en phase aiguë avec la radiothérapie, les vertébroplasties, les biphosphonates, les radiopharmaceutiques, les opioïdes et les corticoïdes (2). Enfin, je ne reviens pas ici sur les difficultés de maniement des AINS chez la personne âgée.

(1) Magee DJ, Jhanji S, Poulogiannis G, Farquhar-Smith P, Brown MRD. Nonsteroidal anti-inflammatory drugs and pain in cancer patients: a systematic review and reappraisal of the evidence. Br J Anaesth. 2019 May 20.
(2) Wong M, Pavlakis N. Optimal management of bone metastases in breast cancer patients. Breast Cancer (Dove Med Press). 2011 May 2;3:35-60.

Le 9 juin 2019 :  

Etat bucco-dentaire des personnes âgées : trop souvent négligé
Afin de pourvoir à cette insuffisance, un outil de dépistage est actuellement proposé ; il s’agit de l’OHAT (Oral Health Assessment Tool). Bien sûr, un outil ne peut pas tout. Mais il constitue souvent un excellent pense-bête pour …  ne rien oublier. Une version française est disponible, issue de la présentation suivante : http://www.medecine.ups-tlse.fr/capacite/2016/la_bouche.pdf

L’interprétation en est fournie dans le même document :

Autres références :

Chalmers JM, King PL, Spencer AJ, Wright FA, Carter KD. The oral health assessment tool--validity and reliability. Aust Dent J. 2005 Sep;50(3):191-9.

Thèse : http://thesesante.ups-tlse.fr/19/1/2012TOU33067.pdf

Le 31 mai 2019 :

Une équipe d’anesthésie des USA a procédé à une revue systématique de la littérature et à une métanalyse d’essais contrôlés randomisés portant sur l’administration de kétamine en perfusion dans des douleurs chroniques qualifiées de réfractaires.

Sur 696 études analysées, seules 7 ont satisfait aux critères d’inclusion.

Parmi elles, 3 ont démontré des effets analgésiques d’une durée de deux semaines lors de la métaanalyse. De manière plus surprenante, le type de douleur (neuropathique, mixte ou nociceptive) n’influence pas  les  résultats.

Source: Orhurhu V, Orhurhu MS, Bhatia A, Cohen SP. Ketamine Infusions for Chronic Pain: A Systematic Review and Meta-analysis of Randomized Controlled Trials. Anesth Analg. 2019 May 9.

Le 15 avril 2019 :

Peut-on affirmer un pronostic vital  à court terme en soins palliatifs ? La question se pose surtout depuis que la loi française  du 2 février 2016 évoque le "pronostic vital à court terme" à l'origine des décisions de sédation éventuellement maintenue jusqu’au décès.
Pour aider les équipes soignantes, la SFAP a émis un « fiche repère » en mai 2017. La société recommande une évaluation en équipe et l’utilisation de l’outil PPS V2 :
http://www.sfap.org/system/files/courtterme_v2_16052017_0.pdf

Le 14 avril 2019 :

La conversion entre opioïdes, en particulier lors de la rotation, demande une prudence qui ne doit plus tenir compte des abaques traditionnels.

On s'inspirera désormais de l'outil suivant mis au point et en cours de développement sous l'égide de la SFAP, l'AFSSOS et la SFETD :

 

https://opioconvert.fr/

Le 14 avril 2019.

Au total, les dossiers de 2282 patients souffrant d’un cancer avancé de 17 centres dans 11 pays européens ont été inclus par Kotlinska-Lemieszek (Kotlinska-Lemieszek et al, 2014). Les patients ont reçu en moyenne 7,8 médicaments (intervalle de 1 à 20). Plus d'un quart d'entre eux prenaient 10 médicaments ou plus. Les médicaments et les classes de médicaments les plus fréquemment administrés en concomitance avec des opioïdes étaient les suivants : inhibiteurs de la pompe à protons, laxatifs, corticostéroïdes, paracétamol, AINS, métoclopramide, benzodiazépines, anticoagulants, antibiotiques, anticonvulsivants, diurétiques et antidépresseurs. 

L'utilisation des non-opioïdes et des adjuvants essentiels variait d'un pays à l'autre. Environ 45 % des patients ont reçu des médicaments inutiles ou potentiellement inutiles, et environ 7 % ont reçu des agents en double ou antagonistes. 

Les expositions aux interactions médicament-médicament étaient fréquentes et augmentaient le risque de sédation, d’ulcères gastriques, de saignements, de complications neuropsychiatriques et cardiaques. De nombreux patients ont été exposés à des interactions médicament-médicament pharmacocinétiques mettant en cause le cytochrome P450, dont environ 58 % le CYP3A4 (izoenzyme du cytochrome P450) et plus de 10 % ont reçu des inhibiteurs ou inducteurs majeurs du CYP3A4.  

Source : Kotlinska-Lemieszek A, Paulsen O, Kaasa S, Klepstad P. Polypharmacy in patients with advanced cancer and pain: a European cross-sectional study of 2282  patients. J Pain Symptom Manage. 2014 Dec;48(6):1145-59.

 

Le 2 avril 2019 : mise à jour de forme de la page relative à une enquête anonyme sur la maltraitance auprès du personnel d'une institution gériatrique : http://geriatrie-albi.com/enquetemaltraitance2003.htm

Le 21 mars 2019 : présentation à Clermont-Ferrand sur la communication soignante auprès de la SFAP. Diapositives.

Le 9 janvier 2019 : la lettre 126 de l'Association Roger Garin

http://www.geriatrie-albi.com/lettreARG126.pdf

Le 3 décembre 2018

Douleurs : une histoire de sexe ?

Au cours des dernières années, on a assisté à un intérêt de la recherche sur les différences entre les sexes dans le domaine de la douleur. L'abondante littérature dans ce domaine suggère clairement que les hommes et les femmes diffèrent dans leurs réponses à la douleur, avec une sensibilité et un risque accru de douleurs couramment observé chez les femmes. De plus, on a observé des différences dans la sensibilité aux interventions antalgiques pharmacologiques et non pharmacologiques ; toutefois, ces effets ne sont pas toujours uniformes et semblent dépendre du type de traitement, des caractéristiques de la douleur et de l'intervenant. Bien que l'origine de ces différences sexuelles soit inconnue, il semble que de multiples processus biologiques et psychosociaux y contribuent. Par exemple, de nouvelles données suggèrent que le génotype et le fonctionnement des opioïdes endogènes jouent un rôle causal dans ces disparités, et de nombreuses études mettent en cause les hormones sexuelles comme facteurs influençant la sensibilité à la douleur. Cependant, l'effet modulateur spécifique des hormones sexuelles sur la douleur chez les hommes et les femmes nécessite une étude plus approfondie pour pouvoir conclure. Les processus psychosociaux comme l'adaptation à la douleur et l'exposition précoce au stress peuvent également expliquer les différences de douleur selon les sexes, en sus des rôles respectifs stéréotypés qui peuvent contribuer aux différences d'expression de la douleur. Les orientations futures de ce domaine de recherche pourraient déboucher sur la mise au point de traitements « sexospécifiques ».

Bartley EJ, Fillingim RB. Sex differences in pain: a brief review of clinical and experimental findings. Br J Anaesth. 2013 Jul;111(1):52-8. Review.

Hurley RW, Adams MC. Sex, gender, and pain: an overview of a complex field. Anesth Analg. 2008 Jul;107(1):309-17.

Pieretti S, Di Giannuario A, Di Giovannandrea R, Marzoli F, Piccaro G, Minosi P, Aloisi AM. Gender differences in pain and its relief. Ann Ist Super Sanita. 2016 Apr-Jun;52(2):184-9.

Aloisi AM. Why We Still Need To Speak About Sex Differences and Sex Hormones in Pain. Pain Ther. 2017 Dec;6(2):111-114. doi: 10.1007/s40122-017-0084-3. Epub 2017 Oct 20.

Koons AL, Rayl Greenberg M, Cannon RD, Beauchamp GA. Women and the Experience  of Pain and Opioid Use Disorder: A Literature-based Commentary. Clin Ther. 2018 Feb;40(2):190-196.

Le 2 décembre 2018 :

 

Métabolisme des opioïdes : danger génomique

 

Le métabolisme des opioïdes est dépendant de variations génétiques qui peuvent occasionner des effets secondaires graves ; la recherche en est au début de son parcours dans un domaine qui a pris son essor depuis le décryptage du génome humain.

La conséquence pratique est  la nécessité d’une connaissance précise  de la pharmacologie des médicaments antalgiques et des interactions possibles. Dans cette optique, la rotation des opioïdes présente un danger particulier du fait des voies métaboliques différentes et du changement brutal de molécule. Ce risque serait présent chez 20 % des patients (1). Ainsi, une application sur PC devrait rapidement voir le jour : OPIOCONVERT. Elle invalidera les équivalences déjà publiées en privilégiant la sécurité aux dépens de l’efficacité lors de la première rotation.

Un exemple de variabilité génétique : l’oxycodone

L'enzyme CYP3A4 métabolise l'oxycodone par N-déméthylation en noroxycodone dénuée de potentiel analgésique, et l'enzyme CYP2D6 catalyse l'O-déméthylation de l'oxycodone en oxymorphonequi est 14 fois plus puissante que l'oxycodone (2) Les polymorphismes génétiques  CYP2D6 ont un effet majeur sur l'efficacité analgésique et le profil des effets secondaires de l'oxycodone ; les personnes métabolisant rapidement  l’oxycodone du fait de leur variété de CYP2D6  présentent un effet analgésique et une toxicité accrustandis que la variété  « CYP2D6 métaboliseur lent » présente une efficacité réduite de l’oxycodone.

Ci-dessous un exemple d’interaction médicament –médicament : fluconazole et oxycodone, médicaments tous deux fréquemment utilisés au cours des cancers.

En somme, le blocage de la voie de neutralisation de l'oxycodone par le CYP3A4 entraîne une disponibilité accrue d’oxycodone pour la voie du CYP2D6 qui peut elle-même conduire, chez des métaboliseurs rapides, à une production d'oxymorphone qui est 14 fois plus puissante que l’oxycodone.

Un exemple d’interaction médicament-médicament selon Thériaque :

FLUCONAZOLE
+ OXYCODONE

- Nature du risque et mécanisme d'action :
majoration des effets indésirables, notamment respiratoires, de l'oxycodone par diminution de son métabolisme hépatique par le fluconazole.

- Niveau de contrainte :
association déconseillée.

- Conduite à tenir :
aucune information recensée.


2. Informations Thériaque 

Le mécanisme de cette interaction est une inhibition enzymatique du métabolisme hépatique de l'oxycodone métabolisée par l'isoenzyme CYP 3A4 du cytochrome P450) par le fluconazole, inhibiteur enzymatique modéré de l'isoenzyme CYP 3A4 (1) du cytochrome P450).

(1) Les principaux inhibiteurs de l'isoenzyme CYP3A4 connus (diminution de l'activité des CYP) sont : 
. jus de pamplemousse, 
amiodarone
. antagonistes des canaux calciques (diltiazem, vérapamil), 
antifongiques azolés (kétoconazole, itraconazole, fluconazole, miconazole, posaconazole, voriconazole), 
cimétidine
delavirdine
inhibiteurs de protéases (ritonavir, nelfinavir, amprénavir, indinavir, atazanavir),
imatinib
macrolides (érythromycine, clarithromycine, josamycine, télithromycine),
. association quinupristine + dalfopristine
stiripentol

L'inhibition, à l'inverse de l'induction, s'exerce le plus souvent au niveau d'un seul CYP.
L'inhibition, à l'inverse de l'induction, est rapide et répond schématiquement à deux mécanismes :
- une réelle inactivation du CYP par l'inhibiteur ; 
- une compétition au niveau d'un même CYP entre deux substances administrées simultanément, fixées et métabolisées par le même CYP. 
Ce deuxième mécanisme, plus fréquemment impliqué, résulte d'une affinité de la substance inhibitrice pour le CYP considéré, qui est supérieure à celle de la substance inhibée. En fonction de leur degré d'affinité pour un CYP donné, certains médicaments peuvent, dans ces conditions, se comporter comme des inhibiteurs du métabolisme de médicaments moins affines, mais aussi voir leur métabolisme inhibé par d'autres médicaments plus affines.

Une synthèse sur les interactions médicamenteuses et les cytochromes ainsi qu'une liste non exhaustive de médicaments (principes actifs) métabolisés préférentiellement par un CYP, et donnant lieu à des interactions cliniquement significatives, établie par l'ansm (http://ansm.sante.fr/) est présentée dans la rubrique informations utiles sur www.theriaque.org.

 

Pour en savoir davantage :

Sources :

Knezevic NN, Tverdohleb T, Knezevic I, Candido KD. The Role of Genetic Polymorphisms in Chronic Pain Patients. Int J Mol Sci. 2018 Jun 8;19(6)

Poulain P. Quand une douleur devient rebelle. Congrès du 22 novembre 2018. Nice. Le CLEF. La sédation en soins palliatifs dabs une démarche d’accompagnement.

Le 20 novembre 2018 :

Sous-évaluons-nous la prévalence des douleurs mixtes ?

Cela pourrait bien être le cas à la lecture des résultats d’une étude finlandaise. 

Sans surprise, les personnes âgées vivant indépendamment à domicile et souffrant de douleurs chroniques ont vu leur santé et leur mobilité se détériorer et se sont senties plus tristes, plus seules et plus fatiguées que les personnes sans douleur chronique. Un gériatre a effectué des évaluations cliniques pour 106 patients souffrant de douleur chronique de 2009 à 2013. De ce nombre, 66  souffraient de trois localisations, 35 en avaient deux et 5 souffraient d'une seule. La douleur musculo-squelettique était la plus intense pour 88 (83 %) des patients. 

De manière plus surprenante, elle était nociceptive pure chez 61 patients (58 %), neuropathique pure chez 9 patients (8 %), nociceptive et surtout mixte (neuropathique et nociceptive  combinées) chez 34 (32 %), enfin jugée idiopathique chez 2 patients (2 %). Sur une échelle d'évaluation numérique de 0 à 10, l'intensité moyenne et maximale de la douleur était de 5,7 et 7,7, respectivement. L'intensité moyenne et l'intensité maximale de la douleur diminuent avec l'âge. La durée de la douleur était supérieure à 5 ans chez 51 patients (48 %). 

Source : Rapo-Pylkkö S, Haanpää M, Liira H. Chronic pain among community-dwelling elderly: a population-based clinical study. Scand J Prim Health Care. 2016 Jun;34(2):159-64.

Le 15 novembre 2018 :

En octobre 2018,  Coyle (Coyle et al, 2018) rappellent comment éviter des effets secondaires indus qui ont fait la réputation des opioïdes : celle de médicaments potentiellement mortels. 

La dose de départ doit être faible, le médicament doit être titré de manière individuelle afin de laisser au patient le temps de s'adapter. 

Le médicament doit être administré de façon régulière pour éviter une chute soudaine des concentrations sanguines et, dans la plupart des cas, la voie et les autres modalités d’administration doivent permettre une absorption progressive afin d’éviter des pics soudains élevés de concentration du médicament.

Coyle S, Elverson J, Harlow T, Jordan A, McNamara P, O'Neill C, Quibell R, Regnard C, Spiller J, Stephenson J. The myth that shames us all. Lancet. 2018 Oct 6;392(10154):1196.

Le 5 novembre 2018 :

On estime qu'un adulte américain sur cinq souffrait de douleur chronique en 2016, et 8 % de douleur chronique à fort impact, définie comme limitant la vie ou les activités professionnelles la plupart des jours ou tous les jours au cours des six derniers mois, selon un rapport du CDC relatif à 2016. 

Selon un rapport de l'Institute of Medicine (IOM) publié en 2011, la douleur chronique est un problème de santé publique de plus en plus préoccupant aux États-Unis, qui coûte environ 560 milliards de dollars chaque année en soins médicaux, en perte de productivité ou en services aux handicapés. En plus d'interférer avec les activités quotidiennes, la douleur chronique est associée à la dépendance aux opioïdes, à l'anxiété et à la dépression, et à une mauvaise qualité de vie, selon le rapport du CDC. 

L'analyse a révélé que les Blancs non hispaniques présentaient la prévalence de douleur chronique, ajustée selon l'âge, la plus élevée (21 %) parmi les différents groupes raciaux et ethniques, bien qu'il n'y ait aucune différence entre les groupes quant au taux de douleur chronique à impact élevé. Les anciens combattants étaient également plus susceptibles de déclarer des douleurs chroniques (26 %), mais non des douleurs chroniques à impact élevé. La douleur chronique était également plus fréquente chez les femmes (20,8 %), les adultes qui occupaient auparavant un emploi mais ne travaillaient pas actuellement (29,2 %), les adultes vivant sous le seuil de pauvreté (29,6 %) ou près de celui-ci (25,9 %) et ceux vivant en milieu rural (24 %). Les adultes ayant au moins un baccalauréat étaient moins susceptibles que les personnes ayant tous les autres niveaux de scolarité d'éprouver de la douleur chronique. 

Commentaire personnel : des facteurs socio-économiques sont à l'œuvre dans épidémiologie des douleurs chroniques. Ne considérer que les données de la science médicale est insuffisant pour les comprendre.

Source : Kuehn B. Chronic Pain Prevalence. JAMA. 2018 Oct 23;320(16):1632.

Le 5 septembre 2018 :

L'accès aux antalgiques dans le monde :

http://sante.lefigaro.fr/article/trois-personnes-sur-quatre-dans-le-monde-n-ont-pas-acces-aux-antidouleurs/

Le 18 juin 2018 :

Douleur chez la personne âgée et addiction aux  jeux de hasard : quelle relation ?

 

Cette publication m’a été signalée par Monsieur Louis Lacaze.

 

Parke (Parke et al, 2017) a voulu  savoir s’il existait chez les seniors une corrélation entre l’addiction aux jeux d’argent et une éventuelle fragilité physique, une douleur chronique, la solitude et un état dépressif.

 

 Les auteurs  ont interrogé 595 seniors âgés de 65 à 94 ans dont l’âge moyen était de 74.4 ans. Ils ont été soumis à des batteries de tests classiques visant à mesurer les niveaux de leurs éventuels handicaps et une éventuelle correspondance avec leur participation aux jeux d’argent.

 

Les résultats de l’étude ont montré une nette addiction chez 16% des participants, de haut niveau chez 7.6% des sujets. Les effets de la fragilité physique et de la douleur chronique, relativement modestes mais statistiquement significatifs, sont responsables de l’addiction par le biais  de la dépression et de l’anxiété. 

Schéma de causalités proposé par les auteurs, inclus dans la publication complète référencée ci-dessous.

 

Pour les non anglophones :

Pain : douleur

Frailty

 : fragilité

Loneliness : solitude

Gambling : jeu de hasard

 

 

Source

 

Parke A, Griffiths M, Pattinson J, Keatley D. Age-related physical and

psychological vulnerability as pathways to problem gambling in older adults. J

Behav Addict. 2018 Mar 1;7(1):137-145.

 

Publication complète : Age-related physical and psychological vulnerability as pathways to problem gambling in older adults

 

Le 19 mai 2018 :

Évaluation

 

 de la douleur chez le non-verbalisant : inefficace ?

La reconnaissance de la douleur et son  évaluation  par des outils appropriés et validés est hautement recommandée chez les patients atteints de troubles cognitifs suffisants pour les rendre incapables de s’exprimer verbalement. Les auteurs (Rostad et al, 2018) ont le mérite de s’interroger sur l’efficacité de telles mesures. Du fait de cette utilisation, des modifications se sont-elles apparues dans les scores de la douleur ou dans l’utilisation  d'analgésiques chez les résidents de maisons de retraite atteints de démence grave ?

Les auteurs ont étudié en Norvège les cas de 112 résidents de maisons de retraite âgés de 65 ans et plus atteints de démence qui n'avaient pas la capacité de décrire eux-mêmes leur douleur ou étaient déclarés « non verbaux ».

 

Le groupe expérimental a été régulièrement évalué avec une échelle de douleur standardisée (le Doloplus-2) deux fois par semaine pendant une période d'intervention de 12 semaines. Le groupe témoin a reçu les soins habituels. Le résultat principal était le score de douleur mesuré avec Doloplus-2 et le résultat secondaire était l'utilisation d'analgésiques (équivalents de morphine par voie orale et milligramme / jour de paracétamol). Les résultats ont été relevés au départ et à la fin de la semaine 12. Le personnel infirmier des groupes expérimentaux et de contrôle avait reçu une formation pour collecter les données.

 

Aucun effet global de l'évaluation régulière de la douleur n'a été trouvé sur le score de douleur ou sur l'utilisation d'analgésiques. Le score moyen de Doloplus-2 et l'utilisation d'analgésiques sont demeurés inchangés et supérieurs au seuil recommandé, et ce dans les deux groupes.

 

Des hypothèses expliquant ces résultats décevants ont été émises par les auteurs, même s’il manque encore des preuves pour conclure qu'une évaluation régulière de la douleur à l'aide d'un outil d'évaluation n'est pas cliniquement pertinente. Les résultats indiquent surtout, d’après eux, que la douleur continue d'être traitée de façon inadéquate chez les résidents de maisons de retraite atteints de démence grave. Ils avancent l’idée que d’autres recherches sur la façon dont l'évaluation de la douleur standardisée peut être utilisée sont nécessaires ; ainsi, ils remettent implicitement en cause l’outil lui-même.

 

Commentaires de Bernard Pradines : il est aussi possible que l’utilisation d’outils d’évaluation soit non productive si aucune concertation pluridisciplinaire n’a lieu autour du cas considéré. Dans ce cas, l’outil d’évaluation n’est qu’une bonne conscience protocolisée qui, au pire, évite de se poser les bonnes questions. 

Si les compétences en matière de douleur ne sont pas au rendez-vous, l'outil n'y changera probablement rien, à moins que les limites de l'efficacité thérapeutique aient été atteintes préalablement à son utilisation. De plus, ces outils ne peuvent pas rendre compte du mécanisme et du contexte complexe dans lequel survient la douleur : étiologie, siège, composantes cognitive et affectivo-émotionnelle, habitudes comportementales, coexistence d’une anxiété ou d’une dépression, etc. Pire, ils sont incapables, au moins pour les outils d’hétéro-évaluation, de s'approcher, même de façon élémentaire, de la physiopathologie  : douleurs nociceptives, neurogènes ou mixtes, douleurs viscérales ou somatiques, etc.

 

Autrement dit, devant tant d’incertitudes, l’évaluation devrait être requalifiée en détection ou en dépistage, tout le reste de la démarche restant à  effectuer.

 

Source :

Rostad HM, Utne I, Grov EK, Småstuen MC, Puts M, Halvorsrud L. The impact of a pain assessment intervention on pain score and analgesic use in older nursing home residents with severe dementia: A cluster randomised controlled trial.

Int J Nurs Stud. 2018 Apr 30;84:52-60.

Addiction aux opioïdes : Bien que le risque d’addiction aux opioïdes demeure faible chez la personne âgée en France, il mérite d’être connu et dépisté.

Pour ce faire, on peut se reporter à la traduction française d’une grille intitulée « Opioids Risk Tool ». On la trouvera à la page 36, tableau 9 de la publication suivante sur le site de la SFETD :

http://www.sfetd-douleur.org/sites/default/files/u3349/recommandations/recos_opioides_forts_sfetd_version_longue.compressed.pdf


Des symptômes pénibles en fin de vie :

  Echelle de détresse respiratoire RDOS (Source : Comment mettre en œuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès ?  Guide de l'HAS du 15 mars 2018)

Rapports et recommandations

Comment mettre en œuvre une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès ?  Guide de l'HAS du 15 mars 2018

Atlas des soins palliatifs et de la fin de vie en France. Première édition 2018.

Mesurer la sédation pour l'optimiser

Echelle de Rudkin. On lui préférera l'échelle de Richmond :

https://www.espacesoignant.com/soignant/neurologie/evaluation-de-la-sedation-score-de-rudkin

Echelle de Richmond :

http://www.sfap.org/system/files/echelle_de_vigilance_-_agitation_de_richmond.pdf

Echelle SEDAPALL :

http://www.sfap.org/system/files/sedapall_vf1_0.pdf

le 21 février 2018

Formulaire d’aide à la rédaction des directives anticipées proposé la Haute Autorité en Santé française (HAS)  

 Rédiger des directives anticipées

 Formulaire proposé par l'HAS en octobre 2016

Le 17 janvier 2018
Modifications relatives à la page traitant des contentions dont :

Les recommandations consécutives à une conférence de consensus, relatives à la "liberté d’aller et venir dans les établissements sanitaires et médico-sociaux, et obligation de soins et de sécurité"  édictées en 2004 par l'ANAES (Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé devenue Haute Autorité de Santé en 2012) et la  FHF (Fédération Hospitalière de France) sont pour le moins explicites : "la contention est pour le jury une atteinte à la liberté inaliénable d’aller et venir. La contention systématique doit être interdite."

Le 8 janvier 2018

Euthanasie des vieillards : une décision individuelle ?

Le 6 janvier 2018 :

Zona : du nouveau en prévention

Bernard Pradines et Louis Lacaze

Le zona résulte de la réactivation du virus de la varicelle, souvent favorisée par l’avance en âge et la diminution de l’immunité cellulaire T. Cette pathologie peut occasionner des douleurs sévères au cours de l’éruption cutanée et se compliquer de douleurs chroniques après l’épisode aigu [1].

Le vaccin classique ZOSTAVAX*, commercialisé en France, est crédité d’une efficacité préventive de l’ordre de 50 % [2,3]. Une nouvelle formulation inclut une sous-unité inédite (HZ/su) associant une glycoprotéine E (IgE) et un adjuvant stimulant les cellules T. Il s’agit du SHINGRIX*, qui semble nettement plus efficace que le ZOSTAVAX* chez les plus de 60 ans. A noter que seul le ZOSTAVAX* est actuellement commercialisé en France. Le SHINGRIX* doit encore être évalué quant à son efficacité clinique et à ses effets adverses ; son immunogénicité est forte et les effets secondaires les plus fréquents sont représentés par la douleur au site d’injection sans autre conséquence grave [4]. Cet effet local semble plus important avec la voie sous-cutanée qu’avec la voie intramusculaire [5,6]. Les autres effets indésirables constatés sont la fatigue, les céphalées, les myalgies et les frissons [7]. Enfin, deux cas de pathologies en relation avec l’immunité ont été attribués à la vaccination pratiquée chez 634 personnes en phase III [8].

En conclusion, des espoirs sont fondés sur une nouvelle formulation de la vaccination préventive du zona chez la personne âgée. Son innocuité, bien que probable, doit être confirmée.

Références

[1] Cunningham AL. The herpes zoster subunit vaccine. Expert Opin Biol Ther.2016;16(2):265-71. doi: 10.1517/14712598.2016.1134481. Review.

[2] Bakalar N. Jan. 4, 2018

https://www.nytimes.com/2018/01/04/well/live/new-shingles-vaccine-is-cost-effective.html?emc=edit_tnt_20180104&nlid=67268624&tntemail0=y

[3] Le P, Rothberg MB. Cost-effectiveness of the Adjuvanted Herpes Zoster Subunit Vaccine in Older Adults. JAMA Intern Med. 2018 Jan 2.

[4] Lal H, Poder A, Campora L, Geeraerts B, Oostvogels L, Vanden Abeele C, Heineman TC. Immunogenicity, reactogenicity and safety of 2 doses of an adjuvanted herpes zoster subunit vaccine administered 2, 6 or 12 months apart in older adults: Results of a phase III, randomized, open-label, multicenter study. Vaccine. 2018 Jan 2;36(1):148-154.

[5] Diez-Domingo J, Weinke T, Garcia de Lomas J, Meyer CU, Bertrand I, Eymin C, Thomas S, Sadorge C. Comparison of intramuscular and subcutaneous administration of a herpes zoster live-attenuated vaccine in adults aged ≥50 years: a randomized non-inferiority clinical trial. Vaccine. 2015 Feb 4;33(6):789-95.

[6] Vink P, Shiramoto M, Ogawa M, Eda M, Douha M, Heineman T, Lal H. Safety and immunogenicity of a Herpes Zoster subunit vaccine in Japanese population aged ≥50 years when administered subcutaneously vs. intramuscularly. Hum Vaccin Immunother. 2017 Mar 4;13(3):574-578.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5360149/

[7] Godeaux O, Kovac M, Shu D, Grupping K, Campora L, Douha M, Heineman TC, Lal H. Immunogenicity and safety of an adjuvanted herpes zoster subunit candidate vaccine in adults ≥ 50 years of age with a prior history of herpes zoster: A phase III, non-randomized, open-label clinical trial. Hum Vaccin Immunother. 2017 May 4;13(5):1051-1058.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5443374/

[8] Strezova A, Godeaux O, Aggarwal N, Leroux-Roels G, Lopez-Fauqued M, Van Damme P, Vanden Abeele C, Vastiau I, Heineman TC, Lal H. A randomized lot-to-lot immunogenicity consistency study of the candidate zoster vaccine HZ/su. Vaccine. 2017 Dec 4;35(48 Pt B):6700-6706.

Le 1er janvier 2018 :

Prévention des démences de l’âge avancé : pas de baguette magique

Le 26 novembre 2017

Mise en ligne de la conférence du 21 novembre 2017 à Albi relative à la fin de la vie

 

Le 20 novembre 2017 :

Un espoir se fait jour : trouver des agonistes des récepteurs µ qui auraient moins d’effets respiratoires et gastro-intestinaux que les opioïdes classiques. Voir schéma et références.

Le 15 novembre 2017

la déclaration d'Edinburgh de l'AMM (2000) relative à la peine de mort.

Le 8 novembre 2017 : 

Lien vers les documentaires et films remarquables 

Le 7 novembre 2017

Lien vers la chaîne vidéo de l'auteur de ce site 

Le 23 octobre 2017

Annie de Vivie publie un guide pour les aidants : http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/france-info-seniors/franceinfo-seniors-devenir-aidant-en-10-conseils_2408231.html

Le 29 septembre 2017

·         Un projet notable de maison de vie et de répit dans le Tarn (France)

Le 24 août 2017

The ethics of postoperative pain management: Mapping nurses' views

Intéressante étude franco-américaine, parue en 2017, sur les opinions  des infirmières hospitalières quant à la répétition des antalgiques en phase post-opératoire à la demande du patient. Leur point de vue a été comparé avec celui de non-professionnels, de médecins et d’autres professionnels de santé, aides-soignants et psychologues : 138 infirmières, 32 aides-soignantes, 33 médecins, 23 psychologues, et 169 non-professionnels ont participé.

Quatre opinions significatives ont été dégagées : la plupart des infirmières (57 %) ont considéré qu’un refus n’est pas acceptable, quelles que soient les circonstances.  Une importante minorité des participants, mais 52 % des médecins, ont considéré que le refus était  acceptable si le niveau de douleur est bas et si le risque de iatrogénie est élevé. Les autres participants, surtout les non-professionnels, ont estimé que le refus est acceptable chaque fois  qu’un risque d’effet secondaire, grave ou même léger, était présent.

Commentaires : voici des résultats qui iraient à l’encontre de l’idée dominante, à savoir la moindre des sensibilités des professionnels à la douleur d’autrui.

Source :

Cano Romero MD, Muñoz Sastre MT, Quintard B, Sorum PC, Mullet E. The ethics of postoperative pain management: Mapping nurses' views. Int J Nurs Pract. 2017 Apr;23(2).

Mapping French people and health professionals' positions regarding the circumstances of morphine use to relieve cancer pain

Faut-il administrer de la morphine aux patients cancéreux en phase terminale ? Cette question semble triviale en 2017. Le mérite des auteurs est de l’avoir posée en France à 120 non-professionnels et à 30 professionnels de santé.

En tout, 91% des participants sont d’accord avec cette attitude quand le score de douleur est élevé (7 ou davantage sur une échelle numérique de 10) si la décision d'accroître la dose d’antalgique est prise collectivement. Ce pourcentage chute à 69 % si l’équipe n’est pas impliquée dans la décision et à seulement 40 % si le score est bas (4 sur 10). Conclusion des auteurs : si une opposition à l’utilisation de la morphine existe, elle n’est pas liée à un refus de la morphine en soi mais aux circonstances de son utilisation.

Source :

Mazoyer J, Sastre MTM, Sorum PC, Mullet E. Mapping French people and health professionals' positions regarding the circumstances of morphine use to relieve cancer pain. Support Care Cancer. 2017 Sep;25(9):2723-2731.

Le 1er août 2017

Une novlangue idéologique

Le 12 juillet 2017. 

1.      Fin de l'actualisation du site : nombreuses améliorations de forme dont la révision des liens.

2.      Un patient souffrant de maladie d'Alzheimer ou de maladie apparentée parvenues au stade de désorientation avec errance devrait certainement  être porteur, quand ceci est réalisable, des renseignements contenus dans le document suivant :

www.geriatrie-albi.com/carte_urgence_Alzheimer.pdf

Le 23 juin 2017 :

Un bon rapport omega6/oméga 3 est actuellement recherché en prévention dans le domaine nutritionnel. Selon Sibille (Sibille, 2017) ce rapport  au niveau plasmatique serait corrélé avec la sévérité du retentissement de la gonarthrose. L’hypothèse physiopathologique repose sur le rôle bénéfique des oméga 3 et sur celui, délétère, des oméga 6. Reste à définir si ces résultats auront une incidence thérapeutique.

Source : Sibille KT, King C, Garrett TJ, Glover TL, Zhang H, Chen H, Reddy D, Goodin BR, Sotolongo A, Petrov ME, Cruz-Almeida Y, Herbert M, Bartley EJ, Edberg JC, Staud R, Redden DT, Bradley LA, Fillingim RB. Omega-6: Omega-3 PUFA Ratio, Pain, Functioning, and Distress in Adults with Knee Pain. Clin J Pain. 2017 May 24.

Le 5 juin 2017,

des ouvrages à lire :

2017

2016

 

Le 22 mai 2017 : conférence à Cahuzac-sur-Vère le 6 octobre 2017

www.geriatrie-albi.com/Maquette_Programme_6_octobre_17.pdf

Le 27 avril 2017 :


http://bioethique.com/index.php/relationmedecinmalade/lerefusdesoins/148-ilrefusetoutmemedeselaver

Le 23 mars 2017.

Le retour d’une vieille connaissance : le méthoxyflurane

Voici une antalgique de retour : j’eus l’occasion de l’utiliser en anesthésie avant son retrait du marché. Il permettait une économie notable d’opioïdes. Le voici à nouveau pour l’analgésie en urgence.

 

 

http://www.cnrd.fr/Analgesie-d-urgence-le.html?id_rub=1340&utm_source=All&utm_campaign=CNRD-NEWSLETTER+n%C2%B012&utm_medium=email

Le 19 février 2017 :

Résultats d’une étude norvégienne montrant les possibilités de réduction des médicaments après prothèse totale de hanche : sont réduits les antalgiques dont les AINS et les opioïdes, les hypnotiques et les anxiolytiques mais non les antidépresseurs.

Commentaires personnels : la chirurgie de la hanche peut être un bon moyen de réduire la polymédication chez une personne âgée.

 

Source : Blågestad T, Nordhus IH, Grønli J, Engesæter LB, Ruths S, Ranhoff AH, Bjorvatn B, Pallesen S. Prescription trajectories and effect of total hip arthroplasty on the use of analgesics, hypnotics, antidepressants, and anxiolytics: results from
a population of total hip arthroplasty patients.
Pain. 2016 Mar;157(3):643-51.

 

Le 11 février 2017 : publication par l'auteur de ce site dans la revue NPG à propos de l'anesthésie générale au cours de la maladie d'Alzheimer. 

Possibilité de lecture gratuite jusqu'au 31 mars 2017 : 

https://authors.elsevier.com/a/1UX9l5o2-h48hZ

Référence : Pradines B. Anesthésie générale et maladie d’Alzheimer : un autre coupable ? NPG Vol 17 - N° 97 , P. 1-4 - février 2017

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